La multiplicité des critères de différenciation sociale brouille-t-elle les frontières de classe ?

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Le terme de « classes sociales issu du XIXème siècle avec la théorie de Karl Marx a évolué de manière considérable au fil des années. Les sociologues ont pris l’habitude de classer les individus en fonction de leur appartenance à un groupe social. Cela permet d’analyser les groupes sociaux en les opposant les uns aux autres en fonction de critères économiques.

En effet, des ensembles d’individus ayant les mêmes caractéristiques et buts communs, peuvent de plus en plus être rassemblés, par leur position dans les rapports de production, leur mode de vie semblable et leur se La différenciation soc ans Péchelle sociale, de différenciation co bien d’autres vienne S. v. p next page à un groupe social. qui répartit les gens itude de critères ique, le sexe, et ivisant la société en diverses classes.

De nouvelles façons d’analyser la structure sociale apparaissent avec l’évolution economique et sociale de notre pays, et d’autres critères sont utilisés pour rendre compte de cette nouvelle réalité. Il y a donc une incohérence dû à un nombre trop important de critères et on peut alors se demander si cette multitude de critères de différenciation ne viendrait pas brouiller les frontières de classes sociales ?

Pour répondre à cette question, nous allons tout d’abord montrer que cette multitude de critères brouille les frontières des classes sociales, puis pour fi finir, nous verrons comment malgré tout, elle peut les rendre plus évidentes et plus efficaces. l) La diversité des critères peut brouiller les frontières de classe. A) L’émergence du nombre de critères de différenciation sociale. – Le statut professionnel : PCS ! ndividus aux statuts différents (privé/public, contrats précaires/ CDI, prestige) – L’âge : Des inégalités entre les générations, la situation est moins favorable pour les jeunes d’aujourd’hui dû ux conjonctures actuelles : activité déprimé, travail déprimé. De plus la valeur des diplômes n’est plus la même. Travail déprimé: Plus de chômage, et selon le document 2 il y a plus de travail mais ce sont des emplois temporaires (augmentation de 1,5 millions entre 1982 et 2007), des formations rémunérées et emplois aidés (hausse de 0. millions), et enfin des emplois à temps partiel ( hausse de 2,3 millions). On remarque selon le document 3 que les populations entre 15-19 ans ont plutôt tendance à préférer les films américains tandis que les 45-54 ans préfèrent les films rançais ce qui accentue une non homogénéité en fonction de l’âge des individus. – Le genre : Des inégalités entre les hommes et les femmes. Exemple du document 1 avec les différents salaires d’hommes et femmes pour le même travail. Un homme cadre ou chef d’entreprise gagne 4375 tandis qu’une femme cadre ou chef d’entreprise gagne seulement 3347 ! e qui nous donne un écart de 30. 7 Les femmes sont moins investies dans le travail que les hommes car elles ont consacré du temps au travail domestique. Les femmes ont i 2 travail que les hommes car elles ont consacré du temps au travail domestique. Les femmes ont intégré plus tard le marché du travail que les hommes, de plus il y a discrimination des employeurs envers les femmes car il y a un risque que les femmes soient moins Investies que les hommes dans leur travail à cause des enfants.

Enfin, les filières les plus sélectives dans l’enseignement supérieur concentrent davantage de garçons, donc raccès est plus aisé aux emplois les mieux rémunérés. – Corigine ethnique : Certains patrons sous estiment les personnes d’origine étrangère, par exemple deux personnes ayant le même niveau d’études, une d’origine française et une autre ‘origine africaine, la première sera plus facilement embauchée. – La situation géographique : Les emplois les plus prestigieux se situent dans les grandes villes. Le style de vie : Choix des activités et loisirs, la préférence des individus varie selon leur classe sociale. Il existe aussi d’autres critères moins utilisés dans l’analyse des classes sociales. B) Une apparition d’individus pluriels et des incohérences entre les groupes sociaux. Dépassement de la vision homogène de l’homme: les individus sont « pluriels » car leurs pratiques culturelles ne sont pas toutes cohérentes avec leur milieu social. Les individus peuvent avoir des goûts très divers voire contradictoires. Provenance de « l’individu » pluriel : une diversité d’instances de socialisation dans laquelle beigne Vindividu où les normes, les valeurs, et les pratiques peuvent être différentes. On peut utiliser le documen 3 où les normes, les valeurs, et les pratiques peuvent être différentes. On peut utiliser le document 4 car il nous montre bien que les écarts entre les différentes PCS qui vont au cinéma ne sont pas très élevés, donc peu importe les PCS, tout le monde est libre d’aller au cinéma. – Plus il y a de critères, plus il est ifficile de différencier les classes.

Cela augmente les inégalités et la difficulté de classer des individus proches (niveau financier, profession… ) dans les classes sociales définies (Supérieures/ Moyennes/Populalres). UnidimensionnelIe. De plus, approche réaliste des classes sociales. – Weber (1864-1920) : Différentes strates dans la société 3 critères : économique, social, politique. – SMultidimentionnelle. Approche nominaliste des classes sociales, et pas de conscience de classe. – Bourdieu (1930-2002) : Pour lui, un individu se situe dans une classe plus ou moins haute en fonction du capital détenu.

Capital économique, culturel, social, et symbolique. 3 classes: supérieure/moyenne/populaire. – On voit qu’aujourd’hui, 3 classes dominent encore : supérieure, moyenne, populaire. On peut en déduire que l’analyse de Bourdieu est toujours d’actualité ainsi que la présence de classe en soi et classe pour soi. – un retour des classes ? (Louis Chauvel) B) … ce qui peut mener à un retour des classes à priori définitif. – La société est divisée entre plusieurs catégories, selon les différents critères. Cela permet des comparaisons entre les individus. Les bourgeois sont encore un groupe restreint et préfèrent vivre ntre eux. 4 les individus. – Les riches sont divisés entre plusieurs parties (certains sont encore plus riches que d’autres). – Les gens ont besoin d’un sentiment d’appartenance à une classe. – Chaque personne reconnaît les différentes classes sociales tout en s’identifiant chacune dans la leur ce qui prouve que les gens ont ce besoin d’appartenance, la plupart s’identifiant d’ailleurs dans la classe moyenne même s’ils n’y appartiennent pas. Chacun veut appartenir à la classe supérieure de celle dans laquelle il est. – Des écarts de richesse entre les plus pauvres et les plus iches augmentent depuis les années 1990, ce qui atteste une reconstitution de classes en soi ou de groupes sociaux objectifs. Pour beaucoup de sociologues français actuels tels que Louis Chauvel, la notion de classe sociale garde de sa pertinence pour caractériser la société française.

Selon lui, les transformations économiques de la fin du XX’ siècle sont à l’origine de nouvelles fractures dans la société comme la hausse des inégalités, la précarité de l’emploi, la hausse du chômage, la hausse de la pauvreté… – On peut remarquer qu’en bas de la hiérarchie sociale, la oyennisation n’a pas conduit à une disparition des classes populaires puisque les ouvriers représentent encore environ 25% de la population active, en additionnant cela à la part des employés, nous arrivons à environ 50%.

Les ouvriers représentent la PCS la plus touchée par le chômage et la mobilité sociale marque le pas. Tandis qu S représentent la PCS la plus touchée par le chômage et la mobilité sociale marque le pas. Tandis qu’à l’autre extrémité de l’échelle sociale, la bourgeoisie répond à tout les critères permettant de la caractériser comme une classe sociale, car c’est à la fois une classe en soi et une lasse pour soi d’après la thèse PINCON – PINCON-CHARLOT.

En effet, nous pouvons observer une stratégie d’entre-soi, une richesse économique, sociale et culturelle, une stratégie endogamique c’est à dire qu’ils se marient entre eux. La bourgeoisie est un groupe mobilisé et fermé, il y a clairement une conscience de classe. En conclusion, nous avons vu que la notion de classe sociale au sens où Marx l’entendait, ne parvient plus à analyser de manière pertinente la structure sociale. En effet, le phénomène de moyennisation de la société estompe en partie les clivages t brouille ainsi les frontières entre les classes sociales.

Aujourd’hui, on met en avant une multiplicité de critères de différenciation sociale non seulement économiques, mais aussi politiques et sociologiques afin d’identifier les individus. Mais, depuis la crise économique de 2008, certains sociologues ont tendance à penser que la logique des classes sociales n’a pas complètement disparue. Il demeure actuellement de fortes inégalités économiques et sociales qui opposent deux groupes fondamentalement inégaux, une vaste classe populaire et une autre classe qui possèdent beaucoup de patrimoine culturel.