conditions d’éfficacité
conditions d’éfficacité Premium Les comptabilités d’activités. Les évolutions des modes de production dans nombre de grandes entreprises industrielles tendent à faire perdre de sa pertinence aux applications traditionnelles de la méthode des centres d’analyse. Cette remise en cause a conduit depuis une dizaine d’années un certain nombre d’auteurs (Cooper et Kaplan aux Etats unis, Mévellec, Lorino en France) à proposer, pour ce calcul, de nouvelles approches connues sous le nom de comptabilités d’activités ou méthodes ABC ( » activities based costs 1 .
Les insuffisances d p or 15 Sni* to View 1. 1. La part des char des entreprises tend production sont automatis s.. al des charges processus de Au contraire, la main d’œuvre directe représente une fraction de plus en plus faible du coût des produits. L’activité de production proprement dite perd de son poids. Ce sont les activités de « support de la production » qui tendent à devenir prépondérantes, qu’elles se situent en amont ou en aval de la production (planification , études et méthodes, ordonnancement , recherche, contrôle de qualité etc. . Dans les pratiques traditionnelles, Punité d’œuvre la plus ommunément retenue est l’heure de main d’œuvre directe. On répartit donc une part croissante de charges en fonction d’un élément de moins en moins significatif dans la masse des coûts. charges liées à des activités aussi diverses que: la recherche des fournisseurs; la gestion des achats et des commandes; la réception des marchandises.
La répartition de l’ensemble de ces charges sur la base du montant des achats rend très mal compte de cette diversité: le travail lié à la recherche des fournisseurs dépend moins des volumes achetés que du nombre de références traitées; a réception des marchandises génère des charges qui dépendent plus du nombre et du volume des commandes traitées que de leur valeur. 1. 3.
Les pratiques traditionnelles de calcul des coûts conduisent le plus souvent à une répartition des charges indirectes sur des bases exclusivement « volumiques’i: on impute en fonction des temps de main d’œuvre directe, donc de la production, des charges indirectes qui deviennent ainsi proportionnelles à la production. On néglige ainsi l’effet « taille des séries ». Lancer la production d’une série génère à peu près le même ravail au niveau de la préparation, de l’ordonnancement, quelle que soit la taille de cette série.
En pratiquant une imputation sur des bases volumiques on réduit donc le coût des séries de faible taille pour surcharger celui des séries de grande dimension. Prenant note de ces insuffisances, les comptabilités par activités prétendent mieux rendre compte des causalités réelles qui existent entre la production des articles et les charges qui sont consommees. 2. L’imputation des charges indirectes au coût des produits dans une comptabilité d’activités. 15 d’une comptabilité analytique classique. A l’étape 2 on distingue à Pintérieur de chaque centre des activités.
Ces activités sont des ensembles de tâches présentant un certaine homogénéité. Elles peuvent être identifiées en interrogeant les acteurs du centre d’analyse sur la nature précise de leur travail. Les charges du centre sont ventilées entre ces différentes Etape 3: on cherche à définir pour chaque activité un ‘ Inducteur’. Cette notion remplace celle d’unité d’œuvre de la comptabilité analytique classique. Il doit s’agir d’un événement dont l’occurrence explique le mieux passible la consommation de charges par l’activité orrespondante, au delà d’une simple corrélation.
Par exemple, le lancement d’une série de fabrication induit une certaine quantité de travail au niveau de l’ordonnancement. Ce travail est à peu près Indépendant de la taille de la série fabriquée. On pourra donc retenir la série comme inducteur du service ordonnancement. Dans d’autres cas, on retrouvera comme inducteurs de coûts les unités d’œuvre classiques (heure de main d’œuvre directe, heure machine etc. ). On voit aussi apparaître sur le schéma le fait que plusieurs activités, appartenant à des centres différents, peuvent avoir un nducteur commun.
Ainsi la série fabriquée pourra-t-elle être aussi l’inducteur d’un service » expéditions » si les livraisons se font en » juste ? temps » L’imputation du coût des i coûts des produits électroniques à partir de trois composants A B C achetés ? l’extérieur. Environ un tiers du chiffre d’affaires est réalisé sur un type de circuit (Cl) vendu à un important client du secteur de l’électroménager qui l’utilise pour les programmateurs de lave- vaisselle. Les circuits C2 sont fabriqués et vendus à la commande à un grand nombre de clients de divers secteurs industriels.
La nomenclature des composants utilisés pour la fabrication d’un circuit est la suivante: Composant Prix unitaire 25 2 50 c 45 Ces composants passent dans un atelier d’assemblage dans lequel ils requierent les temps de main d’œuvre suivants (en minutes): Cl 5 résultant de l’analyse des activités. : Centre d’approvisionnement: Une première activité a été identifiée que l’on peut intituler ‘ gestion des marchés Elle englobe la recherche des fournisseurs, la négociation et le suivi des contrats passés pour chaque matière. Le franc d’achat peut être gardé comme inducteur pour cette activité.
La réception et le contrôle des composants achetés est la seconde activité du centre approvisionnement. Ses charges sont directement liées aux quantités traitées. L’inducteur retenu sera donc l’unité de matière traitée. Le partage des charges entre les 2 activités est le suivant: Activités Montant gestion des marchés 81 000 Réception contrôle 121 500 Centre Assemblage: On a pu répertorier 2 activités homogènes: – l’ordonnancement et la préparation de la production; c’est pour l’essentiel le nombre de séries rmses en fabrication qul expllque la charge de travail de cette activité.
Pour la période considérée, le nombre de séries fabriquées a été le suivant: PAGF s 5 L’administration des ventes et l’administration générale : 300 000 L’inducteur pour cette activité reste le Franc de chiffre d’affaires. Travail demandé . Calculer les résultats obtenus sur chacun des produits en appliquant la méthode classique des centres d’analyse , en adoptant la méthode de calcul par les activités. 3. 2 SOCIETE ABC La société ABC est une entreprise industrielle.
Son mode de production très automatisé s’appuie sur un système de GPAO ( Gestion de Production Assisté par Ordinateur La direction de la production s’attache au respect des programmes de fabrication en termes de qualité, quantités et dates de réalisation. Au niveau du contrôle de gestion, on surveille le suivi des engagements financiers traduits dans les budgets, ce qui, au quotidien, se traduit par l’obligation de toujours produire au moindre coût.
Le système de comptabilité analytique repose sur des centres d’analyse qui sont aussi des centres de responsabilité. Les responsables de la société ABC pensent de plus en plus que ce système est mal adapté à leur mode de production : la épartition des charges indirectes ne leur paraît pas respecter les causalités réelles entre les raductions et les charges qu’elles induisent ; certains ancien ent ainsi leur coût PAGF 15 l’application de ces nouveaux concepts au centre de montage de l’entreprise.
Il conclut sa présentation par un exposé général sur : l’inadaptation des méthodes classiques de calcul des coûts à des systèmes de production automatisés les solutions que peut apporter la comptabilité par activités. TRAVAIL PROPOSE Vous êtes invité à reprendre cette présentation en vous appuyant sur les données des annexes 1 à 5 en procédant aux travaux uivants : 1 . Calculer le montant des frais de montage à imputer aux produits dans le système classique de comptabilité analytique. 2.
Calculer le montant des frais de montage à imputer aux produits en prenant pour base les activités indiquées dans l’ annexe 4. Analyser les écarts obtenus. 3. Calculer le montant des frais de montage imputés aux produits en prenant pour base les activités mises en évidence dans l’annexe 5. Etudier l’origine des écarts obtenus avec les résultats de la questlon précédente. 4. En vous fondant sur les résultats précédents, donner une onclusion sur les améliorations que la comptabilité par activités peut apporter à la connaissance des coûts dans l’entreprise. 5 1 50 000 200 000 50 000 Annexe 3 : Imputation des charges indirectes dans le système actuel Les charges indirectes du centre s’élèvent à 15 250 000 F. L’unité d’œuvre est l’heure de main d’œuvre directe. Annexe 4 : Analyse sommaire des charges par activité Dans une première analyse, un pointage des charges du centre conduit à répartir les 15 250 000 en deux parties : 6 558 000 imputables à l’activité manuelle 8 692 000 imputables à l’activité automatisée.
Pour la première activité, » l’inducteur de coût » est l’heure de main d’œuvre directe ; pour la seconde, il s’agit de l’heure machine. Annexe 5 : Analyse détaillée des activités Une analyse plus fine des activités réelles du centre Montage conduit à répartir ses charges en trois catégories : 4 270 000 relèvent de l’activité manuelle 6 478 000 relèvent de l’activité automatisée 4 502 000 sont imputables au lancement des séries de fabrication Pour cette troisième activité, l’inducteur de coût est la série lancée.
SOCIETE ABC CORRIGE mputation des frais de montage dans le cadre d’une omptabilité analytique classique Calcul du nombre d’unités d’œuvre heures de main d’œuvre directe ) coût : heure de main d’œuvre directe A l’activité automatique est associé l’inducteur de coût : heure machine Calcul du coût des inducteurs produit Temps unitaire de MOD Production Temps MOD D 0,025 0,015 0,005 0,04 0,004 0,020 B 15 000 6 000 750 8 000 2 400 3 750 4 000 250 30 80 100 Volume de l’inducteur Charges Coût de l’inducteur 30 500 4 270 000 140,00 16 400 6 478 000 395,00 275 4 502 000 16 370,91 On en déduit l’imputation aux produits en multipliant les temps unitaires par le coût des inducteurs Produit