Comprendre ses parents
Le temps passa, il fit ses expériences et commença s’armer pour affronter la vie. Enfin, à l’âge adulte, il comprit que pour être parent, il n’existe pas de mode d’emploi. Eux-mêmes sont encore de grands enfants, quelque part dans leur c?Ur, et le jour où ils ont l’immense chance de pouvoir à leur tour donner la vie à un petit être si parfait et si innocent, ils souffrent aussi de leur imposer un monde aussi imparfait, et font tout ce qui est en leur pouvoir pour les protéger jusqu’ bout.
Un petit enfant n’ aucun repère dans la vie si ce n’est ses parents. Et comme l’adage le dit si bien : « on ne choisit pas ses parents, on choisit ses amis ». Les parents n’ont Eure de « mode d’emploi » pour éduquer leurs enfants, si e toi vie nées a e Comprendre ses parents premier boy chirurgien empara 22, 2011 5 pages swaps toi vie nées page enfants, ils leurs inculque en général leurs propres valeurs, celles qu’ils ont eux-mêmes reçues de leurs propres parents.
Les parents ont très souvent tendance à oublier que le petit être qu’ils mettent au monde ne leur appartient pas, qu’il a sa propre personnalité, ses propres goûts et envies, sa manière à lui d’appréhender l’existence. Et c’est de cette divergence que naissent très souvent les conflits dans l’éducation. Qui n’ jamais entendu dire : « de mon temps… Si j’avais fait cela quand j’étais petit… Mes parents ne l’auraient jamais toléré…
Cet adage est d’autant plus valable pour un enfant qui grandit dans un milieu défavorable, entre les mains de parents sans conscience ni scrupules, brutaux et intolérants. Mais malgré cela un petit enfant aime de toute son âme ses géniteurs, car il n’ qu’eux comme référence et point d’ancrage. Il vit dans sa « bulle » et n’ encore aucun point de comparaison. Lorsque l’enfant grandit, la société et les relations qui le guident l’amènent souvent à pouvoir comparer son estime familial avec celui des autres, et c’est dès ors qu’il commence à juger ses propres parents et l’éducation qu’ils lui apportent.
Plongé dans son quotidien et guidé en permanence par ses parents, l’enfant devenu adolescent se dresse fréquemment contre eux, d’abord pour leur prouver son existence et son autonomie (je suis peut- contre eux, d’abord pour leur prouver son existence et son autonomie (je suis peut-être jeune mais j’ai mes goûts, envies et points de vue), ensuite bien souvent il croit « l’herbe plus verte ailleurs Malgré tout il manque de repères objectifs et d’expériences concrètes. Ce qui ‘amène se révolter et à juger ses parents qu’il pense imparfaits et étouffants.
AI se demande comment des divergences aussi profondes peuvent émaner de ses propres parents. Lorsqu’ s’agit d’enfants issus de milieux défavorisés, cette révolte est d’autant plus violente que l’adolescent se ressent injustement écarté, meurtri et abandonné par les personnes qui sont censés le protéger et l’aimer. Cette révolte se transforme donc en une haine profonde envers ceux-ci et la société qu’il juge incapable de lui venir en aide, et qu’il accuse de ne pas l’aimer et l’abandonner à des tortionnaires.
C’est ainsi que malheureusement, dans la louper des cas, lorsque cet adolescent n’est pas sérieusement repris en charge, cette haine finit par l’habiter entièrement et fait de lui un être révolté, haineux qui passera son temps à vouloir faire payer à la société la douleur qu’est sa vie au quotidien. Au final, à l’âge adulte, et bien souvent la plupart du temps lorsque ces nouveaux adultes deviennent eux-mêmes parents, ils comprennent.
Ils comprennent qu’un adulte n’est jamais qu’un gara deviennent eux-mêmes parents, ils comprennent. Ils comprennent qu’un adulte n’est jamais qu’un grand enfant qui a grandit et évolué d’après son propre système familial, es propres expériences, ses approches avec la société et ses convictions profondes. Ils comprennent que tout va très vite, que l’homme est imparfait et que chaque personne ne fait et ne donne que ce qu’elle peut donner.
Que rien n’est facile et que la vie est souvent un concours de circonstances qui amènent les parents à prendre telle ou telle direction dans l’éducation de leurs enfants. Et qu’ils doivent eux aussi composer avec les autres. Que rien n’est acquis et que vivre en société n’est pas toujours aussi aisé qu’on ne le pense. C’est à ce moment et seulement à ce moment que ces veaux du tes pardonnent à leurs parents. Qu’ils se rendent compte qu’eux-mêmes vivent les mêmes difficultés et sont eux aussi confrontés à leurs propres enfants.