commentaire supplément au voyage de bougainville
son siècle, la célèbre érudition, son esprit En quoi ce texte mon tahitienne et la civilis D’abord nous étudier commentaire supplément au voyage de bougainville Premium By morganedu31 13, 2014 | II pages Commentaire : Supplément au voyage de Bougainville Le texte 5 est extrait du Supplément au voyage de Bougainville écrit par Denis Diderot (né le 5 octobre 1713 et mort le 31 juillet 1784) en 1772. C’est un commentaire sous la forme d’un dialogue entre A et B : Diderot imagine l’intervention d’un vieillard tahitien qui s’adresse au navigateur et à son équipage au moment de leurs adieux.
C’est également un texte fondamental sur l’idée de tolérance et qui dénonce l’esclavage et un conte philosophique. Diderot est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français. Il supervise la rédaction d’un des ouvrages les plus marquants de Swpe to page or 1 1 Sni* to t reconnu pour son tre la civilisation struit par les Tahitiens : la nature, les mœurs et Pégalité entre les êtres. Enfin nous étudierons le malheur apporté par les occidentaux : l’esclavage, la violence et la propriété. Les Tahitiens sont à l’écoute de la nature (1. 3) « Nous suivons le pur instinct de la nature… ??. La nature est bonne et si les hommes vivent selon la nature alors ils restent bons. Par cette phrase, nous pouvons voir que Tahiti ressemble à un paradis : la faune et la flore s’épanouissent en toute tranquillité puisqu puisque les Tahitiens vivent en harmonie avec la nature et ne cherchent donc pas à la détruire. Les Tahitiens estiment que tous les Hommes existants sur Terre sont « identiques » (123-24) « Vous êtes deux enfants de la nature… h. Cette métaphore veut dire que les Tahitiens et les Occidentaux viennent tous deux du même endroit : du ventre de leurs mères.
Cela revient à dire qu’ils viennent de la nature car la reproduction est un phénomène naturel. De plus les Tahitiens sont respectueux de la nature (1,35-36) « Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons. Cela signifie que les Tahitiens ne répondent pas à l’envie de posséder quelque chose mais à un besoin. C’est-à-dire que pour les Tahitiens les objets de valeurs comme l’or ou les pierres précieuses qui sont si importants pour les occidentaux ne valent rien puisqu’ils ne sont d’aucune utilité matérielle.
Finalement, à Tahiti la nature a pu conserver ses « droits » uisque les Tahitiens la laissent prospérer et s’épanouir sans chercher à la « contrôler ». Grâce à cette harmonie avec la nature, les hommes sont heureux (1. 2-3) « nous sommes innocents, nous sommes heureux… ». C’est un parallélisme avec un rythme binaire. Cela accentue la de façon méliorative la perception des mœurs tahitiennes. Tahiti n’ayant jamais été envahie jusqu’à l’arrivée des Français, les Tahitiens pouvaient faire ce qu’ils désiraient (1*9-10) « Nous sommes libres… Y.
Les Tahitiens ont toujours été libres mais quand les Français arrivent, I PAG » 1 Les Tahitiens ont toujours été libres mais sommes libres… quand les Français arrivent, leur liberté est dangereusement remise en cause et donc pour eux qui n’ont jamais eut à faire face à cela, c’est un grand bouleversement. Les Tahitiens pensent que leurs mœurs sont plus honorables que celles des Occidentaux (130-35) « Nous avons respecté notre image en toi. Laisse-nous nos mœurs ; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons plus troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. ?. Les Tahitiens estiment que leurs mœurs sont plus respectables ar elles ne détruisent rien et ne causent aucune peine comme celles des Occidentaux. « … troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. » est une antiphrase qui signifie que la « vrai » intelligence appartient aux Tahitiens et donc qu’au contraire la « fausse » intelligence appartient à Bougainville et donc aux Occidentaux. Ils ne veulent donc pas échanger leur vrai » intelligence contre la « fausse n.
Au final, les mœurs des Tahitiens n’ont rien à envier à celles des Occidentaux puisqu’elles amènent félicité et paix. Leurs valeurs e la morale sont supérieures à celles des Occidentaux. Les Tahitiens sont égaux entre eux par rapport aux biens matériels (1,4-5) « Ici tout est à tous Les Tahitiens se moquent de la propriété, de posséder quelque chose. Ils préfèrent partager avec tous le monde, c’est du collectivisme. Ainsi aucun des Tahitiens n’est laissé PAGF30F11 partager avec tous le monde, c’est du collectivisme.
Ainsi aucun des Tahitiens n’est laissé par rapport à son voisin puisqu’ils partagent tous. D’ailleurs cet extrait est un parallélisme et une répétition qui dénonce la propriété qui n’existe pas dans la nature. La notion de familles n’existe pas (1,5-6) « Nos filles et nos femmes nous sont communes ; tu as partagé ce privilège avec nous Les idées de mariage et de couple n’existent pas. L’accouplement et la reproduction existent mais elles ne sont pas exclusives. C’est-à-dire que tout le monde peut s’accoupler avec tout le monde, ce qui crée beaucoup de mélange et d’inceste.
La générosité des Tahitiens est telle qu’ils partagent même avec des étrangers sans arrières pensées. D’ailleurs les Tahitiens, contrairement aux Occidentaux, ne cherchent pas à conquérir de nouveaux territoires (l. 14-16) « Si n Tahitien débarquait un jour sur vos côtes, et qu’il gravât sur une de vos pierres ou sur l’écorce d’un de vos arbres : ce pays est aux habitants de Tahiti, qu’en penserais-tu ? ». Les Tahitiens se contentent de ce qu’ils ont et ne cherchent pas à être supérieurs aux autres ni à les réduire en esclaves.
La question rhétorique du vieillard accentue le fait qu’il veut que Bougainville réfléchisse à ses actes. C’est du registre polémique, le vieillard s’indigne du fait que les Occidentaux prennent leurs terres sans leur accord. Et l’exemple donné précédemment par le vieillard ne sert qu’? enforcer le fait que les Occidentaux ne possède PAGFd0F11 précédemment par le vieillard ne sert qu’à renforcer le fait que les Occidentaux ne possèdent pas Tahiti. Les Tahitiens considèrent que tous les Hommes sont égaux (l. 22-23) « Le Tahitien est ton frère…
Cette métaphore montre que les Tahitiens et les Occidentaux sont pareils, donc il n’y a pas de raisons pour que l’un soit supérieur à fautre et pour que l’un tue l’autre puisqu’ils sont « frères » : que ce soit aux Tahitiens ou aux Occidentaux, il ne leur viendrait pas à l’idée de tuer leur propre frère, qu’il y ait des liens du sang ou non. En définitive les Tahitiens sont égaux entre eux à tous points de vue puisque leur société est basée sur le partage d’absolument tout. La société des Tahitiens est paradisiaque, utopique grâce ? leur communion avec la nature, leurs mœurs et leurs égalités.
Cependant, lorsque les Occidentaux sont arrivés, ils ont apporté en même temps beaucoup de malheurs que les Tahitiens ne connaissaient pas. C’est ce que nous allons voir dans la deuxième partie. L’un des malheurs que les Occidentaux ont amené est l’esclavage (1,10-11) « et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de otre future esclavage. Tu n’es ni un dieu, ni un démon : qui es-tu donc, pour faire des esclaves Les Occidentaux ont fait de Tahiti une colonie française et par la même occasion, ils ont capturé les tahitiens pour faire d’eux des esclaves. ? Tu n’es ni un dieu, ni un démon » est une antithèse, en disant cela le vieillard montre que Bougainville et les Occidentaux s 1 Bougainville et les Occidentaux ne sont que des Hommes et donc que rien ne les autorise à réduire les autres peuples en esclavage ni a remplacer leurs symboles (religieux) par les leurs. Les Occidentaux pensent que l’esclavage est une pratique égitime (1. 19-20) « tu n’es pas esclave : tu souffrirais plutôt la mort que de l’être, et tu veux nous asservir ». Les Occidentaux pensent que l’esclavage a « toujours » existé.
Ils pensent qu’? chaque conquête, ils doivent soit tuer le peuple habitant la terre qu’ils convoitent soit le réduire en esclavage. Cependant, ils ne peuvent pas comprendre que c’est monstrueux de faire subir les traitements qui vont avec l’esclavage à d’autres hommes car ils n’ont jamais été esclaves. Ils ne peuvent donc pas comprendre mais puisque les Hommes sont tous pareils, leur instinct les ousserait à se battre jusqu’à la mort pour éviter ces traitements, c’est ce que signifie cet extrait. Les Occidentaux considèrent les Tahitiens comme des chiens (l. 1-22) « Celui dont tu veux t’emparer comme de la brute… ». La brute » signifie « le chien Cet animal est le meilleur ami de l’Homme et son plus fidèle serviteur. II obéit sans broncher, est très fidèle et cherche à tous prix à aider ou défendre son maître. C’est pour cela qu’il a été utilisé dans cet extrait: les Occidentaux voudraient que les esclaves soient comme des chiens, fidèles et obéissants mais les Tahitiens ne sont pas des chiens donc 1 esclaves soient comme des chiens, fidèles et obéissants mais les Tahitiens ne sont pas des chiens donc ils se défendent.
L’utilisation du verbe « vouloir » renforce le fait que les Tahitiens ne sont pas des animaux car « vouloir » ce n’est pas « pouvolr On voit, à travers cet extrait qu’il y a une résistance du côté des Tahitiens. D’ailleurs, cette impression de résistance est accrue (1. 28•30) « t’avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? Cette question rhétorique nous montre à quel point les traitements qu’infligent les Occidentaux aux Tahitiens sont njustes, elle est de l’ordre du registre polémique.
Le vieillard s’indigne du fait que les Occidentaux traitent les Tahitiens comme des animaux alors que quand ils sont arrivés, ils ont été accueillis respectueusement et chaleureusement. Finalement les Occidentaux ont instauré l’esclavage à Tahiti et donc ont fait subir tous les horribles traitements qui vont avec aux Tahitiens. Les Occidentaux ont amené la violence à Tahiti (1,6-9) « … et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues. Elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu féroce entre les leurs.
Elles nt commencé à se hair ; vous vous êtes égorgés pour elles ; et elles nous sont revenues teintes de votre sang… On peut volr la violence au niveau de son champs lexical péjoratif : « fureur « féroce « hair « égorgés » et « sang » qui accentue l’impression d’horreur que dégage les paroles du vieillard. « Elles sont devenus PAGF70F11 accentue l’impression d’horreur que dégage les paroles du vieillard. « Elles sont devenus folles » et « tu es devenu féroce » est un parallélisme qui sert à montrer la bestialité des Occidentaux qul « transforment » les autres peuples pour qu’ils eur ressemblent.
De plus, cet extrait met en évidence les différences qui existent entre les deux civilisations au niveau du couple : les Occidentaux pensaient que le partage des femmes était une chose horrible et contre-nature et donc que les Tahitiens vivaient avec des mœurs horribles. Ce passage montre que les Occidentaux n’apportent que la violence et la terreur car avant qu’ils n’arrivent les femmes vivaient en paix. Mais après, elles sont devenues « folles » et habitées par la haine. Les Occidentaux ont écrasé les Tahitiens grâce à leur supériorité technologique et non grâce à leur intelligence (l. -17) « Tu es le plus fort ! -et qu’est-ce que cela fait ? Le vieillard s’exclame sur la supériorité technologique des Occidentaux, il reconnaît que ceux-ci sont plus forts car plus habitués à faire la guerre et donc à développer de nouvelles armes. Cependant la question rhétorique qui suit montre que le vieillard s’en moque car, moralement, ils sont plus faibles que les Tahitiens. Cet extrait fait parti du registre polémique, le vieillard attaque violemment Bougainville en lui montrant que même si les Occidentaux sont supérieurs technologiquement, il n’en est rien moralement.
Quand les Occidentaux sont arrivés à Tahiti, ils ont fait une B1 technologiquement, il n’en est rien moralement. série de choses horribles (1. 25-28) « Tu es venu ; nous sommes nous jetés sur ta personne ? Avons-nous pillé ton vaisseau ? Tavons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? ». Dans cet extrait le vieillard fait implicitement la liste des choses monstrueuses qu’on fait les Occidentaux aux Tahitiens sous la forme de questions rhétoriques, c’est encore du registre polémique. Le vieillard s’indigne et dénonce l’horreur des actions des Occidentaux.
Nous percevons cette indignation par les ermes péjoratifs « jetés « pillé » et « flèches » qui font partis du champ lexical de la guerre. En définitive, les Occidentaux ont seulement réussi à apporter la haine, la violence et l’horreur à Tahiti. Les Occidentaux sont des voleurs (LI -2) « Et toi, chef des brigands qui t’obéissent… h. « Chef des brigands » est une périphrase pour désigner Bougainville qui n’a aucun remord à laisser ses hommes piller Tahiti de même que l’interpellation « Et toi » qui accentue ce fait. Les Occidentaux s’approprient les terres des autres peuples sans aucune justification (l. 2-14) « Orou ! oi qui entend la langue de ces hommes-là, dls-nous à tous, comme tu me l’a dit à moi- même, ce qu’ils ont écrit sur cette lame de métal : Ce pays est à nous. Ce pays est à toi ! et pourquoi ? parce que tu y as mis le pied ? b. « Lame de métal » est une périphrase pour désigner une épée, elle sig « Lame de métal » est une périphrase pour désigner une épée, elle signifie que les Occidentaux se sont approprié Tahiti par la force. Quand le vieillard appelle Orou, c’est comme s’il se mettait à la place d’un avocat qui appellerait un témoin à la barre pour témoigner.
Cela renforce le fait que le discours du ieillard ressemble à un plaidoyer. De même que les nombreuses questions rhétoriques qui font partis du registre polémique dont le but est d’attaquer des idées ou des personnes ou des institutions sur un ton violent et de faire partager la colère et l’indignation de l’auteur du discours. Les Occidentaux ont volé les terres des Tahitiens en guise de représailles (1. 17-19) « Lorsqu’on t’a enlevé une des méprisables bagatelles dont ton bâtiment est rempli, tu t’es récrié et tu t’es vengé ; et dans le même instant tu as projeté au fond de ton cœur le vol de toute une contrée !
Cet extrait signifie que es Tahitiens volent dans les bateaux des Occidentaux et qu’en guise de vengeance, les Occidentaux les tuent. Cependant les Occidentaux volent les terres des Tahitiens donc le vieillard pose implicitement la question suivante : qui est le plus valeur des deux peuples ? Cette question posée implicitement est accentuée par les mots « méprisables bagatelles »et « toute une contrée le vieillard minimise ce que volent les Tahitiens pour montrer l’énorme différence qu’il y entre ce que dérobent les Tahitiens et ce que volent les Occidentaux. Comme les Occidentaux se croient supérieurs a 11