Commentaire Hugo Mors

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En effet on peut observer un effet de surprise par l’utilisation du passé simple : « je vis », mais qui est vite éclipsée par « cette » qui montre la reconnaissance immédiate. On voit aussi que la mort nous est présentée à travers l’allégorie très répandue de la faucheuse. De plus, cette mort est constamment présente, comme nous le montre l’utilisation de l’imparfait. On peut voir ensuite que la mort a un passage impitoyable : « tout était sous Commentaire Hugo Mors Premium gy Xavier-CharIes wapia 2E, 201 S 4 pages Victor Hugo est le chef de file du mouvement romantique.

Le recueil Les Contemplations, est construit en deux parties, séparées par une date, le 4 septembre 1843, jour de la mort accidentelle de sa fille. La première partie, « Autrefois est consacrée aux poèmes du bonheur, la seconde, d’où est tiré Mors, est plus penchée sur la mort et la destinée humaine. Le poème Mors montre le triomphe de la mort par la description dune atmosphère d’apocalypse. Le poème met en jeu deux sensations. D’une part la sensation visuelle, développée dans les 10 premiers vers, introduite par « je vis » et d’autre part a sensation auditive développée à partir de « crier ».

En quoi cette longue hypotypose forme-t-elle un mémento mori ? On se Sni* to View Swipe to page penchera d’abord sur douleur et d’incompr ens Tout d’abord, on pe le poème. e, puis sur un cri de orie de la mort dans sous ses pieds deuil, épouvante et nuit », cela montre sa toute puissance. On peut aussi observer la présence d’un champ lexical de l’obscurité : « noir squelette », « dans l’ombre’ ainsi que des dégradations visuelles et olfactives : « elle changeait en désert Babylone », « les roses en fumier, les enfants en oiseaux », « l’or

Il y a aussi présence de verbes d’actions avec un en cendres… double sens de ces derniers : « moissonnant et fauchant ». On peut voir aussi une métaphore filée du champ, vers 1 et 2 où on peut l’associer au champ de bataille. Enfin on peut voir qu’il y a une vision sonore de cette apocalypse. Tout d’abord on peut remarquer une harmonie des sons en « s », en if » et en « ch » qui sont développés tout au long de la pièce, ce qui peut évoquer constamment le sifflement sinistre de la faux : « faucheuse », « champ », « moissonnant », ‘fauchent », « triomphaux » ou encore « échafaud ».

On peut aussi assimiler les mots « crépuscule », « ombre », « dirait », « tremble », « recule » comme ceux qui nous font entendre le frisson de la peur. Mais maintenant cette vision apocalyptique laisse place à un cri de douleur et d’incompréhension. On observe d’abord une expression très lyrique de la douleur. On voit d’abord des manifestations de peur et de souffrance : « un troupeau frissonnant », « les peuples éperdus » ainsi que des visions d’horreur qui montrent un champ lexical assez développé : « doigts osseux’, « noirs grabats », « linceuls’ ou encore PAG » OF d