Commentaire de texte Descartes
Explication de texten Discours de la méthode, Descartes Cet extrait est tiré de l’ouvrage Discours de la Méthode écrit par René Descartes, philosophe du XVIIe siècle. Descartes dans ce texte soulève l’idée que l’homme risque d’être dans un perpétuel état d’insatisfaction s’il souhaite sans cesse désirer l’impossible, bien qu’il s’interroge aussi de savoir s’il est possible de maîtriser ses désirs. 0 Dans un premier temps, Descartes présente sa troisième maxime, où il dit qu’il faut p g s’habituer à considér nous comme non désirables et donc ? plus que ce qui est possible.
Dans un se dépendent pas de irs pour ne désirer r comment par l’usage de sa volonté toujours associée à l’entendement la réalisation du bonheur est possible. Dès la première ligne, Descartes expose l’objet de sa maxime dans un système de comparaison. Une maxime est une règle que l’on se donne pour diriger son action et ne pas être le jouet des circonstances extérieures. En effet, il énonce ce qu’il faut faire en l’opposant à ce que l’on est tenté de faire.
Cette maxime consiste a «se valncre» a se maîtriser sois même plutôt qu’essayer de changer ou de se battre contre «la fortune», le hasard heureux ou malheureux qui ne dépend pas de moi. Prétendre maîtriser la chance cet «heureux» hasard de circo circonstance est une entreprise Impossible puisque le propre du hasard est d’échapper à toute loi. Si je parviens à cette victoire sur moi même mes désirs seront ceux qui sont conformes à l’ordre du monde et je serais libérée des désirs ordinaires de gloire ou d’argent.
L’auteur poursuit sa maxime en employant l’adverbe «toujours» rappelant le fait que cette maxime est un devoir de chaque instant, elle doit stabiliser le rapport de l’individu avec le monde extérieur et la fortune. Nous sommes facilement détournés de cette ligne de onduite par la force des préjugés et le cours ordinaire de la VIe. Ainsi le rapport ? l’extérieur doit être définie ainsi: il faut «changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde». Cordre du monde est le domaine de ce qui ne dépend pas de moi et que je ne pourrai jamais posséder.
Les désirs au contraire sont le fruit de notre conscience. Ainsi Descartes affirme qu’il faut privilégier un travail sur notre conscience plutôt que s’obstiner de changer ce qui est inchangeable. Il ne s’agit pas en effet de se contenter d’agir sur «ce qui dépend de nous» mais aussi sur les «choses extérieures». Mais avons-nous un pouvoir sur nos désirs? Selon Descartes, nous en avons la possibilité. En effet, le désir n’est autre qu’une pensée, la prise de conscience du manque de quelque chose. Or, la pensée permet à l’individu de se représenter lui même.
Elle lui permet donc de devenir l’origine de ses actions, de d 2 se représenter lui même. Elle lui permet donc de devenir l’origine de ses actions, de décider de faire telle ou telle action selon si elle correspond ou non à une représentation qu’il se fait de lui même. Ainsi devenir maître de ses actions ne dépend pas de lui, puisque la pensée est ce qu’il a et qui st propre à lui et qui ne peut se détacher de lui. Cependant Descartes ne dit pas que le contrôle complet de ses désirs peut être atteint immédiatement.
Cela demande un travail sur soi-même, il faut «s’accoutumer à croire» en son pouvoir, s’habituer à cette nouvelle manière de pensée. Descartes énonce par la suite les conséquences du suivi de sa troisième maxime lorsque l’on fait de «notre mieux» c’est à dire faire un travail sur nos pensées puisque c’est la seule chose sur laquelle l’homme ait un pouvoir conséquent en s’habituant à juger chaque chose qui nous entoure, chaque «choses extérieurs» que l’on peut osséder ou non et considérer que tout ce qui ne dépend pas de nous est impossible, on pourra ne désirer que ce qui pourra réussir.
En effet, je ne peux pas décider de l’issus, elle est imprévisible, mais je ne peux décider des moyens de ma «résolution» la fermeté de ma volonté. La faute ne réside pas dans le résultat de l’action mais dans la force de l’exécution, dans le passage de l’acte. Autrement dit pour avoir un effet sur les choses qui me sont extérieurs mais que je désire acquérir, je dois d’abord m’interroger sa 3 sur les choses qui me sont extérieurs ais que je désire acquérir, je dois d’abord m’interroger sans me mentir sur mes dispositions réelles.
II faut donc bien juger de ce est possible ou non. a Dès lors, nous habituer à bien juger, nous ne pensons plus ? désirer les choses impossibles et par conséquent nous ne ressentons aucun sentiment d’échec puisque tout ce que nous avons entrepris a réussi. Nous évitons ainsi le sentiment d’impuissance et de frustration, où la tristesse qui découle de l’échec. Cette règle pratique ne se base pas sur un savoir, une science mais toutefois Descartes affirme que son suivi est justifié parce qu’il lui semble ermettre le bonheur.
Descartes va alors expliquer pourquoi savoir exactement ce qui est en notre pouvoir ou non permet le bonheur. Pour commencer, d’après Descartes « notre volonté se porte ? désirer Le désir est donc un mouvement de la volonté, le désir c’est la volonté d’avoir un objet. Mais vouloir ce n’est pas avoir, pour avoir il faut pouvoir. Cest pourquoi la volonté est « naturellement » guidée par notre entendement, notre bon sens. L’entendement se base sur le savoir.
Ce savoir étant limité l’individu dès lors qu’il ne comprend pas comment réussir une chose sait qu’il st sorti des limites de son entendement et donc que la chose qu’il veut entreprendre est impossible. Par conséquent, le désir, bien qu’il soit quant à lui illimité ne peut pas porter sur tout puisque la volo 4 conséquent, le désir, bien qu’il soit quant à lui illimité ne peut pas porter sur tout puisque la volonté est guidé par l’entendement.
Ainsi c’est grâce à cette alliance de la volonté et de l’entendement, que la maitrise des désirs devient possible si et seulement si au préalable l’individu sait ce qui lui est possible ou non de réussir. Or les « biens qui sont hors de nous » sont souvent hors de notre ouvoir dans la mesure ou nous n’en sommes pas les auteurs. Par conséquent, l’entendement considérera tous les biens qui nous sont extérieurs à nous de la même façon, c’est- à-dire comme des choses sur lesquelles nous n’avons aucune action.
Ainsi, nous ne ressentirons aucun regret face à la fois à ce que nous n’avons plus, que face à ce que nous n’aurons Jamals. En conséquence, même un membre de la noblesse qui depuis son enfance a été habitué à une vie confortable , n’éprouvera pas de sentiment de manque à l’égard des biens dus ? sa naissance si un jour ceux-ci devaient disparaître et être mpossible à récupérer. En fin de compte, il ne désirera pas plus sa vie passée que celle qu’il n’a Jamals eu comme par exemple être le «roi de Chine ou du Mexique».
A la fin lorsque nous nous serons accoutumés à cette attitude nous ferons de « nécessité vertu » en acceptant la nécessité, en ne désirant plus l’impossible, cesser de ressentir de l’amertume à ne pas posséder l’objet de son désir. Dès lors, grâce à cette maitrise des désirs S à ne pas posséder l’objet de son désir. Dès lors, grâce à cette maîtrise des désirs possible par un examen critique de chacun des objets de os désirs, cela nous permet d’éviter la dépendance aux conditions extérieures, de ne plus être tributaires du cours des choses.
Limiter ses désirs, c’est être donc plus libre. Ainsi, même le prisonnier sera heureux Sil règle ses désirs sur l’accessible, s’il ne désire pas la liberté impossible. Descartes donne donc une clé pour accéder au bonheur: on y accède non pas en désirant contre l’ordre du monde, pas plus qu’en renonçant à tous ses désirs, mais en ne désirant que ce que l’on sait pouvoir obtenir. En effet, lorsqu’on ne veut que ce que l’on peut, on peut tout ce que Fon veut.
Descartes montre dans cet extrait que le désir et son objet peuvent être inspectés par l’entendement et être réglés par la volonté puisque le désir est de l’ordre de la pensée du sujet. par conséquent, nous pouvons éduquer nos désirs, les maîtriser et ainsi nous défaire des désirs impossibles, du désir des biens extérieures hors de notre portée et ainsi atteindre un état de contentement. Mais, la limite entre le possible et l’impossible amènerait à penser que peut-être ne désirer plus que ce qui nous semble possible serait devenir passif face à ce qui nous entoure, diminuer nos possibilités de progresser.