Commentaire Compos Lettres Persannes

essay B

Lettres persannes (1721) Introduction Montesquieu (1689-1755) : magistrat et écrivain français ; voyage beaucoup. Lettres persanes : roman épistolaire publié en 1721 anonymement, relatant le voyage en Europe de deux persans Uzbeck et Rica. Leurs aventures se déroulent de 1712 à 1720 (règne de Louis XIV jusqu’en 1715 et régence de Philippe d’Orléans de 1715 ? ors à 1715. Ils quittent la rse opinions politiques e Dans ce extrait, Uzbe étonnés.

Cet étonne n dure de 1712 parisiens, leurs France, ils sont très Montesquieu de ouligner des aspects critiquables de la société : le mode de vie des parisiens, le pouvoir royal et du pape qui sont jugés excesslfs. Annonce des axes : Une lettre écrite à l’oriental (permet l’expression de l’étonnement) Critique de la société française Commentaire . Comparaison entre Paris et Ispahan (hauteur des maisons). Allusion au Mthme de vie en Perse : les voitures lentes d’Asie ; le pas réglé de nos chameaux.

Le roi est « un grand magicien » : connotation orientale. Ces références servent à donner une apparente réalité à la lettre our capter l’attention du lecteur (attrait de l’Orient, de l’inconnu), en rendant la lettre plus attrayante. Permet surtout d’introduire un regard neuf et extérieur sur le mode de vie des européens (voir Relativiser la position de l’Occident qui se considérait alors comme la référence unique : notion de tolérance : ici, c’est la Perse qui est la référence et non l’Europe.

Moyen de crltiquer la société française en se cachant : échapper ? la censure. B. L’expression de l’étonnement. Sentiment dominant chez les Persans : Ligne 11 « Tu ne le croirais pas peut-être ». Ligne 24. « Je n’ai eu à peine que le temps de m’étonner ». Ligne 39 : « ce que je te dis de ce prince ne doit pas t’étonner ». Comparaisons qui vont de l’inconnu au connu (périphrases) : « Six ou sept maisons baties les unes sur les autres » = les immeubles. « Un grand magicien » le Roi. « Un autre magicien, plus fort que lui’ – ‘ _ le pape.

Souligne son ignorance en ce qui concerne les moeurs parisiennes, en insistant sur la brièveté de son séjour : « Nous sommes à paris depuis un mois », « Ne crois pas que je puis rièveté de son séjour : « Nous sommes à Paris depuis un mois », « Ne crois pas que je puisse, quant à présent, te parler à fond des moeurs et des coutumes européennes : je n’en ai moi-même qu’une légère idée » Permet à Montesquieu de se détourner de la réalité. Cette remarque est faite juste avant de commencer à parler du Roi, ce qui va amener surprise et incrédulité, d’où l’ironie.

Il) Une critique détournée de la société française On parle tout d’abord des moeurs, de la crédulité, puis du Roi, et enfin du Pape. A. Tout d’abord, critique de la ville et des parisiens. Sur un ton de fantaisie et d’humour. Exagérations nombreuses : « si hautes », « extrêmement peuplée », « je n’ai encore vu marcher personne », « je suis plus brisé que si j’avais fait dix lieues ». Champ lexical du mouvement, de la confusion : « un bel embarras , ‘ils courent, ils volent », « mouvement continuel ». Comique de farce, gestes mécaniques (env. lignes 16 à 20).

Tout cela dénonce une vie trop agitée, la brutalité, le manque de courtoisie (« les coups de coude »), leur mode de vie en général B. Critique du Roi. Le roi est décrit comme un manipulateur : critique du pouvoir royal de ‘époque : l’absolutisme (on est pendant le règne de Louis XIV) : « il exerce son emprise sur l’esprit même des sujets »; « il les fait penser comme il veut »‘ « il n’a qu’à leur persuader »; *AGF 3 rif s sujets »; « il les fait penser comme il veut »; « il n’a qu’à leur mettre dans la tête » La construction répétitive  » Si il n’a qu’à » montre l’emprise du roi sur ses sujets.

Le système absolutiste est visé, plus que la personne du Roi : ritique de la politique guerrière de Louis XIV : « entreprendre de grandes guerres ». « grande farce et puissance qu’il a sur les esprits » : ce qui le fait qualifier le Roi de « magicien » (terme dévalorisant). Vocabulaire du pouvoir : « empire, esprit, pouvoir, persuader, force, pulssance, convaincre’ C. Critique de la crédulité des sujets. « la vanité des sujets » : soumis au Roi. « les titres d’honneur à vendre » : charges conférant la noblesse qui pouvaient s’acheter (aucune valeur réelle) : « prodige de l’orgueil humain ». ls le croient », « ils en sont aussitôt convaincus » montrent leur crédulité. Il présente comme absurde et ridicule la guérison des écrouelles par le Roi : « il les guérit de toutes sortes de maux en les touchant » (allusion au sacre). D. Critique du Pape. Dénonce une hiérarchie dans la manipulation : le Pape manipule les sujets : « il y a un autre magicien, plus fort que lui (le Roi), qui n’est pas mons maitre de son esprit qu’il l’est lui-même de celui des autres » : montre le pouvoir de la religion sur les esprits ? cette époque. Les rites religieux sont visés. Cest pour PAGF