COMMENTAIRE ARGUMENTER

essay A

Commentaire Introduction Ronsard, fils d’un chevalier, est né en septembre 1524 dans le Château de la Possennière, près de Vendôme. Pierre de Ronsard est une figure majeure de la litterature poétique de la Renaissance. Il est d’abord page de beaucoup d’aristocrates, dont le fils du roi François Ier. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l’ambassadeur Lazare de gaif; mais une grave maladie le rend à demi-sourd; il doit donc réorienter son avenir.

Il fréquente des poètes, des umanistes, des clercs, des gens de caur; il y participe activement à la vie des premiers poésie et de musiqu inspirée de l’antiquit de la mythologie. Il p décembre 1585. Sni* to View nextÇEge ‘Académie de ut une poésie es qu’au niveau nsard meurt le 27 Nous sommes en présence d’un sonnet r gulier. Il se compose de 6 tercets pour le mètre est l’octosyllabe. La disposition des rimes dans les 6 tercets est plate. Nous avons une longue phrase qui occupe les deux premiers tercets, ensuite une phrase qui occupe le 3ème tercet et une autre phrase qui occupe le 4ème tercet.

Et enfin une dernière qui occupe le 5ème et 6ème tercet. Dans les deux premiers tercets nous avons l’éclat de la jeunesse de la jeune fille ainsi que la manifestation du sentiment amoureux Swipe to View next page amoureux. Ensuite dans le 3ème et 4ème tercet, nous avons la constatation du dégât du temps (vieillesse). Et enfin dans les deux derniers tercets, le poète lui conseil de profiter de sa jeunesse. Le thème du poème est donc bien l’amour. On pourrait se demander comment Ronsard va entreprendre sa poésie afin de nous en montrer les qualités amoureuse à l’égard de la femme u’il aime.

Pour y répondre nous verrons dans un premier temps l’éloge de la beauté de la femme et ensuite une œuvre galante de séduction. l- Eloge de la beauté de la femme a) Métaphore de la fleur La femme est désignée par le terme « Mignonne » au vers 1, au vers 7 et au vers 12. Ensuite le reste des vers renvoie eux ? la rose au vers 2 et 3 « qui ce matin avait déclose, sa robe de pourpre au soleil La description de la « robe » au vers 3 avec les détails des « plis de sa robe pourprée » au vers 5 renvoie aux parures de la femme.

On peut donc bien voir ici que la femme st décrite par le poète comme étant une rose. Il fait donc ici une métaphore filée de la femme. De même, au vers 6 « teint désigne bien une femme puisqu’il s’agit d’une particularité humaine. La fleur à des attitudes humaines « ses beautés laissé choir » (vers 10) nous avons donc Ici une personnlfication. L’apparition de la fleur « ce matin avait déclose » (vers 2), « une telle fleur ne dure, que du matin jusques au soi ! » (vers 12-13), en montre une apparition ensorcelante. ?rotisme léger qui prend soir ! » (vers 12-13), en montre une apparition ensorcelante. ?rotisme léger qui prend tout son sens quand va s’affirmer de plus en plus l’assimilation entre la jeune fille et la rose (couleur de la rose) qui évoque la couleur de l’amour et symbolise entre autres la sensualité, l’amour-passion. La jeunesse de la fleur est également évoquée par une indication temporelle « ce matin », qui connote la nouveauté, la fraîcheur en même temps que la beauté. C’est une femme magnifique, charmeuse qui apparait pour ensuite disparaitre.

Le poète est tout de suite sous le charme, il est dévoré par la passion. Le poète célèbre la beauté de la rose t à la fois celle de la femme. Cest en la comparant à une fleur qu’il l’invite à l’amour,’ mais cette invitation par l’éphémerité de la beauté marque plus un empressement qu’une invitation. Il la convint plus qu’il ne la persuade. b) Description de la rose Le poème insiste sur les qualités de la rose, ayant une beauté naturelle au vers 3 « Au soleil ». Comme nous pouvons le voir il n’y a pas d’exagération sur la beauté de la rose.

La couleur de la rose au vers 3 « pourpre » représente un rouge sombre. Cela nous laisse imaginer à qu’elle point elle peut être majestueuse et hatoyante. Sa robe éclate à la lumière « sa robe de pourpre au soleil » (vers 3). Sa robe de pourpre et sa robe pourprée »: métaphore qui assimile les pétales de la fleur à la robe: ayant pour fonction d’habiller, mettre en valeur la beau pétales de la fleur à la robe: ayant pour fonction d’habiller, mettre en valeur la beauté.

Au vers 6 c’est la femme qui est comparé à la fleur, donne l’impression que la femme est réduite au rang d’objet. La rose signe de l’éphémère apparait comme un prétexte de leçon. c) La fuite du temps (déclin de la beauté) La personnification de la fleur est en confrontation avec une double menace : tout d’abord avec l’idée d’un renouvèlement naturel de la fleur et qui renvoie également à la femme dont la beauté seras remplacer par celle d’une autre (vers 9). Donc ici nous pouvons voir que la beauté de la fleur et de la femme est éphémère.

Cest donc la dispa ition de la beauté « ses beautés laissé choir » (vers 9). Donc le poète veut nous montrer que la beauté ne dure pas, elle défile comme le temps qui s’écoule « Puisqu’une telle fleur ne dure que du matin jusques au soir ! ? (vers 12). Donc ici le poète nous montre la beauté, l’élégance, les couleurs de la fleur et par conséquent de la femme. La fleur ressemble à la femme jusqu’à sa fin tragique, c’est-à-dire la mort de sa beauté « comme à cette fleur la vieillesse fera ternir votre beauté » vers (19-20). l- Une œuvre galante de séduction a) Invitation du poète à profiter du moment présent Le poète invite donc la femme à profiter de l’instant présent. « Allons voir si la rose » c’est une invitation bucolique, et symbolique. Notamment avec le champ lexical de la nature et du emps « En sa plus verte nou PAGF et symbolique. Notamment avec le champ lexical de la nature et du temps « En sa plus verte nouveauté » (vers 17). « Verte » représente le feuillage. C’est donc le renouvellement du feuillage.

La beauté éphémère de la fleur et par conséquent de la femme implique de profiter du moment présent « Cueillez, cueillez votre jeunesse » (vers 16). Le positionnement en fin de vers des termes « jeunesse » et « vieillesse » marque une opposition. Nous sommes dans un discours intime du poète et mélancolique au ers 7 et 9 « las » montre son amertume. b) Construction d’un discours stratégique Nous avons un changement d’énonciation, le poète avec l’apostrophe « Mignonne » ne nomme pas la femme almée.

Elle évoque seulement sa beauté, par l’adjectif substantivé qui joue le rôle d’un nom commun, seule caractérisation en fait de l’objet aimé. Ensuite l’impératif « voyez » (vers 7) qui s’adresse à la femme. « ses beautés laisser choir « (vers 9), semble vouloir dire que la fleur elle-même abandonne la lutte. Le changement d’énonciation s’adresse donc directement à la femme. La ention de « âge » au vers 14 est une composante humaine, et « fleuronne » au vers 14 nous renvoie à la fleur. La fleur est maintenant secondaire.

Ce n’est plus la fleur qui désigne la femme mais la femme qui peut se comparer à la fleur. Au dernier vers « beauté » nous renvoie non plus à seul de la rose mais ? celle de la femme c) Implication du poète La présence du poète apparaît dans le rose mais à celle de la femme La présence du poète apparait dans le poème au-delà du message amoureux. Le poète essaye de séduire la femme à travers son statut d’énonciateur. Les deux points d’exclamation au vers g et 12 ainsi, montrent la présence du poète.

Cette destruction de la beauté est due au temps qui passe, d’une « marâtre nature » (vers 10). Le poète, la rose, et la femme se trouvent impuissants devant le destin qui leur est réservé. Le poète semble connaitre d’avance le déroulement de leur destin, on est en présence d’une fatalité, car il connait déjà le destin qui les attend. On ne peut pas échapper au temps. Le poète se contente d’annoncer avec l’impératif « voyez » vers 7 ensuite au vers 13 « Donc si vous me croyez Et également en ébut de vers avec une coordination de subordination donc » au vers 13.

Nous avons aussi la répétition de « cueillez » au vers 16 qui montre que le poète cherche à nous convaincre. C’est une forme d’insistance, pour donner un conseil. Le poète met en place une certaine insistance voir même une autorité pour mettre en garde mais aussi pour séduire. Conclusion : Dans ce poème, donc, Ronsard renouvelle heureusement l’un des thèmes traditionnels du lyrisme, la fuite du temps, la fugacité de la vie. La force du poète vient du fait qu’il contrôle tout, il prévient du destin.