Comics

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Comics est le terme utilisé aux États-Unis et plus généralement dans le monde anglo-saxon pour désigner la bande dessinée. Il provient du mot signifiant « comique » en anglais car les premières bandes dessinées publiées aux États-Unis étaient humoristiques. Dans le monde francophone, le terme désigne spécifiquement la bande dessinée américaine. les comic books : périodiques de quelques dizaines de pages racontant une histoire développée, publiées dans des fascicules à périodicité régulière, apparues dans les années 1930.

Si tous les genres sont représentés, les plus connus sont ceux mettant en scène es super-héros, édités par DC Comics et Marvel Comics, qui participent du comics mainstream. Avec la naissance du comics underground dans le ce format a égaleme américaine de s’expri La bande dessinée a un art à part entière le comics alternatif sinée d’auteur di Swipelaviewn It p g reconnaître comme « graphic novel » roman graphique apparu dans les années 1 970, s’est ms ? devenir particulièrement populaire depuis les années 1990.

Forgé pour désigner des albums de bande dessinée plus ambitieux que les comic books de genre et publié par des éditeurs alternatifs, il été rapidement galvaudé et désigne aujourd’hui avant tout un format, l’album, qu’il s’agisse d’une création orig Swige to next page originale ou de la compilation de planches d’abord parues dans des comic books. Graphic novel est maintenant parfois contesté comme prétentieux. Les recueils de comic strips sont eux généralement appelé reprints ou anthology D’autre modes de publications, comme les fanzines, la small press ou les webcomics, sont également originaires des États-Unis.

En France En France, le terme « comics » est apparu assez récemment. Dans les années 1980, des éditeurs se sont mis à employer le terme « omics d’abord pour des œuvres plus mûres qui n’étaient pas dans le genre super-héros, puis pour qualifier le genre super- héros de sorte que le terme est presque devenu synonyme de « bande dessinée de super-héros ce genre étant le genre prédominant aux États-Unis. En effet, les bandes dessinées de Disney ou celles des journaux sont rarement ou jamais appelées « comics » bien qu’étant américaines.

Avec l’arrivée des bandes dessinées japonaises, appelées « manga la tendance consistant à appeler « comics » la bande dessinée américaine de genre s’est renforcée. Origines En 1842 paraît aux États-Unis une édition pirate de la bande dessinée Les amours de M. Vieux-bois de Rodolphe Tôpffer[P 1] qui est suivi par la publication des autres œuvres de cet auteur, toujours sous formes d’éditions pirates[l]. Des artistes américains ont alors l’idée de produire des ouvrages semblables.

Journey to the Gold Diggins by Jeremiah Saddlebags de James A. et Donald F. Read est en 1849 la première band 2 Gold Diggins by Jeremiah Saddlebags de James A. et Donald F. Read est en 1849 la première bande dessinée américaine[S L’essor de la bande-dessinée doit attendre cependant plusieurs nnées, quand les journaux commencent à se faire une concurrence acharnée et que pour attirer le lecteur les magnats de la presse William Randolph Hearst et Joseph Pulitzer décident de publier des bandes dessinées dans leurs journaux[2].

De nombreuses séries importantes voient alors le jour et la grammaire de la bande dessinée se met en place. En 1894, Joseph Pulitzer publie dans le New York World le premier strip en couleurs, dessiné par Walt McDougall[D 1]. La même année, dans le New York World, Richard F. Outcault propose Hogan’s Alley et Le 25 octobre 1 896, le personnage principal de cette série, le Yellow Kid, prononce ses premières paroles dans un phylactère Les histoires de quelques cases disposées horizontalement sur deux bandes ou une page s’imposent rapidement : c’est le début des Comic strips[n 1].

En 1897, Rudolph Dirks crée dans American Humorist, supplément hebdomadaire du New York Journal, The Katzenjammer Kids. Très vite, Dirks utilise des bulles et sa série de bande dessinée devient la première à utiliser systématiquement la narration linéaire)[A 1]. À partir du 24 septembre 1905, Winsor McCay publie Little Nemo in Slumberland dans le New York Herald de Pulitzer[HA 1]. 3