Combat de nègres et de chien, Koltès, Partie 1
Combat de nègre et de chiens, partie 1 Combat de nègre et de chiens, Koltès, Partie 1 Introduction : Cette pièce, créée par Patrick Chéreau en 1 983 à Nanterre, a été inspiré par les voyages de Koltès en Afrique Sub-saharienne : quelque part en Afrique de l’ouest, sur le chantier de travaux publics d’une entreprise française, un noir mystérieusement introduit, vient réclamer à Horn (chef du chantier) le cadavre de son frère mystérieusement disparu, en réalité tué par l’ingénieur de Horn, Cal, qui avoue à ce dernier Swp to page voir jeté le corps da ors Dans quelles mesure e t Nous étudierons tou abord personnages avec de classique et originale culture et mentalité africaine. ur ? nta n entre les deux puis la forme à Horn et enfin la I : è Horn a le plus de répliques mais les moins longues è Horn respecte Alboury : il le vouvoie et lui dit « monsieur » è Ily a une forme de respect mutuel mais aussi de méfiance entre les deux personnages è Horn utilise la ruse pour faire oublier le corps à Alboury et veut comprendre pourquoi Alboury s’obstine à réclamer le corps ? La question 1. 23 montre que Horn veut se rapprocher d’Alboury mais n’arrive pas à le raisonner è L’incompréhension de Horn passe par la surprise (1. 2, 3).
La vie et la mort n’ont manifestement pas les mêmes valeurs pour les européens et les afrlcains è Il devient grossier en voulant donner de l’argent à la place du corps. Il aggrave son cas è Alboury ne répond pas directement aux questions de Horn. Il est étranger dans le camp et reste donc sur la défensive è Il répond par des généralités et ne donne aucune information ersonnelle. Il ne se laisse pas attendrir et veut à tout prix le corps è La différence de cultures est soulignée dans le langage des personnages. Tous deux parlent excellemment le français è Horn utilise un langage concret alors qu’Alboury utilise un langage plus abstrait Il : è Horn pose des questions intimes, personnelles et peux discrètes typiques des occidentaux (1. 2) è Alboury y répand dans une longue tirade par un apologue (sorte de fable africaine) è Apologue est caractérisé par : un court récit ambigu, des onnecteurs logiques pour l’argumentation et un cadre spatio- temporel indéterminé è Les personnages sur le « petit nuage représentent beaucoup plus qu’eux-mêmes, ils sont symboliques è La poésie orale est enfantine. Il y a de nombreuses répétitions du verbe « dire » ainsi que du mot « nuage » (1. 24, 25) è C’est une poésie lyrique ainsi que la poési verbe « dire » ainsi que du mot « nuage » (1. 24, 25) è C’est une poésie lyrique ainsi que la poésie de la nature avec la reprise de « nuages » et « soleil » ? La figure de l’amplification est également présente : « mon frère et moi » è « les mères, les mères des mères b.
Cela montre la grandeur de la famille III : è Cet apologue est un récit symbolique avec la thématique du chaud et du froid symboliques è Le thème de la chaleur avec le soleil attirent sur quelque chose de symbolique et non pas physique è Le passage de « je » à « on, nous » inspire l’évocation d’une ethnie, d’une communauté è Ily a certains détails bizarres : le petit nuage qui prive de chaleur une petite famille è chaleur symbolique ? Alboury est sensible à son petit frère ce qui montre leur complémentarité. L’arrivé des femmes ne les désunit pas. è Le terme « clan » est une réalité et une valeur pour Alboury, qui prend ici tous son sens, contrairement à Horn è Pour Alboury, la mort n’arrête pas le temps, on continu à vivre avec les morts è Le nuage blanc peut être vu comme la présence d’une minorité blanche dans le chantier avec des travailleurs noirs è Cela peut désigner le destin qui cache le bonheur è l’apologue poétique est mystérieux