Clinique_psychiatrique

essay A

Qu’est ce qui alors permet de reconnaître la morbidité des roubles ? 1- Définition du normal : – définition statistique . Est considéré comme normal tout individu suffisamment proche de la moyenne de la population qui se distribue pour le caractère étudié selon une courbe de Gauss. – définition normative : (la norme de droit) Est normal celui qui répond à certains critères imposés de l’extérieur. Qui est l’extérieur : qui édicte la norme ? La norme est imposée par l’environnement (scolaire, familial… ). Notion de contrainte, de rapport de force.

Cela peut conduire à des « Personnalités Comme si ». Cf. H. DEUTSCH qui parle d’individus onformes ; Cf. aussi le « faux self de Winnicott » École de psychosomatique : « La pensée operatoire ». Dans la vie fantasmatique, système de défense qui utilise une adéquation trop parfaite aux exigences de l’extérieur au détriment de la vie psychique intérieure. Mais les psychologues qui expliquent et donnent la définition de la pensée opératoire, n’ont-ils pas tout simplement réussis à apprivoiser, entendre, écouter les patients?

Un moyen d’aider les patients à parler est la méthode de relaxation : à ce moment on peut se rendre compte que ces patients n’ont aucun manque en ce qui concerne eurs fantasmes , il fallait juste leur donner les moyens et le contexte afin qu’ils les communiquent. Pour être clinicien, il faut être naif il faut être dans une position où Fon peut être surpris. 2 OF surpris. – définition axiologique La norme est un idéal, une sorte d’utopie qui n’est jamais atteinte dans la réalité. Elle joue le rôle d’une force d’attraction vers une réalisation toujours meilleure.

La norme, c’est la capacité d’évoluer et de créer. – GEOPSY. COM Psychologie interculturelle et Psychothérapie Cette définition est intéressante car elle fait intervenir le temps, elle est dynamique. Deux sortes d’idéaux : idéal de groupe (définition normative) / idéal personnel (idéal du Moi). Risque tyrannique. Le normal, ce serait le fonctionnement psychique le meilleur possible en rejetant la norme extérieure à ce fonctionnement. 2- définitions : – La perlaboration : Processus par lequel l’individu intègre une interprétation et surmonte les résistances qu’elle suscite.

C’est un travail psychanalytique qui permet au sujet d’accepter certains éléments refoulés, et de se d de l’emprise de mécanismes répétitifs. Elle est dans la cure, mais plus particulièrement à l’oeuvre dans ertaines phases où le traitement parait stagner, et où une résistance, bien qu’interprétée persiste. Corrélativement, du point de vue technique, la perlaboration est favorisée par des interprétations de l’analyste consistant notamment à montrer comment les significations en cause se retrouve dans des contextes différents. Élaboration psychique : 3 OF consiste à intégrer les excitations dans le psychisme et à établir entre elles des connexions associatives. – Personnalité « Comme Si » : Terme introduit par H. DEUTSCH en 1948 pour rendre compte de tableaux cliniques particuliers. I s’agit de personnalités ne présentant pas de symptômes psychonévrotiques, ni de traits de caractère ouvertement pathologiques et dont le comportement est bien adapté aux exigences de l’environnement.

Cette apparente normalité est en contraste avec un manque d’authenticité et de chaleur, associé à une pseudo-affectivité. Le monde extérieur est posé comme tel que le sujet ne peut que s’y soumettre. La réalité fait fonction de Surmoi si bien qu’en lieu et place d’un conflit intrapsychique, c’est le conflit entre le sujet et rextérieur qui se révèle prévalent. « Faux self « (WINNICOTT) Il rend compte de certaines formes de régression dans la cure psychanalytique, et d’organisations psychopathologiques entrant dans le cadre des états limites.

Dans ses comportements et attitudes, le sujet, dés la première enfance, se soumet aux exigences de son entourage au prix d’un clivage du self qui laisse persister un vrai self archaïque, privé de moyens d’expressions et de satisfaction, non élaboré par des échanges avec l’entourage. Winnicott y voit une défense contre la partie malade de la mère, qui cherche à rendre malade l’enfant. 3 – GEOPSY. COM psycholo 4 OF E,• elle et Psychothérapie entiments de futilité, d’inconsistance, de vie, ou de rester étranger aux expériences vécues. D’où la nécessité d’aménagements techniques dans la cure psychanalytique. Article : la notion de normalité : J. BERGERET. CANGUILHEM conclue que l’homme normal est celui qui reste adapté à son milieu. FREUD : il n’existe aucun fossé fondamental entre l’individu réputé normal et le névrosé quant aux grandes lignes de la structure profonde. De même pour les psychotiques. Aujourd’hui, les psychopathologues pensent qu’un bien portant est celui * qui n’a pas rencontré de difficultés internes et externes upérieures à son équipement affectif héréditaire et acquis, à ses facultés personnelles et adaptatives. * A un jeu assez souple de ses besoins pulsionnels, de ses processus primaires et secondaires. Tient un juste compte de la réalité. Personnes stables (structures stables et définitives en soi) / personnes pseudo-normales (peu structurées, avec des aménagements contraignants qui leurs permettent de ne pas décompenser dans la dépression). La perversion : Elle n’est pas toujours sexuelle. C’est une déviation (va de pair avec la définition de la norme); quelqu’un qui obtient le plaisir rgasmique par d’autres moyens que la relation hétérosexuelle (avec d’autres moyens que la relation dite « normale » ; jusqu’où la norme va influencer les règles de la société ? donc on considérerait l’homosexualité comme une maladie). = question du normal et question de l’éthique. De même, est-il normal q euille un enfant à 59 s OF E,• point de vue biologique pour qu’elle soit enceinte ? La norme familiale : La première norme est la famille. « Heimlich » – « ce qui se fait chez nous » (il contient l’enfant). = « inquiétante étrangeté » dont parle FREUD. « Unheimlich » Il existe chez Penfant le souhait de transgresser les règles, d’échapper à la conformité.

Mais être normal, c’est aussi vouloir gagner ramour des parents et trouver sa place dans la famille ; et ceci en respectant ce que veulent les parents : interdits, idéaux, interactions. L’Idéal du Moi de l’enfant se confronte à tout ceci, alors l’enfant fait tout ce qu’il peut pour tenter d’être normal. Sujet + histoire + environnement Pour tout enfant, la norme, c’est Fidentification aux désirs des parents. La norme familiale peut être normative par rapport à la société ; ou encore athogène si elle est en décalage par rapport aux normes de la société.

Quand on nait, on a en tête trois générations. Cf. ENRIQUEZ : « le délire en héritage. L’éclosion du délire est à mettre en relation avec l’histoire ; le sujet + le symptôme sont à mettre en regard de l’histoire. L’enfant doit pouvoir mettre en cause les normes familiales : pas détruire, mais « penser autrement ». Nécessité de la parole, de la mise en mot (sinon actes). Le changement ne doit pas se 4 – GEOPSY. COM psychologie interculturelle et psychothérapie faire d’un seul coup (cf. état dépressif chez l’adolescent).

L’attachement permet la structuration : il varie progressivement mais, en énéral par paliers. 6 OF bien dans sa peau? Est- ce normal de se mettre en question, de douter de ses choix objectaux, de ses règles de conduite… ? Est-ce normal de se remettre en cause, de douter de sa propre identité, de se dire qui suis-je ? Roland BARTHES ; le sujet amoureux est traversé par l’idée d’être fou (Fragments du discours amoureux). Tous ces questionnements permettent de faire le chemin vers la psychanalyse. Cf. Joyce MAC DOUGLAS. Th REIK parle du « psychologue surpris ».

Il est Important de pouvoir être surpris. Le lieu d’interprétation, c’est uniquement dans le cabinet dans un contexte précis, chez le thérapeute, pendant la séance. Mais en société, il n’y a pas de place pour l’interprétation, sinon elle est sauvage. La pratique . Ces réflexions nous conduisent à deux tendances contradictoires. 1- : Faire disparaître toutes frontières à la pathologie I y a chez l’enfant des processus qui conduisent à des états morbides. Ces processus ne sont pas de nature très différente des processus « normaux ».

Tout le monde pourrait alors bénéficier d’une même thérapeutique (aide même pour uelqu’un qui va bien, comme pour celui qui va mal). 2- Réagir contre le danger d’extension démesurée du champ de la psychiatrie. Réaction contre le fait d’appeler les psy dés que quelque chose va mal ou ne va pas très bien. La demande de soin : On ne répond pas à une demande de soin parce que les parents le veulent. De même, est- OF sociaux. par exemple, des psychiatres sont localisés dans la région parisienne.

Un enfant qui a des difficultés dans cette région aura plus de chances d’être repéré et pris en charge qu’un enfant qui vit dans une région moins équipée en ce qui concerne la prévention t l’aide sociale. Médecins, psychiatres, psychologues doivent faire attention à être utilisés comme il faut : il doivent travailler que dans leur champ, dans les champs qui les concernent. (ex : les psychiatres russes ont été utilisés pour interner des dissidents, et les « soigner avec des neuroleptiques alors qu’il n’étaient pas malades. 5 Parfois l’enfant qui vient voir le psy n’est qu’un enfant-symptome.

La famille n’est pas capable d’aller voir le psy pour ses problèmes, alors elle envoie l’enfant sa place. Le psy doit faire attention à cela. On ne répond pas passivement à une demande de soin parce que es parents sont anxieux : le psy ne doit pas faire ce qu’on lui demande, il doit faire son métier. Détecter une maladie à son début est un acte prophylactique indissociable de l’acte thérapeutique qui s’en suit (on écoute ce qui se passe + réflexion sur le projet thérapeutique). Traiter un état dangereux pré morbide n’est un acte classable qu’en fonction de la théorie qui le supporte.

Quand un soignant est confronté et concerné par ce que demande une famille : cf. euthanasie (acte par un professionnel la mort de quelqu’un). l’orgasme est obtenu avec : – d’autres objets sexuels – par d’autres zones corporelles Quand l’orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques. Prophylaxie : Ensemble des mesures destinées à empêcher l’apparition ou la propagation d’une ou de plusieurs maladies. 1- ‘importance de l’histoire : On ne peut pas toujours mettre des étiquettes de pathologie sur une problématique : il est surtout important d’écouter l’histoire.

UMD = Unité pour Malades Difficiles (3 en France) Prendre le temps d’écouter l’histoire, la façon dont le patient raconte son histoire, c’est déjà de la clinique. Il s’agit de laisser venir l’histoire, tel que le patient nous a raconte (pas forcément dans la chronologie). Puis le clinicien doit la retranscrire chronologiquement et dans des termes cohérents ; ne pas oublier la dynamique et la façon dont le patient est capable d’évoquer son histoire (nécessité pour lui de se défendre et de laisser sous silence quelque chose). – La question de la contrainte en psychiatrie : Ex : avant, en justice, on posait un non-lieu en cas de démence, c’est à dire qu’il n’y avait pas jugement, sorte d’annulation par la société de pacte commis. Les psys doivent ainsi faire des expertises d’actes criminels ; il arrive que des cliniciens soient ‘avis contraire = difficulté de faire un diagnostic entre normal et pathologique même face à des situations difficiles. 6 E,’ un effet thérapeutique. L’état clinique du malade prime avant les questions protocolaires.

Le travail clinique est un travail individuel et institutionnel ; même le soignant en individuel appartient à un groupe (en arrière plan, l’institution existe). Il ne s’agit pas de réhabiliter la contrainte, mais c’est un acte qui peut aider un patient et qui a même un aspect humain. I s’agit de substituer une vision humaniste à une vision ségrégative ; permettre au malade de ester dans un système de relation et non pas de le laisser sédimenter dans l’isolement. Contraindre un malade, ce n’est pas altérer sa liberté. Si ron conçoit la libération du malade comme la fonction thérapeutique essentielle de la psychiatrie, on est conduit très vite à une conception de la maladie mentale qui aboutit à sa négation pure et simple » ; comme si la normalité du malade mental était simplement une influence extérieure de quelque chose qui pèse ou ne pèse pas sur lui. Si on libère le malade, on nie sa pathologie (le malade est lul- même sous la contrainte de la pathologie qui le submerge). Le malade est un être humain, mais l’être humain qu’on a prendre en charge est un malade.