Chapitre 3

essay B

Chapitre 3 : Les représentations du développement économique territorial Le développement territorial est observer l’état social, démographique, économique d’un territoire à un moment donné. Est-ce que le territoire observé va mieux ou moins bien que les autres ? une fois qu’on a fait cette première évaluation, fautre question est : Quelles sont les bases du développement économique d’un territoire ? On va observer les mêmes agrégats au niveau local qu’au niveau national.

Les agrégats vont être : le capital, le niveau de qualification de la population (de la main d’œuvre), la flexibilité du to vien « ext arché du travail Ioc d’apprécier un endroi niveau local ou régio l’âge moyen de la po Plusieurs visions exis 8 S. wp next page re, les aménités (fait PIB par habitant au , la démographie, nt territorial. Première approche : le territoire est un facteur de croissance. Dans ce type d’approche, l’enjeu principal du développement territorial va être la production.

Cette approche est tournée vers l’entreprise, vers la production. Deuxième approche : le territoire est un lieu de vie pour la population qui est bénéficiaire du développement. L’enjeu principal est les conditions de vie de la population. On va s’intéresser à la mesure du bien-être de la population. On va faire la distinction entre le « territoire facteur de production » et le « territoire cadre de vie Cela renvoie ? l’opposition entre croissance et développement. indicateur privilégié pour la première approche est le PIB par tête tandis que pour la deuxième app approche c’est l’indice de développement humain (IDH) qui est privilégié On va faire une autre distinction entre des modèles globaux (généraux) et des modèles partant d’un cas particulier. Modèle générauWglobaux : On va partir à partir d’un concept énéral pour comprendre ces questions de développement territorial. C’est une démarche basique en économie. On va retrouver la théorie de la base économique.

Modèle partant d’un cas particulier : En sociologie, on va partir d’un cas particulier pour dégager un corpus théorique mais c’est plutôt rare de faire ceci en économie. L’économie des retraités va par exemple rentrer dans un cadre spécifique. I) La région comme objet d’analyse L’économie régionale se distincte par son ouverture dans le sens où à la différence du territoire nationale, il n’y a pas de frontière au sens économique du terme : pas de droit de douane, pas de passeport à montrer). On a des déplaces inter-régionaux très importants au niveau du capital, des individus, des biens.

Ils sont beaucoup plus importants que ceux observés au niveau national car ils se font sans aucune entrave administrative. On trouve l’idée que cette région relève directement ou indirectement d’un gouvernement supérieur. Ce qui va distinguer la région est son ouverture économique et son appartenance à ce qui est le plus vaste. L’intégration des pays est de plus en plus poussée depuis la Seconde Guerre mondiale innovations technologiques en matière de télécommunications et de transports). La dichotomie pays-région est-elle une distinction en voie de séparation ?

Il n’existe plus de frontières entre les pays membres de l’UE. On est libre d’investir, de se déplacer sans entrave administrative. Céconomie be membres de l’UE. On est libre d’investir, de se déplacer sans entrave administrative. L’économie belge va exporter plus de la moitié de sa production. On va retrouver cela avec l’ALENA (accord de libre-échange nord-américain). Les économies nationales sont de plus en plus intégrées les unes aux autres. Les frontières nationales sont de moins en moins des barrières.

Dans un même temps, on observe un processus de décentralisation dans certains pays vers des entités régionales aux dépens des Etats nationaux. La décentralisation est le fait que le gouvernement central va donner une partie de ses pouvoirs aux niveaux inférieurs (les régions). Ainsi, les régions vont gérer plusieurs choses comme la gestion de l’eau (cela explique les différences de tarification selon les régions), les écoles. Il n’y a pas de frontière au sens économique du terme. Relève directement ou indirectement d’un gouvernement upérieur.

L’intégration des pays est de plus en plus poussée La distinction entre analyse éco nationale et régionale se réduit car il y a une intégration économique de plus en plus importante des pays (IJE, ALENA… ) Tous les facteurs dynamiques de créations de richesses (cela renvoie au modèle de croissance : capital humain, innovation, recherche, cohésion sociale, investissement, consommation) sont autant pertinents pour le dynamisme régionale que pour le dynamisme nationale. L’ouverture des régions permet de faire la distinction entre l’analyse régionale et l’analyse nationale.

Cette ouverture va énérer une mobilité du travail, du capital plus forte au niveau régionale qu’au niveau nationale. Il) Le modèle de la base capital plus forte au niveau régionale qu’au niveau nationale. Il) Le modèle de la base économique Le point de départ de ce modèle est que la région est un espace économique ouvert. Ce territoire est fortement sensible, influencé par l’extérieur. Il est influencé à travers la demande extérieure suscitée par ses produits régionaux et par les politiques économiques mises en place par les gouvernements supérieurs.

Les théories de la croissance régionale vont s’attarder sur les elations de la région avec l’extérieur, sur la capacité d’exportation de la région. On va vraiment regarder la capacité d’exportation de la région. Dans les théories de la croissance régionale, le développement urbain va dépendre lui aussi des revenus extérieurs qui viennent l’irriguer, l’alimenter. « Exporter ou mourir » On va diviser l’économie locale en deux secteurs . Dans le premier secteur, on va regrouper toutes les activités qui contribuer à capter les revenus qui viennent de l’extérieur c’est le secteur basique.

Il va révéler les capacités d’exportation de la région. Dans le deuxième secteur, c’est toutes les activités de la région qui vont contribuer à satisfaire la demande locale c’est le secteur domestique ou non basique. En général, ce secteur dépend du secteur basique, il est induit par celui-ci. Selon ce modèle, le niveau de production et le niveau d’emplo va dépendre des activités d’exportation de la région qui dépendent elle-même de la demande extérieure et des avantages comparatifs de la région (avantages économiques d’une région comparée à une autre).

Dans ce modèle, on va considérer que la demande extérieure et les avantages comparatifs de la région sont des variables xogènes, c’est-à-dire des 4 OF extérieure et les avantages comparatifs de la région sont des variables exogènes, c’est-à-dire des variables sur lequel le modèle ne peut pas agir, ce sont des données qu’on ne peut pas influencer. Dans le modèle de la base économique, on va vraiment pousser l’ouverture de la région jusqu’au bout. La région a besoin de la demande extérieure pour vivre.

La région doit donc s’adapter à la demande extérieure pour pouvoir survivre économiquement car celle-ci est une variable exogène. Ily a une ligne de démarcation dans ce modèle entre les ndustries de base (activités basiques) qui permettent à la région de se développer et les industries d’appoint (activités non basiques) qui découlent de la présence des activités de base. Cette logique correspond à une réalité notamment pour les petites régions ou pour des régions qui dépendent de leurs ressources naturelles.

Exemple : On est dans une région minière qui va exporter la totalité de sa production. Si la mine ferme, une grande partie des activités qui vont desservir la population locale (écoles, épiceries, banques… ) sont amenées à disparaitre avec la fermeture de la ine. Dans ce cas-là, il est incontestable que la mine est Pactivité basique qui va faire vivre toute la communauté. Les autres activités (écoles, épiceries… ) sont des activités d’appoint. Quelles sont les activités qui déterminent la base économique ? Quelles sont les activités basiques ?

Si on a un sous-traitant de la mine, est ce que ce sous-traitant est une activité basique ou non basique ? ly a des activités qui vont desservir la population locale ou les activités extérieures à la région. L’importance du secteur basique va dépendre de la taille de la région et de la divers Cimportance du secteur basique va dépendre de la taille de la région et de la diversification du territoire. Si on a un petit territoire mono industriel (une seule industrie) qui va exporter la quasi-totalité de sa production, l’activité basique sera importante.

La notion d’activité basique est une notion très élastique qui ne se limite pas au seul secteur d’industrie visible de Pexportation. Le secteur basique va s’étendre à toutes activités qui d’une manière ou d’une autre ramènent de l’argent à l’extérieur. Par exemple, un restaurant gastronomique va être une activité basique car l va attirer des clients extérieurs à la région alors que cette activité n’est pas visible de l’exportation. Un hôtel, un musée, une université vont attirer des clients extérieurs à la région sont des activités basiques. our pouvoir voir les activités basiques et non basiques, on va chercher à avoir une représentation des inters relations dans l’économie régionale, c’est-à-dire une relation détaillée des flux monétaires d’une entreprise à Pautre et d’une région à l’autre. On va essayer de voir le cheminement d’un euro qui arrive dans la région. Cest le principe du multiplicateur. Le multiplicateur régional est le rapport entre l’activité totale de la région (activité basique et activité non basique) et l’activité basique de la région.

Autrement dit, le multiplicateur est le rapport entre Pactivité économique totale de la région et les euros qui y sont dépensés par les gens de l’extérieur uniquement. En fait, c’est la capacité de la région de retenir Pactivité économique (les nouveaux euros, les emplois) sur son territoire. Cette capacité de rétention va dépendre de : La structure économique de la région qui 6 OF son territoire. Cette capacité de rétention va dépendre de : La structure économique de la région qui est la gamme des biens et services qui sont produits dans la région.

Du niveau d’intégration économique (interne) de la région. De la distance entre la région et d’autres réglons dont les structures économiques sont plus ou moins diversifiées. Plusieurs cas possibles : On a une région où tout est fabriqué sur place : région auto- suffisante. Dans ce cas, on va avoir un multiplicateur régional très élevé car il y aura peu d’activité basique. Il suffit de très peu d’exportation pour stimuler l’économie locale. On a une région qui a des exportations très élevées et très peu ‘activité locale car on importe ce qui est nécessaire.

Dans ce cas, la région va avoir un multiplicateur très bas, très faible car malgré l’importance de ces activités basiques, il existe très peu d’autres activités dans cette région. Pour résumer, la croissance va dépendre de l’importance des secteurs « exportateurs » ou basiques et de la propension ? dépenser localement. e degré d’intégration entre les agents économique est une fonction négative de la distance toutes choses égales par ailleurs. Tout l’argent qui est dépensé en dehors de la région est considéré comme une fuite.

Les activités de bases vont avoir un impact multiplicateur dans la région si et seulement si la région arrive ? retenir ces effets, s’il n’y a pas trop de fuite. RT=RB RNB RNB = e RT où e : propension (moyenne ou marginale) à dépenser localement le revenu. RT = f(RB) Définition de l’effet multiplicateur et de son processus • Retombées, effets d’entraînement, induction Multiplicateur : liaison plus générale entre une dépense jugée autonome ou in d’entrainement, induction autonome ou indépendante (les dépenses publiques, les exportations… ) et le revenu (Origine : Kahn dans les années 30 puis Keynes).

Le processus du multiplicateur appréhendé par un tableau des flux de dépenses : voir ENT page 7 — 24 avril e processus du multiplicateur appréhendé par un ensemble d’équations : Dans le cadre d’une économie fermée, le produit (Y) correspond au niveau de la production ou au niveau du revenu. Le revenu est dépensé en consommation (C) et en épargne qui finance l’investissement (l) : La fonction de consommation est supposée linéaire et s’écrit de la façon suivante : C = a + c Y où c = propension à consommer n 6+1) Soit un accroissement de Pinvestissement Al qui va entrainer une augmentation AY du revenu.

On peut alors écrire : Y + AY = [1/(1- AY = Al x [1 donc /(l-c) Circulation des flux monétaires dans une économie régionale : les effets directs, indirects et induits : voir schéma ENT page 9 – 24 avril Les différentes techniques utilisables pour la quantification des emplois basiques : Méthode par jugement à priori (exemple : agriculture) voir ENT Le quotient de localisation (ou de concentration) : modèle d’estimation qui compare le nombre d’emplois que compte une activité dans une région donnée à un ensemble de référence, en général l’emploi de Pactivité dans tout le système étudié.

La valeur du quotient corres ond au degré de concentration de l’activité économique dan rapport au territoire de BOF territoire de référence. Sil est supérieur à 1, il y a une concentration de l’activité dans la région. La concentration est un regroupement d’activité. ‘agglomération est la concentration des activités autour d’un centre économique. On distingue l’agglomération de la concentration en prenant en compte la distance séparant les activités.

Limites du coefficient de localisation : le coefficient de localisation revient à assimiler une différence de concentration entre e niveau régional et le niveau de référence à une capacité d’exportation. Cela suppose quatre hypothèses La productivité par salarié dans l’activité i est égale dans la région et dans l’échelon géographique servant de référence. La consommation par salarié est identique au niveau régional et au niveau de l’échelon géographique servant de référence.

Si la région détient des emplois basiques dans le secteur i (c’est- à-dire qu’elle « exporte » les biens ou services produits par le secteur i), la consommation régionale en biens ou services provient entièrement de la région. Céchelon géographique de référence ne connait ni exportation nette ni Importation nette pour le produit ou service i. Tableau intersectoriel ou tableau entrées-sorties (input-output table) : voir ENT On utilise les tableaux intersectoriels ou niveau national mais aussi au niveau régional.

Le nombre de rubrique va dépendre de la région. Les achats de biens d’une industrie vers une autre industrie représentent la demande intermédiaire. Exemple : Pour fabriquer un appareil électronique (bien de demande finale), une entreprise va combiner des biens intermédiaires de différentes sources : elle va acheter de l’acier, es services de transports, de publicité, de différentes sources : elle va acheter de l’acier, des services de transports, de publicité, de conseil.

Les 5 premières colonnes représentent les fonctions de production des 5 secteurs d’activités. La production d’appareil électronique va se traduire par une rémunération du personnel de 8$, de paiement d’impôt de 4$, d’importation de 6$. La ligne 7 et 8 représente la valeur ajoutée pour chaque industrie. Avec un tableau intersectoriel, on a toutes les informations nécessaires pour calculer l’effet multiplicateur sur l’emploi et sur le revenu. ne région a deux possibilités d’investissement : soit la création d’une autoroute, soit la création d’un aéroport.

Le tableau intersectoriel va permettre de faire un arbitrage entre ces deux projets. Limites du modèle de la base économique Modèle statique : toutes les relations intersectorielles, interindustrielles (donc aussi la notion de multiplicateur qui s’y rattache) ne bougent pas. Les technologies, les structures économiques, les préférences des consommateurs ne bougent pas dans le temps, sont identiques. L’effet multiplicateur est calculé à partir d’une structure donnée, d’une préférence, d’une elation donc ça peut être une source d’erreur.

Insistance sur la demande globale (extérieure), c’est-à-dire qu’il y a peu de place pour les facteurs endogènes de développement régional. Echelle spatiale : la capacité d’exportation (l’ouverture) de la région va dépendre de sa taille géographique. Plus une région est petite, plus elle est obligée de s’ouvrir sur l’extérieur, plus elle va dépendre de ce qui se passe à l’extérieur. Lhorizon temporel Trois types d’activités répandent à des logiques économiques différentes . Type d’activités Facteurs 0 8