Candide de voltaire ; fiche de lecture détaillée
FICHE DE LECTURE Titre : candide Auteur : Voltaire – Genre littéraire : Conte Registre : Réaliste, ironique Époque de l’histoire : entre le 5ème et le 9ème siècle. courant des Lumières ,courant philosophique du XVIII ème siècle) – 1ère publication : 1759 sous « Monsieur le Docteur Ralph – Chronologie historique : [ Règne de Louis XIV] – [Mort louis XIV] Inquisition peine religieuse qu’encours quelqu’un quand il émet des propos ant Étude du titre par r personnage principal avec l’esprit le plus si Étude du statut de or 10 un e est le nom du ement assez droit ; est omniscient mais ‘apparaît pas dans l’histoire, hormis au tout début du premier chapitre (« je crois n). Point de vue de l’auteur : Dans Candide, Voltaire ridiculise les institutions, les éminences religieuses et intellectuelles et publie ce conte anonymement PERSONNAGES : Candide : » Sa physionomie annonçait son âme. Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss, le précepteur du château. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu’un d’autre que lui et est très dépendant de Pangloss. C’est vers la fin du conte que Candide Pangloss et lui exposer sa pensée sans redouter quelque moquerie de sa part.
Naif et insouciant, le jeune Candide aime éperdument la belle Cunégonde mais seulement pour ses attraits, je cite, » fraiche, grasse et appétissante C’est d’ailleurs à cause d’elle que Candide se fait renvoyer du beau château de Thunder-ten-tronckh comme Adam se fit renvoyer du Jardin d’Eden lorsqu’il goûta au fruit défendu, Cunégonde étant ici le fruit défendu. Cunégonde : C’est la fille du baron de Thunder-ten-tronckh. En intégrant le personnage de Cunégonde à ce conte quelque peu ?pique, Voltaire cherche à démontrer que les femmes ne sont que des sources d’ennuis.
Le renvoi de Candide du château en est un très bel exemple. Rappelons que Voltaire se sert beaucoup de sources Antiques et qu’une femme dune très grande beauté nommée Hélène était la cause de la Guerre de Troie et de sa décadence. C’est une fois encore, un argument assez dépréciatif contre les femmes. Pangloss : » Le précepteur Pangloss était l’oracle de la maison. ‘ Rien qu’avec ces quelques mots, Voltaire nous présente le personnage le plus amusant et le plus ridicule de tout le conte.
Pangloss est un disserte en tout point, il avance des théories sur l’Optimisme inspirées de Leibniz qui finissent par devenir de plus en plus pathétiques vers la fin du récit. Voltaire, qui n’aime pas ce genre de personnage, nous met en garde contre de pareilles gens. Martin : C’est l’opposé de Pangloss. Très terre-à-terre à cause de s 10 pareilles gens. Martin : C’est l’opposé de Pangloss. Très terre-à-terre à cause de ses expériences malheureuses, il donne de très bons conseils ? Candide quand celui-ci en demande. Il rencontrera Candide au chapitre 19 quand Candide s’apprête à retourner en Europe.
Cacambo : Il est un des rares personnages à donner des conseils utiles à Candide, avec la vieille et Martin. Il a apparemment beaucoup d’expérience car il sait quoi faire en toute circonstance. Voltaire veut que le lecteur tire une leçon de Candide : il vaut mieux cultiver son jardin et trouver sa propre harmonie plutôt que de s’occuper de celle du monde et de philosopher sur celle- I – CHAPITRE I Candide était un jeune homme de Westphalie. Il vécut son enfance et sa jeunesse au château du baron Thunder-ten-tronckh. Celui-ci avait mis au point une philosophie : vivre dans le meilleur des mondes.
Son château hébergeait la baronne, Cunégonde -la fille du baron-, son fils et Pangloss, l’homme savant. Candide était épris de Cunégonde. Un jour, celle-ci espionna Pangloss qui faisait la cour à une femme de chambre (Paquette). Ernue et excitée, elle voulut mettre cela en pratique avec Candide. Mais le baron les prit en flagrant délit et expulsa Candide du château. Il – CHAPITRE II Lorsqu’il fut sorti du château, il erra jusqu’à Valdberghoff-trarbk- dikdorff. Il fut abordé par deux hommes, qui convinrent de son aptitude à devenir le héros de leur patrie : la Bulgarie.
Ils lui firent aire des entrainements, q aptitude à devenir le héros de leur patrie : la Bulgarie. Ils lui firent faire des entrainements, qu’il maitrisa peu à peu. Lorsqu’il décida d’aller se promener, il fut arrêté par quatre hommes qui lul infligèrent une peine : être frappé d’un coup de baguette par chaque soldat de l’armée. Le roi des Bulgares le gracia au moment où il nien pouvait plus et demandait la mort. Il se fit soigner, et quand il put remarcher, le roi des Bulgares se mit en guerre contre le roi des Abares. Ill – CHAPITRE Ill Lors de cette bataille, qui fut une boucherie, Candide se cacha.
Lorsque le combat se calma, il partit du champ de bataille. Il croisa deux vlllages pillés, brûlés et anéantis par chacune des deux parties (Bulgare et Abare). Il rejoignit la Hollande, mais il n’avait plus de provisions. Il demanda alors aux villageois de lui donner du pain. Mais ceux-ci le houspillèrent de faire l’aumône. Un villageois Oacques) qui ne faisait pas note des propos de Candide sur la religion le recueillit chez lui. Candide le remercia de son hospitalité et alla se promener le lendemain matin. Il croisa un homme en bien mauvais état. IV – CHAPITRE IV
Cet homme vérolé était en réalité Pangloss, le précepteur de philosophie adoré de Candide. Il lui expliqua que Paquette lui avait transmis la maladie et qu’il ne pouvait se faire soigner car il n’avait pas d’argent. Il ajouta que les Bulgares avaient mis la seigneurie du baron à sac et que ce dernier, la baronne, Cunégonde et son frere avaient 0 seigneurie du baron à sac et que ce dernier, la baronne, Cunégonde et son frère avaient été tués. Candide convainc Jacques d’héberger Pangloss et de payer ses frais médicaux. Deux mois après, (à son service) ils l’accompagnèrent à Lisbonne, en bateau.
Mais durant la traversée, le temps se gâta. v – CHAPITRE v Leur embarcation fut prise dans une tempête. Par le tumulte des flots et le peu d’aide d’un matelot, Jacques tomba du bateau et se noya. Bientôt le vaisseau fut détruit et Pangloss et Candide regagnèrent la berge. Lisbonne fut, à leur arrivée, prise d’un important tremblement de terre, la ville fut partiellement détruite. Le lendemain Pangloss et Candide tentèrent de tirer les survivants des décombres. Lors d’un repas avec eux, Pangloss tenta de philosopher sur cette catastrophe.
Mais un homme, proche de la religion, n’était pas d’accord avec lui. VI – CHAPITRE VI Après le tremblement de terre, les savants de Lisbonne se mirent dans l’idée de brûler quelques hérétiques pour conjurer le sort. Deux Portugais, un Biscayen, ainsi que Pangloss et Candide (suite à la dlscussion Chap. V) furent amenés sur la place de ce sacrifice. Pangloss fut pendu et Candide fut roué de coups. Cependant, un autre tremblement de terre fit surface. Candide, ayant purgé sa peine, se remémorait ses amis qui avaient péri (Pangloss et Jacques), quand une vieille dame lui demanda de la suivre.
VII – CHAPITRE VII Cette femme âgée mena Candide dans une maison et s’occupa e le faire mange PAGF s 0 – CHAPITRE VII de le faire manger et de le soigner, durant plusieurs jours. Elle ne répondait pas à Candide quand il voulait connaitre son identité. Puis un jour elle le fit sortir de la maison pour l’amener dans une autre. Elle le fit s’installer dans une superbe pièce et ramena une femme voilée. Lorsqu’il la dévoila, il découvrit Cunégonde. Elle s’était remise de ses blessures et voulait savoir ce qui était arrivé à Candide depuis son départ. II lui raconta son périple.
VIII – CHAPITRE VIII Cunégonde raconta, elle aussi son histoire depuis leur séparation. Elle raconta l’invasion des Bulgares en son château, son viol et sa blessure au ventre par un des soldats. Mais elle fut soignée par un autre soldat bulgare à qui elle plut. peu de temps après, cet homme, lassé, la vendit à un Juif nommé don Issachar. Cependant, il conclut un marché avec le grand Inquisiteur (homme de la religion chrétienne) : ils se partagèrent Cunégonde. Elle se trouvait aux premières loges lors de l’autodafé (Chap. Vl) et reconnut Pangloss et Candide. Cest ainsi qu’elle le fit recueillir par la vieille dame.
Pendant cette discussion, don Issachar arriva pour rendre les plaisirs que devait lui donner Cunégond IX – CHAPITRE IX Don Issachar s’indigna de devoir partager sa femme avec un troisième homme. Il se jeta sur Candide avec son arme, mais ce dernier le tua d’un coup d’épée. Tandis que Cunégonde et Candide s’inquiétaient de leur deveni 6 0 Candide s’inquiétaient de leur devenir, le grand Inquisiteur entra. Il fut surpris et fâché de voir Candide ici : proche de Cunégonde et avec un homme à terre. Candide réfléchit rapidement et choisit de tuer le grand Inquisiteur pour se sauver.
La vieille dame conseilla aux amants de prendre les chevaux de l’écurie et de uir vers Cadix. Lorsqu’ils furent, tous les trois, déjà loin (dans un cabaret à Avacéna), on découvrit les corps des deux hommes. X- CHAPITRE X Dans une auberge où ils avaient fait escale, on avait volé tous les biens de Cunégonde. Pour se faire de l’argent, ils vendirent un de leurs chevaux. Arrivés à Cadix, Candide se présenta pour devenir capitaine et embarquer sur un bateau pour le Paraguay. Il réussit l’épreuve et emmena avec lui Cunégonde, la vieille dame, deux valets et deux chevaux.
Durant leur trajet sur les flots, Candide et Cunégonde discutaient de la notion « du meilleur des mondes La vieille dame leur fit comprendre qu’ils n’étaient pas à plaindre, vis-à-vis de son histoire. Elle la raconta. XI – CHAPITRE XI La vieille dame était la fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine. Elle grandit dans un confort superbe et devait se marier avec le prince Massa-Carrara. Sa beauté était véritablement resplendissante. Mais peu de temps avant leur mariage, le prince eut un rendez-vous avec une ancienne maitresse et celle-ci mourut.
La princesse de Palestrine décida d’emmener 7 0 rendez-vous avec une ancienne maîtresse et celle-ci mourut. La princesse de Palestrine décida d’emmener sa fille prendre ‘air vers ses terres de Gaiète. Cependant, sur leur chemin, elles se firent attaquer par des corsaires qui les pillèrent et les dénudèrent. Les corsaires emmenèrent leur butin à Maroc. A leur arrivée, ils furent attaqués par leurs ennemis qui voulaient voler leurs femmes. Leur combat fut sanglant, les femmes, dont la mère de la vieille dame, furent écartelées.
Quand le combat prit fin, tout le monde fut mort, sauf la vieille dame. En réunissant ses forces, elle parvint à s’extirper des cadavres et à rejoindre le bord d’un ruisseau. Elle s’évanouit puis fut réveillée par un homme. XII – CHAPITRE XII Cet homme, eunuque et ancien chanteur pour la princesse de Palestrine, emmena la jeune fille dans une maison pour la soigner et la nourrir. Il découvrit qu’il l’avait gardée lorsqu’elle était petite. Il lui promit de la ramener en Italie, mais finalement il se ravisa et la vendit à un sérail d’Alger.
Là-bas elle contracta la peste, mais guérie, elle fut vendue de ville en ville jusqu’à Constantinople. A Azof, son sérail fut assiégé par les Russes. Ses maitres ne voulurent pas abdiquer et leurs attaquants les privèrent de nourriture. Ils se mirent à manger une partie des femmes : une de leurs fesses. Mais les Russes réussirent à entrer et tuèrent les maitres (les janissaires). Soignées par un docteur français, les femmes furent envoyées à Moscou. Puis de 0 janissaires). Soignées par un docteur français, les femmes furent envoyées à Moscou.
Puis de villes en villes, de services en services, la vieille dame rejoignit le service de don Issachar où elle rencontra Cunégonde. Elle précisa à la fin de son histoire qu’elle leur en avait fait part, pour leur montrer qu’il y a toujours quelqu’un de plus malheureux que soi. XIII – CHAPITRE XIII Cunégonde et Candide demandèrent à chaque personne à bord, e raconter son histoire. Ils arrivèrent bientôt à Buenos-Ayres. Ils rencontrèrent le gouverneur don Fernando d’Ibaraa, y figueroa, y Mascarenes, y Lampourdos, y Souza qu’ils prièrent de les marier.
Celui-ci envoya Candide plus loin, avoua ses sentiments à Cunégonde et lui demanda de l’épouser. La vieille dame lui conseilla d’accepter pour lui prendre son argent. Mais à cet instant, la police espagnole débarqua : par les bijoux volés, on reconnut Candide et Cunégonde, comme les meurtriers du grand Inquisiteur et de don Issachar. Cunégonde resta pour se marier avec le gouverneur et la vieille dame avertit Candide de sa perte. Il tenta de fuir. Xiv – CHAPITRE XIV Cacambo, le valet de Candide, l’emmena dans le repère de jésuites (ennemis du gouverneur) qu’il connut petit : Los Padres.
Là-bas, par son origine allemande, il put s’entretenir avec le commandant. Mais très vite Candide le reconnut : c’était le frère de Cunégonde, qui était présumé mort. II lui expliqua que sa sœur était vivante et qu’elle se trouvait à Buenos-Ayres. PAGF 10 lui expliqua que sa sœur était vivante et qu’elle se trouvait ? Buenos-Ayres. XV – CHAPITRE XV Le frère de Cunégonde commença à raconter ce qui lui était arrivé. Après l’attaque des Bulgares il fut sauvé par un prêtre, puis monta de rang en rang dans la hiérarchie ecclésiastique.
Il était désormais colonel et prêtre jésuite. Lorsqu’i redemanda à Candide où était sa sœur, ce dernier lui fit part de son désir de mariage avec elle. Le jésuite se moqua de lui et le frappa. Candide, mécontent de son attitude, le tua d’un coup d’épée. Cacambo habilla Candide avec les habits du prêtre et le fit monter à cheval. Ils s’enfuirent en feignant d’être Jésuites, pour ne pas être arrêtés. XVI – CHAPITRE XVI Dans leur fuite, tandis qu’ils s’étaient arrêtés pour manger, ils encontrèrent deux femmes qui se faisaient poursuivre par deux singes.
Candide, croyant bien faire, tua les deux singes pour sauver les filles. Mais ce n’était pas une bonne idée et dans la nuit, ils furent capturés par la tribu des Oreillons (à laquelle appartenaient les filles). Ils voulaient les manger car Candide avait un habit de Jésuite. Cacambo, connaissant leur langage, leur apprit que Candide avait tué un Jésuite et qu’il était de leur côté. Il fit envoyer des hommes à Los Padres pour confirmer ses propos et permettre leur libération. Les faits avérés, ils offrirent bonne hospitalité à Candide et Cacambo.