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essay B

SANCHEZ Alexandre Session 2014-2016 CCTPIA THEME 1: Voyages et découvertes aux XVI-XVlllème siècle. Question : Quelles ont donc été les raisons des départs, qui ont été les partants ? l/Les régions de départ. Il/ Les moyens . Introduction Les historiens espagnols écrivent au XVIème siècle que lorsqu’en 1492 les de « mer ténébreuse création du Monde, Créateur Mais si l’E c’est qu’elle en ? to View nt par-dessus la chose depuis la mort de son e XVème siècle, oyens et les hommes.

Ces hommes qui s’embarquent vers l’inconnu sont Portugal, Espagnols, Italiens, mais aussi Français ou Anglais. Qu’ils partent pour le compte de leur prince ou pour celui du pays qui a accepté de les financer, leur soif de découverte est la même : trouver une route vers rouest dans un premier temps, prendre possession de nouveaux territoires, exploiter de nouvelles terres et y découvrir des richesses mais aussi, ? la fin du XVIIIème faire progresser les sciences.

Mais alors que l’Europe s’ouvre à de nouveaux mondes, établit de nouvelles routes, l’Espagne se ferme : les Juifs sont expulsés, Grenade est reprise aux Maures et la Reconquista achevée. De la même façon, d’abord curieux des peuples qu’ils rencontrent, les xplorate explorateurs, devenant des conquistadors, vont détruire des civilisations, asservir des peuples au nom de la religion catholique ou de l’économie . l/Les raison des départ. Si le Moyen âge a cru à une terre plate, autour de laquelle tournait le soleil, contraignant ainsi par la peur les marins au cabotage, la fin du XVème siècle va prouver qu’il n’en est rien, basculant ainsi à la fois grâce aux découvertes mais aussi ? l’imprimerie, dans le Monde Moderne. Mais pourquoi partir à ce moment ? 1 Les motivations. 1) Les mobiles économiques Le premier et principal mobile économique des départs est la uête de métaux.

En effet, depuis le XIVème siècle, l’Europe en manque et ce d’autant plus que ses besoins se sont accrus (progression du luxe, dépense des princes… ). Les productions des mines d’argent d’Europe centrale ou d’or de Guinée se révèlent insuffisantes. Le second motif est celui des épices (poivre, clou de girofle, cannelle, noix de muscade… ) produites dans les pays de l’océan indien et utilisées dans l’alimentation (notamment pour masquer le goût des viandes mal conservées) et dans la pharmacie, tout comme les besoins en indigo et en soie.

Ceux-ci sont assurés par les marchands taliens qui se les procurent dans leurs comptoirs de Crimée et dans les ports de méditerranée orientale auprès des marchands arabes. L’Espagne et le Portugal vont donc vouloir trouver une route pour s’affranchir de ces intermédiaires. Le Portugal fait le choix de contourner FAfrique alors que l’Espagne, sur les conseils de Colomb, opte pour une rou PAG » OF d l’Afrique alors que l’Espagne, sur les conseils de Colomb, opte pour une route à travers Pocéan Atlantique. ) Les mobiles religieux Christophe Colomb justlflait son projet d’atteindre l’Asie par ces mots : « On aura vite fait de convertir à notre sainte foi un grand ombre de peuples et de gagner en même temps de Grande possessions et richesses ». Jacques Cartier lui, aborde en baie de Gaspé en 1534 et plante une croix de trente pieds de haut avec au croisillon un écusson à fleur de lys portant l’inscription « Vive le roi de France Il affirme ainsi à la fois la prise de possession du territoire au nom du roi de France et la volonté d’apporter l’évangile à ses habitants. . Les moyens 1) La technique : Les Portugais ont mis au point vers 1420-1440 la caravelle, un vaisseau de petite taille, de forme allongée, doté d’un bordage élevé, d’un gouvernall d’étambot et de voiles latines. Au cours du siècle, elle devient plus grande (capacité de 100à 150 tonneaux) et se dote d’une voilure mixte (voiles carrées pour la vitesse et voiles latines pour la manœuvre). Elle dispose donc de grandes qualités : maniabilité et capacité à naviguer par tous les vents.

Les autres techniques de navigations sont elles connues depuis longtemps en méditerranée techniques de navigations sont elles connues depuis longtemps en méditerranée :La boussole, invention chinoise introduite au XIIIème siècle par l’intermédiaire des Arabes. Les cartes et portulan des cartographes génois et catalans indiquant a position des ports et la route à suivre de l’un à l’autre. La navigation à restime en fonction de la vitesse calculée empiriquement.

Tous les jours, à midi, les marins calculent la route parcourue et la vitesse (comptée au sablier) à l’aide d’un objet flottant sur la mer. Le loch qui permet de mesurer l’allure d’un bâtiment n’est inventé que dans le dernier tiers du XVIème siècle. Si la navigation astronomique n’apparait que vers 1480, les Portugais savaient calculer à terre la latitude grâce ? l’astrolabe (d’origine arabe) qui permet d’observer la position des astres et de déterminer leur hauteur au- dessus de l’horizon. Après 1480, les navigateurs savent la calculer en mer.

La longitude quant à elle n’est calculée correctement qu’après 1750 avec l’invention du chronomètre. 2) Les connaissances géographiques : Les marins disposent de : Des écrits des géographes et mathématiciens grecs antiques comme Martin de Tyr ou Ptolémée. Du Livre des merveilles du monde écrit (dicté) par Marco polo (1254-1324) et qui raconte son voyage. Des informations fournies par l’astronome arabe AlFarghani. D’un ouvrage du théologien français Pierre d’Ailly (1350-1420), un atlas intitulé Imago Mundi composé en 1410 et imprimé en 1483.