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Bresseleers Jolien IB Novembre 2014 Histoire de l’art Dossier NO 1: un ouvrage Illustré. L’Archiviste, Casterm de Benoit peeters et Fra or7 ois • albums, alternant bandes dessinées et récitss illustrés, sont parus à ce jour aux éditions Casterman; ils ont obtenu des nombreux prix et ont été traduits dans une dizaine’ de langues. Il est né à paris le 28 août 1956 etvit à Bruxelles depuis 1978. Après une licence de philosophie à la Sorbonne, il a préparé le diplôme de l’Ecole pratique des Hautes Études sous la direction de Roland Barthes, consacrant une longue étude à l’album ‘Hergé Les bijoux de la Castafiore.
Il publie son premier roman, Omnibus, en 1976 et se consacre entièrement à l’écriture à partir de 1982, multipliant les travaux dans les domaines du scénario, de la critique, de l’édition et de la conception d’expositions. Spécialiste d’Hergé, il a publié Le monde d’Hergé et Les bijoux ravis et a coordonné l’édltion de son oeuvre intégrale aux Editions Rombaldi. Théoricien et critique, il a publié de nombreux essais sur la bande dessinée mais aussi sur Hitchcock, Paul Valéry et Nadar.
Passionné par le récit sous toutes soes formes, et les rapports u texte et de l’image; Benoît Peeters collabore aussi avec d’autres dessinatuers (Alain Goffin, Anne Baltus, Frédéric Boilet), une photographie (Marie Françoise Plissart), un musicien (Didier Denis) et des cinéastes (Raoul Ruiz, Pierre Drouot). Il est l’auteur des quelques exposltions, trois courts métrages et plusieurs do cumentaires, notamment celles pour la chaîne d’Arte consacrée ? Titin. De mAme, il a réalisé de grands entretiens filmes avec Alain Robbe Grillet. ) François Schuiten, dessinateur François Sc PAG » rif 7 grands entretiens filmes avec Alain Robbe Grillet. François Schuiten est né à Bruxelles le 26 avril 1956 dans une famille d’architectes. (faire le lien avec l’expo de son frère et le métier de son père). A 16 ans, il est publié pour la première fois. Il s’agit d’une histoire courte entièrement dessinée au bic, intitulé ‘Mutation’, qui paraît dans l’édition belge de Pilote. A l’atelier bande dessinée de l’Institut Saint Luc, il rencontre Claude Renard avec qui il réalisera deux albums qui sont apparus chez Les Humanoïdes Associés.
Avec son frère, Luc Schuiten, il élabore au fil des ans le cycle des « Terres Creuses », jusqu’à ce our trois albums ont vu le jour de cette collaboration avec son frère architecte; Carapaces, Zara et Nogegon (Les Humanoïdes Associés). De même, dans son parcours profesionnel, il a collaboré à la conceptiong raphique de deux films, d’une sére en animation de synthèse, des documentaires, des scénographies ainsi que deux stations de métro à Bruxelles et Paris,c’est à dire que comme Benoît Peeters, il a entrepris des collaboration multiples.
Depuis 1982, il travaille avec son ami d’enfance Benoît Peeters à la série ‘Les cités obscures’, publiant successivement Les urailles de Samaris, La fièvre d’Urbicande, L’Archiviste, La Tour, La route d’Armalia, Brûsel, L’Echo des Cités, L’Enfant pencchée, Le Guide des Cités et l’ombre d’un homme, La Frontyière Invisible, La Théorie du g(tous aux éditions Casterman). Ces albums ont été traduits dans une dizaine de langues PAGF3C,F7 Théorie du g(tous aux éditions Casterman). Ces albums ont été traduits dans une dizaine de langues et ont obtenu de nombreuses récompenses. Ill.
L’Archiviste, l’ouvrage qui rend plus claire la frontière entre les mythes et la réalité? L’Archiviste est un album hors série des Cités Obscures écrit par Benoit Peeters et illustré par François Schuiten. L’Archiviste retrace les recherches du personnage Isidore Louis, spécialiste des mythes et légendes, chargé de faire un rapport sur les fameuses cités obscures (‘rapport d’un curieux cas de superstition’; comme l’indique la page titre). Celles-ci font l’objet d’une fascination étonnante chez certaines personnes qui croient en l’existence d’un autre monde parallèle au notre.
Petit à petit l’Archiviste finit par croire lui-même en l’authenticité de cet nivers, on lui retire alors les recherches et on l’éccuse d’être l’instigateur de toute l’histoire. Avec ce personnage d’archiviste de Bruxelles, Schuiten et Peeters montrent les Cités Obscures à partir d’une autre perception, celle d’un observateur du monde réel. On suit ddans ce livre le rapport de l’archiviste qui semble au fil de ses reches sombrer dans la folie, pourtant le lecteur réalise lui aussi que ces cités pourraient exister et se demande où trouve la vérité.
Ainsi on retrouve une des caractéristiques de la série, c’est àdire la limite presque flouté entre réalité et fiction. La mise en page de cet album, est de même représentative de la logique qui combine ces deux mondes. En effet, sur la page de gauche on re représentative de la logique qui combine ces deux mondes. En effet, sur la page de gauche on retrouve une vignette en noir et blanc représentant la silhouette de l’archiviste dans ses recherches, cette image évolue au fil des pages avec de plus en plus de documents, des tasses de café… tc. Sur toute la page de droite figure une illustration qui représzente l’un des documents trouvé par Isidore Louis (c’est essentiellement une architecture ou une ville). extrait NO Sortant des cases de BD classiques, cet ouvrage permet d’apprécier au mieux les illustrations de Schuiten. De plus, son format plus grand que la taille habituelle d’une BD apporte l’impression d’avoir à faire à de véritables documents. Cette mise en page permet en outre une lecture du rapport qui se fait en trois parties.
Avec l’image de l’archiviste, le texte qui nous éclairage sur ses découvertes, et l’image de droite qui nous montre l’un des documents qu’il étudie. Dans l’Archiviste on observe un rapport ambigu entre le réel et l’imaginaire, les limites qui les séparent sont en grande partie rouillées et le lecteur doute également d’où se situe la vérité. En effet à la fin du livre Isidore Louis se voit retirer les recherches sur les cités obscures, puis il décide de revenir dans son bureau qu’il retrouve vide.
Il découvre pourtant trois documents dont l’un représentant sa propre image, ainsi il ferait lui même partie de cet univers. Cette mise en abyme fait surgir à nouveau les questions d’où s’arrête la réalité et d’où commence la légende. Le lect fait surgir à nouveau les questions d’où s’arrête la réalité et d’où commence la légende. Le lecteur est induit en erreur, mais ce qui est sûr c’est que ce livre renferme une grande part de mystère. Schuiten et Peeters ont pourtant ancrés leur histoire dans le réel.
Premièrement par le fait qu’ils aient choisi la forme d’un rapport, ce qui nous installe dans la réalité avec un aspect très rationnel. Puis deuxièmement par la présence de nombreuses références et d’inspirations diverses. En effet les auteurs introduisent dans leur série différents personnages célèbres, ceux ci passant d’un monde à l’autre ce qui fait le lien entre le fantastique et e réel. On peut citer par exemple dans l’Archiviste la présence de peintres que l’archiviste reconnaît sur l’un des documents: il s’agit de Manet, Courbet et Delacroix.
L’archlviste lui même est un personnage historique, son image à la fin du livre représsente Jorge Luis Borges dont les oeuvres inspirent Schuiten et Peeters. De plus, le rappôrt à l’architecture se présente sur le mode encyclopédique avec les multiples allusions à l’évolution de l’architecture occidentale. Comme notamment le réaménagement des villes européennes au XIX awec la ville de Brûsel qui est omplétement restructurée (enréférence à Bruxelles, la ville où habgitent les deux auteu s).
Les différentes villes des Cités Obscures sont en majeure partie mentionnées dans l’Archiviste. Cet album regroupe ainsi des architectures très diverses. On retrouve quatre cités dans cet opus: Xhytos, Brûsel, Calvani e architectures très diverses. On retrouve quatre cités dans cet opus: Xhytos, Brûsel, Calvani et Mylos. Celles ci sont quelques peu oapprofondies avec des illustrations mais le texte reste souvent vague dû au manque d’éléments trouvés par l’archiviste. Chaque ille a des caractéristiques qui lui sont propres, et toutes sont présentées aussi sous leur aspect négatif.
Il transparait également à travers la rpésentation des cités la vie des habitants ainsi que la politique mise en oeuvre. De plus les images et le texte nous montrent les villes de manière réaliste, tout en ajoutant une part de merveilleux. IV. Conclusion Pour conclure on peut dire que Peeters et Schuiten à travers la BD apportent une véritable réflexion sur l’utopie urbaine. A la manière de son frère et père architecte, il ne montrent pas simplement les aspects les plus idylliques mais mettent aussi en ?vidence les défauts de la cité.
Dans l’esprit de cet ouvrage, qui brouille la notion de fiction et de réalité, une exposition intitulé ‘Revoir Paris’ a ouvert ses portes le 18 novembre de cette année et est composés des réprésentations les plus utopiques de la ville lumière. De même l’Architecte est un albume où réalité et fiction se mélangent et où le lecteur ne sait plus quel était l’image d’origine et quel est le réflet déformé de celle ci. D’autant plus que l’ouvrage accorde une place importantaccorde aux illustrations de Schuiten une place considérable,