Biograhie

essay B

BIOGRAPHIE DE Mme DU DEFAND 1 geme SIECLE Marie-Anne de Vichy-Chamrond, marquise du Deffand est née, dit-on, au château de Chamrond près de Charoles (Saône-et- Loire) en 1 697, morte à Paris le 23 septembre 1780. Issue de Gaspard de Vichy, comte de Chamrond, et de Anne Brulart, fille d’un premier président au parlement de Bourgogne, elle fut élevée au couvent de la Madeleine de Tresnel, rue de Charonne, où elle se fit remarquer par son incrédulité précoce.

La marquise du Deffand est décrite comme ayant la plus brillante ntelligence et le caractère le plus difficile parmi les femmes qui tenaient salon. Elle était orgueilleuse, cynique, ouvertement vaniteuse et un histo griffes redoutables. or 3 du Deffand tenait un to neKtÇEge des écrivains, de bea les Lettres et parmi I à ses coups de ntaient des savants, ui comptaient dans doute son esprit est il ce qui attirait les personnalites dans son salon.

Voltaire était l’un de ses favoris et elle admirait ses manières parfaites, son esprit et son intelligence. La marquise et Voltaire ont aussi entretenu une orrespondance pendant de nombreuses années. CITATION A propos de Mme du Châtelet, qu’elle déteste : « Elle a tant travaillé à paraître ce qu’elle n’est pas qu’elle ne sait plus ce qu’elle est en effet. Ses défaut Swipe to nex: page défauts mêmes ne lui sont peut-être pas naturels.

Ils pourraient tenir de ses prétentions.  » Portrait d’Émilie du Châtelet par la marquise du Deffand: « Représentez-vous une femme grande et sèche, sans cul, sans hanches, la poitrine étroite, deux petits tétons arrivant de fort loin, de gros bras, de grosses jambes, des pieds énormes, une rès-petite tête, le visage aigu, le nez pointu, deux petits yeux vert-de-mer, le teint noir, rouge, échauffé, la bouche plate, les dents clair-semées et extrêmement gâtées.

Voilà la figure de la belle Émilie, figure dont elle est si contente qu’elle n’épargne rien pour la faire valoir: frisure, pompons, pierreries, verreries, tout est à profusion; mais, comme elle veut être belle en dépit de la nature, et qu’elle veut être magnlfique en dépit de la fortune, elle est souvent obligée de se passer de bas, de chemises, de mouchoirs et autres bagatelles.

Née sans talents, sans mémoire, sans goût, sans imagination, elle s’est faite géomètre pour paraitre au-dessus des autres femmes, ne doutant point que la singularité ne donne la supériorité. Le trop d’ardeur pour la représentation lui a cependant un peu nui. Certain ouvrage donné au public sous son nom, et revendiqué par un cuistre, a semé quelques soupçons ; on est venu à dire qu’elle étudiait la géométrie pour parvenir à entendre son livre. Sa science est un problème difficile à résoudre. Elle nien parle que comme Sganarelle parlait latin, devant ceux