Bateau ivre – rirnbaud
Le poème est divisé en trois : d’abord un départ, une libération, puis un voyage, et enfin un regret, un échec. Dans les 5 premières strophes, un peuple rouge vient perturber les fleuves impassibles. Ils tuent l’équipage et le capitaine d’un bateau qui part alors à la dérive. En quelle mesure ce texte est-il symbolique ? Nous verrons dans un premier temps comment le poème est fondé sur une personnification, puis nous étudierons moment il est construit sur une antithèse, enfin nous nous intéresserons au symbolisme des éléments. ] La personnification : boy leurreraient 106 harpe 06, 2009 3 pages – « je » omniprésent : normalement le « je » lyrique qui désigne le poète, or ici le « je » désigne le « bateau »( métaphore qui permet un contraste entre liberté/ oppression car lieux clos/immensité de la mer de volonté (« voulais »), de pensée (« insoucieux »). Tous ces verbes contente donc la vie. « je » narrateur : il est le guide du récit. Repère de temps verbaux (comme, alors, ensuite) qui montre que c’est le récit d’une expérience intime.
Tous ces éléments traduisent le lyrisme Il] Antithèse : A- Le monde à quitter – « fleuves impassibles » : fleuve : calme, encadrement/ impassible : qui ne ressent rien, indifférent, immobile – « falots » : sans caractère et sans personnalité – guidé : participe passé passif, bateau qui n’était pas libre de ses mouvements, qui avait un chemin tout tracé, parcours qu’il n’ pas décidé de lui-même, qu’on lui a imposé. L’équipage guidait, dominait le bateau – « porteur de blés flamands » : utilité marchande.
France et engrangèrent (« anglais ») : 2 nations les plus marchandes. Valeur de commerce matériel – Rythme des 2 premières strophes très lent : qui correspond à ce monde contrôlé B- La rupture : – Peaux-Rouges : fait référence au nouveau monde (colonialisme).