Bachelard, la Science s’oppose t’elle aux opinions ?
En effet selon Bachelard, la Science a pour but la recherche et le espect de la vérité contrairement aux opinions qui visent l’utile. En effet, une opinion est subjective et n’a pas besoin d’être cohérente à partir du onvient. Cependant, oir tout justifier, cela la Science, elle se doi p p g serait dans sa nature Afin de développer s argumentatives. urs à 3 étapes Dans un premier mouvement du texte, qui court de la ligne 1 à la ligne 5, l’auteur définit l’opinion et explique pourquoi il arrive que l’on se serve d’elles de manière scientifique.
De plus, il oppose l’opinion qui vise l’utile à la Science qui vise la vérite. Puis de la ligne 5à IO, Bachelard explique comment nous pourrions passer outre ces opinions, ici, la Science devrait la détruire. Enfin de la l’gne IO à la fin, l’auteur nous montre qu’une réflexion scientifique est construite grâce au fait que l’on se soit posé une question, soit quels s sont les critères de la Science Ainsi, comment la Science et l’opinion pourrait-elle s’opposer radicalement alors qu’elles partagent le même souci de la vérité ?
Nous procéderons à une étude linéaire de l’extrait dans la mesure où l’argumentation de fauteur suit le cours du texte tel que nous ‘avons exposé. Bachelard dans cette partie, définit la Science comme ayant un « besoin d’achèvement « . En effet un besoin est quelque chose dont on ne peut se passer, par exemple nous ne pouvons-nous passer de respirer sous peine de ne plus exister, cela signifierait donc que la Science se doit de faire quelque chose de manière indispensable en vertu de sa nature sous peine de « disparaître ».
De plus, l’auteur parle d’un besoin d’achèvement, or l’achèvement est une chose que l’on se doit terminer complètement, c’est-à- dire d’avoir fourni une explication totale et non-partielle. La Science se devrait donc de tout expliquer en étant le plus méticuleux possible de façon à réaliser ce « besoin d’achèvement ». Mais l’auteur définit également la Science comme ayant : » son principe « , qui en grec est princeps et signifie « ce qui vient en premier » or ce qui vient en premier pour la Science, c’est la curiosité, car celle-ci nous pousse à connaitre, à rechercher, afin de trouver la vérité.
Et justement c’est grâce au fait que la Science respecte la vérité que son point de départ est la curiosité. En opposition à la Science, se trouve les opinions, celles-ci ne euvent respecter la vérité car lorsqu’elles veulent être curieuse, elles relativisent et sont ainsi fondamentalemen 2 la vérité car lorsqu’elles veulent être curieuse, elles relativisent et sont ainsi fondamentalement opposés à la Science. De plus, en raison de leur relativisme, les opinions détruisent la vérité sans même chercher à la comprendre, à les connaitre.
Le fait qu’un jugement soit vrai ou faux, n’est pas pris en compte par les opinions : « elle s’interdit de les connaître » De ce fait, les opinions non pas besoin d’être cohérente, en effet, u fait de leur absence de la recherche de la vérité, elles peuvent ainsi être contradictoire et donc ne pas être nécessairement explicatives. En raison de leur manque d’explication ces opinions peuvent être assimilées à des croyances, contrairement aux connaissances, qui elles sont plutôt reliées à la Science.
C’est ainsi que les opinions servent plutôt futile, de façon à ce que chaque personne ayant ses propres opinions pensent avoir de ce fait raison. Cependant, ils arrivent parfois que la Science « valide » certaines opinions, de les légitimer lorsque leur jugement coïncide, cela ignifie que la Science affirme que ces opinions sont conformes à une idée précise : » S’il lui arrive sur un point particulier de légitimer Fopinion ». Cauteur insiste tout de même sur le fait que : « l’opinion pense mal ; elle ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances ».
Copinion n’est donc pas placée du côté de la pensée mais plutôt de la traduction. Elle va traduire nos besoins, les mêmes qu’évoqués précédemment, en jugement, or l’opinion est en elle- même un jugement auquel on adhère. Cela signifie que l’opinion nous donne l’illusion 3 est en elle-même un Jugement auquel on adhère. Cela signifie que l’opinion nous donne l’illusion d’avoir réfléchi sur un sujet alors quand faite, il s’agit juste d’une transformation, d’une traduction de nos besoins en quelque chose d’utile qui du coup n’a pas nécessité de réflexion.
Il est vrai que rutile est lié à notre intérêt personnel, il est subjectif, c’est pourquoi, par exemple, nous n’avons plus besoin d’un stylo lorsque nous avons fini d’écrire, de la même façon que je n’aurai plus besoin de ce clavier lorsque ce devoir sera terminé. Il en découle donc le fait que l’opinion contrairement à la Science est subjective. En effet, SI la Science était subjective donc soumise au jugement du scientifique qui la pratique, celle-ci dépendrait des intérêts du scientifique et ne pourrait donc par conséquent formuler aucune explication précise et vraie.
De plus dans le même schéma, la Science finirait également par se désintéressait de certaines choses si elle devenait dépendante de l’utile. Bachelard propose donc une solution, afin d’éliminer ces opinions qui peuvent poser problème à la Science, l’auteur propose donc de la détruire totalement. Mais pouvons-nous agir sans la moindre opinion ? La Science le pourrait elle aussi ? Bachelard, dans cette deuxième partie, proposerait donc de détruire les opinions : « On ne peut rien fonder sur l’opinion : il faut d’abord la détruire » à la ligne 5,6. auteur pense qu’on ne peut rien fonder sur l’opinion ; celle-ci étant subjective et liée à notre utilité, elle peut donc varier au gré de nos envies, et serait donc var 4 subjective et liée à notre utilité, elle peut donc varier au gré de nos envies, et serait donc variable. C’est pourquoi si nous fondons des vérités sur des opinions, elles- êmes bâties sur l’utilité, le jour où l’utilité disparait, le reste est emporté avec, les vérités s’en trouvant ainsi réfutées.
Cela revient à peu près à la même chose que de bâtir une maison sur des sables mouvants, un coup la maison tiendra bon, le coup d’après, celle-ci aura disparu. Cependant, malgré le fait que Bachelard défend le fait que les opinions doivent être détruites, voir ici annihilés, les opinions sont tout de même utiles pour agir au quotidien, ce sont elles qui nous permettent de faire nos choix et ainsi d’avancer et d’agir, mais ncore une fois cela reste confiné à notre utilité.
Bachelard, quant à lui, considère que la Science peut également agir, son but étant de détruire l’opinion, avant de pouvoir passer à autre chose : « elle est le premier obstacle à surmonter ». La Science peut même agir au quotidien, ses actions seraient de détruire encore et toujours l’opinion mais aussi de ne pas répondre à des questions que l’on ne peut pas comprendre. De plus, l’auteur réfute la possibilité de l’existence d’une morale provisoire qui serait équivalente à une vague et pâle connaissance allant même jusqu’à être vulgaire mais surtout rovisoire.
Celle-ci serait donc limité dans le temps tous comme les opinions. Car en modifiant des opinions particulières nous n’arriverions obtenir qu’une vérité générale qui se trouverait forcément réfuté un jour ou l’autre. Par exemple les Grecs et les S vérité générale qui se trouverait forcément réfuté un jour ou l’autre. par exemple les Grecs et les Romains ont remarqué qu’avant le décompte des 24 heures, le jour se changeait en nuit et inversement.
Ceux-ci se seraient trompés si ils en avaient conclu que ce phénomène s’observait à l’identique partout sur la Terre, car à Nova Zernbla, le jour peut durer jusqu’à 6 mois. Les opinions ne peuvent pas non plus être rectifiés afin d’obtenir des vérités nécessaires, car une vérité nécessaire est, selon un autre philosophe, Leibniz, dans un extrait de son œuvre intitulé : « Préface aux Nouveaux essais sur l’entendement humain », une vérité que l’on ne peut contredire et qui n’admet pas de contre- exemple possible, il s’agit d’une vérité mathématique.
Cette Idée d’opposition entre l’opinion et la Science est renforcée par le fait que Bachelard sous-entend le fait que la Science tilise des formulations claires contrairement à l’opinion qui est confuse : « sur des questions que nous ne savons pas formuler clairement » Bachelard est donc convaincu que la Science est la seule à être même de pouvoir conduire à la véritable connaissance : la vérité. Cependant, si une opinion est vraie, celle-ci aura tout autant de valeur qu’une connaissance.
De plus comment pouvons-nous être sûrs que lorsque nous détruisons une opinion nous ne sommes pas en train d’en reformuler une nouvelle ? Dans la troisième partie de cet extrait, soit de la ligne 10 à la igne 15, Bachelard met en avant le fait que la Science pose les problèmes, elle s’interroge, cela rejoint le fait que la Science e que la Science pose les problèmes, elle s’interroge, cela rejoint le fait que la Science est curieuse, et qu’elle construit ses connaissances au fur et à mesure de ses découvertes.
Lorsqu’elle sait répondre à une question, elle en donne la réponse mais pas avant : « toute connaissance est une réponse à une question » Le fait de posséder ce véritable sens du problème est la marque d’un véritable esprit scientifique. Car la Science juge à partir ‘une question, quelque chose de concret, contrairement aux opinions qui jugent sur des jugements préexistants. Ceci a pour conséquence le fait que l’opinion décide tandis que la Science enquête.
On en vient donc au fait que l’opinion a le culte de la réponse contrairement à la Science qui elle cultive le problème, car » S’il n’y a pas eu de question, il ne peut pas y avoir connaissance scientifique » Ainsi, nous nous étions demandé comment les opinions et la Science pouvaient elle s’opposer alors qu’elles partageaient le même souci de la vérité. Nous avons remarqué que dans un premier temps, l’auteur tablit une opposition entre l’opinion et la Science mais en rappelant néanmoins qu’il arrive que la Science se serve de l’opinion.
Copinion représente alors l’utile et la Science, la vérité. puis dans une seconde partie, Bachelard explique que l’opinion est un obstacle à la Science, il faut donc la détruire, celle-ci n pouvant être modifié, c’est tion. comme une sorte de mission, la Science doit agir. Enfin dans la troisième partie, le philosophe rappelle que la Science peut agir si elle se pose des questions, si elle pose des problèmes. Bachelard à travers cet extrait ne laisse en revanche pas de place u débat, du fait du ton impératif : « il faut d’abord », « avant tout », « quoi qu’on dise »…
Cependant, nous pouvons émettre une objection, Bachelard parle, je cite : »d’esprit scientifique », cela laisse donc supposer l’existence d’un être spirituel. Malheureusement pour lui, la Science est faîte par des Hommes, or ceux-ci sont dotés naturellement d’opinions, ce qui laisse penser que la Science est donc fondamentalement imprégnée de ces oplnlons. De plus Bachelard considère la Science comme ayant sa propre temporalité ce qui signifierait que le monde scientifique serait en dehors de notre société.