Bac
l) Un enseignement moral : A) Un regard dénué de tout jugement moralisateur. néry ramène chaque observation a une comparaison avec un fait similaire observé en Europe pour montrer que les indiens ne sont pas inférieurs aux européens mais simplement différents. Il prend soin d’établir un lien entre le monde des indiens et celui de ses lecteurs : dans les lignes 4/5 : « l’Europe, à notre égard », « en ces pays par deçà », lignes 30/31.
De même, il prend soin de rapporter les coutumes des indiens à des coutumes européennes imilaires : on coupe les cheveux des jeunes garçons « ainsi que la couronne d’un moine » et « à la façon de nos majeurs ligne 39. C Son 1er souci est de montrer que les indiens sont « comme nous » : ils « n’ont le égard » (1. 5).
Ils ne so ni or4 non plus des animau lignes 30 ’31 : « n’éta le sommes en ce pay rodigieux à notre s prodiges, et pas absence de polls lus pelus que nous ire, il va montrer que les indiens sont physiquement en meilleure condition que les uropéens : il évoque leur robustesse, dans deux énumérations : « plus forts, plus robustes et plus replets, plus dispos, moin Swlpe to vlew next page moins sujets à maladie » (1. 18), « presque point de boiteux, de borgnes, contrefaits, ni maléficiés Il exagère apparemment lorsqu’il leur prête une longévité de 100 ou 120 ans, mais ce détail lui permet de glisser qu’ils savent fort bien compter leur âge. [Jean de Léry veut donc prouver que les indiens sont des hommes comme les européens ; ils ne sont pas différents ‘eux physiquement, et leurs coutumes bien que paraissant étranges, ne sont pas dénuées de sens (elles suivent un rituel précis) et sont comparables à certaines coutumes européennes.
L’auteur montre aussi que ces coutumes sont bien ancrées dans les mœurs des indiens par l’utilisation d’adverbes comme « coutumièrement », ligne 28, ou « ordinairement », ligne 42. B) Supériorité morale des indiens remarques sur la vigueur physique et la longévité des indiens vont mener Jean e Léry à une affirmation de la supériorité morale des indiens par rapport aux européens, à travers une métaphore filée, celle de la fontaine de Jouvence.
En effet, après avoir expliqué que la longévité des indiens vient du climat sain de leur pays, il va proposer une autre explication, purement morale, dans les lignes 14 à 21 : « le peu de soin et de souci qu’ils ont des choses de ce monde ». Jean de Léry oppose ici le mode de vie sain des indiens qui boivent « vraiment à la f PAG » OF d