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Analyse de pratique professionnelle J’effectue mon stage au CHU ( Centre Hospitalier Universitaire ) de La Tronche, de statut juridique public. Le service se Situe au rez-de-chaussée du Pavillon Dominique Villars. Il s’agit du service de psychiatrie pour l’adulte, unité troubles de l’humeur et pathologies des émotions. Cette unité comporte 21 chambres individuelles, accueillant des patients hommes et femmes, d’âges divers, en hospitalisation à temps complet.

Ils sont pris en charge par une équipe pluridisciplinaire, composée de d’une cadre nfirmière, 4 médecins psychiatres, 2 internes en psychiatrie, des étudiants externes en médecines, 2 aide-soignants, environ 15 infirmier(e)s, 2 psych assistante-sociale et Les pathologies tralt bipolaires. Ils se cara dépressifs. Cette mal org Sni* to View 1 ergothérapeute, 1 d’abord le troubles s maniaco- ses : la phase maniaque et la phase d pressive. En phase maniaque, le patient est hyperactif et euphorique. Son humeur est élevée.

Il est irritable, a un important débit de paroles, une estime de soi exagérée. A l’inverse, en phase dépressive, le patient montre des signes e grande tristesse, il est ralenti et n’a pas d’envie. Le danger prlncpal est alors le risque de suicide. On parle de mélancolie. Entre le Swipe to View next page les deux pôles, la personne souffrant de troubles bipolaires, retrouve un état normal que l’on appelle « euthyme » ou « normothymie » Ensuite, l’unité s’oriente vers le traitement des dépressions sévères et résistantes.

La dépression est un état mélancolique, de tristesse qui persiste dans le temps. Le patient présente une perte d’intérêt, une baisse de l’énergie, une diminution de ‘estime de soi et de la confiance en soi. II a parfois un sentiment de culpabilité injustifiée, des idées de mort et des troubles du sommeil. Enfin, le service accueille des patients souffrant de TOC ( Troubles Obsessionnels Compulsifs ). Cette maladie est un trouble de l’anxieté, se caractérisant par des obsessions, des compulsions.

Pour essayer de se débarrasser de ses obsessions, la personne atteinte se sent obligée d’accomplir des gestes répétitifs, d’instaurer des rituels, appelés compulsions. Ma situation concerne l’aide au repas de Mme B, âgée de 73 ans. Cette patiente est entrée le 07 novembre 2014, pour état dépressif majeur, avec anxiété et idées délirantes, telles que des idées de ruines. Elle est traitée par psychotropes, anti- hypertenseurs et anti-coagulants. Son traitement comprend aussi les ECT ( électroconvulsivothérapie réalisés plusieurs fois par semaine.

Elle nécessite une aide à la marche, l’habillage, la toilette, ainsi qu’une aide au repas. La patiente est maintenue par une ceinture dans son fauteuil pour éviter qu’elle se lève et chu La patiente est maintenue par une ceinture dans son fauteuil our éviter qu’elle se lève et chute. Certains jours, elle est capable de s’alimenter seule, avec présence d’un soignant dans la chambre, pour veiller au bon déroulement du repas. D’autres jours, Mme B est mélancolique et ne peut n’alimenter seule. Elle a besoin d’une aide.

Elle possède un dentier bas, mais est capable de manger tous types d’aliments. Cette patiente est également sous surveillance alimentaire, pour veiller à ce que Mme B s’alimente suffisamment. Ainsi, le soignant présent avec elle lors du repas doit remplir une fiche et indiquer ce qu’elle a mangé et en quelle quantité. Vers 19h, une aide-soignante me demande d’aider Mme B pour la prise du repas. J’accepte de le faire. L’aide au repas est une activité qui consiste à accompagner un patient à se nourrir.

Elle faite partie du rôle propre de l’infirmier. Elle s’effectue donc entre Mme B et moi-même. Elle se déroule dans la chambre de Mme B. Mon objectif est de satisfaire ses besoins nutritionnels, en l’accompagnant et en la rassurant et de faire en sorte que ce moment soit réconfortant et source d’échanges. J’effectue d’abord une friction au gel hydroalcoolique, puis je vais hercher le plateau repas de Mme B dans le chariot, situé dans le couloir. Les patients en capacité de se déplacer seuls viennent récupérer eux-mêmes leur plateau.

Dans le cas de Mme B, un soignant amène son repas à sa chambre. Je vérifie que le leur plateau. Dans le cas de Mme B, un soignant amène son repas à sa chambre. Je vérifie que le plateau correspond bien à celui de Mme B et je me dirige vers sa chambre. Je frappe à sa porte. Mme B est installée dans son fauteuil. J’allume la présence. Je lui explique qu’il est l’heure de dîner et que celui-ci se déroulera n ma présence. Mme n’a pas l’air enchantée. Elle est en phase mélancolique et présente des idées délirantes.

Je pose son plateau sur la table, propre. J’installe alors Mme B devant la table et bloque son fauteuil à l’aide des freins, pour m’assurer de sa sécurité. Je m’assois sur la chaise, située sur le coté de la table, afin d’être à l’aise pour effectuer mon soin, me mettre à son niveau et faciliter la communication. Je place sa serviette sur elle, et lui présente ce qu’il y a au menu ce soir : soupe de légumes, chili con carne, fromage aux herbes et pommes au four. Mme B mange à l’aide d’une grande cuillère les plats et d’une petite, le dessert.

Je lui propose de commencer par la soupe, tiède. Elle accepte. Je lui demande si elle préfère manger seule ou avec mon aide. Elle ne prête pas attention à ma question et dialogue autour de ses idées de ruines, « je suis condamnée, je ne vais pas m’en sortir, j’ai ruiné ma famille b. Je lui donne la cuillère et l’accompagne. Elle a beaucoup de mal et pose la barquette de soupe dès la première cuillère. Je préfère alors lui donner à manger, pour la guider et éviter les fausses rou