Antigone Cr On Pistes D Analyses
Anouilh a choisi d’exposer la conception du bonheur selon Antigone ici, à l’aide d’un dialogue construit sur le mode de la confrontation. Deux personnalités propices au conflit : un homme de pouvoir, qui doit faire régner la loi et l’ordre, créon face à une jeune femme, Antigone, orgueilleuse «Je veux tout et que ce sot entier (… )Je ne veux pas être modeste, moi un duel de parole rythmé, où les deux personnages parlent, mais pour mieux laisser la part belle à l’expression d’Antigone.
Un dialogue qui va aller crescendo (didascalies + modalités nterrogatives et exclamatives ; de la honte de Créon à la violence) Les injonctions de Créon (« tais-toi à plusieurs reprises) Le refus d’Antigone d’ Une incapacité à se s’y oppose. Les insultes de l’un (« de l’autre « l. 7 ; l. 23 or7 Sni* to View t une chose, l’autre l’ironie, au mépris ascalie du rire L. 22 Les gestes violents de Cr on Le comportement de Créon dans cette confrontation : Honte,(didascalie) essaie de créer une connivence avec Antigone « un pauvre mot, hein ? ? (antithèse des termes « bonheur-pauvre mot » Lorsqu’il « hausse les épaules » = rejet, mépris ; attitude de éfense pour ne pas à avoir à entendre la vérité. La réalité qu’Antigone dépeint du jeu social, des compromis que chacun doit faire pour préserver son bonheur égoïste le fait immédiatement sortir de ses gonds : insultes, puis violence physique. Cett Cette violence trahit une incapacité à répondre à ses arguments. Impatience dans l’adverbe « te tairas-tu enfin ? ? Didascalie interne à travers le propos d’Antigone 1. 27 « tu sais que rai raison ; tu crois que je ne lis pas dans tes yeux que tu le sais = on peut imaginer une forme de résignation dans le jeu de ‘acteu Sa dernière réplique à lui révèle qu’il est dans une démarche individuelle, mais qu’il est aussi capable de préserver quelqu’un d’autre, Antigone, en l’occurrence. Antigone peut faire penser à une résistante . Elle s’oppose au roi, à son oncle, à une figure de l’autorité. ? Non, je ne me tairai pas » + conjonction de coordination qui marque l’opposition « J’aime un Hémon… Mais si votre vie… » + l’affirmation accentuée dans « Si je sais ce que je dis » l’insolence avec la question « Pourquoi veux-tu me faire taire ? » Elle ne craint pas les conséquences de sa position et de ses actes. Elle ne faiblit pas, malgré la violence qui s’installe (didascalies Créon + ton de la voix + insultes). Elle le pousse dans ses retranchements « l. 6-27 » prête à aller jusqu’au bout de son idéal : renoncer à ramour d’Hémon 4 accepter la mort s’il lui faut faire des concessions l. 35 avec le verbe « mourir Elle montre qu’elle est déterminée : Ses convictions, son sens du devoir l’amène à mépriser la notion de « bonheur » (L. 1-2-6-) Sentiment de scission entre elle et les autres, sentiment de aire partie d’une minorité : la façon dont elle parle des autres en utilisant le pronom personnel « vous h, plein de mépris (l. 1-22-31) PAG » rif 7 elle parle des autres en utilisant le pronom personnel « vous D, plein de mépris (I. 21-22-31) Elle défend des valeurs morales fortes à travers le propos sur Hémon « J’aime un Hémon exigeant et fidèle, comme moi Elle refuse de fermer les yeux sur le malheur des autres : « Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ? » Antigone, c’est celle qui dit non . L. 18-19 « s’il doit apprendre ? ire « oui, lui aussi », alors je n’aime plus Hémon. » Elle se sent de la trempe des résistants.
Pas comme Créon, qui a toujours été lâche, naif « je te revois à 15 ans : c’est le même air d’impuissance et de croire qu’on peut tout. » Un langage violent L’idée qu’il y a une urgence à agir (tous les termes qul expriment l’immédiateté cf. S suivant sur son idéalisme) Il va de soi qu’il faudrait absolument évoquer toute la portée symbolique d’Antigone compte tenu de la date d’écriture de la pièce et des circonstances historiques les spectateurs reçoivent onc deux niveaux d’interprétation de cette confrontation.
Antigone apparait comme une idéaliste Pas de compromis possible : le bonheur ne peut pas être compatible avec quelques arrangements avec la vie, qualifiés de façon péjorative de « pauvretés lesquelles sont précisées ensuite à l’aide de l’énumération « mentir, sourire, se vendre » = lâchetés pour elle. Pas de compromis non plus lorsqu’elle envisage un Hémon qu deviendrait adulte, moins pur, moins amoureux… l. 16-19 » Elle commence son propos par l. 15 « oui, j’aime Hémon et est capable de terminer, toujours au présent p PAGF3C,F7