[Anthropologie] Echange et Pouvoir
bantou) apparentés tetela-hamba. Il fait p guerre mondiale im « essai sur le symboli Ses œuvres tournent [Anthropologie] Echange et Pouvoir Premium By hohtire 12. 2015 7 pages Étude du potlatch Marie Mauré, « Boas, le Potlatch et les kwagul » Ce texte recontextualise le potlatch, caractéristique des côtes de la Colombie britannique. Un chef de Numayn invite un autre chef de numayn, s’en suit une obligation de rendre une somme équivalente ou supérieure de don. Donner honore celui qui donne.
Il y a plus de 150 ou 200 statuts hiérarchiques, c’est donc une société très hiérarchisée. Luc de Heusch est spécialiste de la grande cuvette congolaise (entre les fleuves congo et kassai). Les tetelas (groupe de langue t page Svipe nextp g sont souvent appelés nthropologue post Afrique » thropologie politique mais pas seulement, il y traite également les sacrifices… C’est quelqu’un qui à chaque fois décrit les choses avec finesse et pour comprendre procède par comparaison avec des sociétés voisines.
Il va décrire les phénomènes de sociétés proche en proche et va fonder ainsi des groupes. On a affaire à une société très peu institutionnalisée si bien qu’il la ualifie de segmentaire, mais pas dans le sens des nuers. Dans les nuers evans pritchard découvre que les relations que les gens entretiennent les uns envers les a autres sont dicté par la position généalogique que les gens occupent les uns par rapport aux autres en fonction d’un charte généalogique. Un ancêtre à fondé un lignage, il a eu des fils qui eux même ont eu des fils et ainsi de suite.
On a affaire à un vaste système d’identité emboité (principe de la segmentarité : avec mon frère contre mon cousin, avec mon cousin contre celui du village voisin, avec celui du village voisin contre celui d’un autre ays, avec celui de l’autre pays contre les extra-terrestres, etc). Équivalence structurale des segments chez les nuers (égalité des groupes donnés par les fils et les fils des fils de l’ancêtre primordial) Les tetelas ont une organisation segmentaire mais pas au sens des nuers puisqu’ils reconnaissent le principe de supériorité du lignage issu de l’aîné sur celui du cadet.
Rituel du léopard : Un chef distribue des biens (pour augmenter son prestige) selon les règles en vigueur chez les tetelas, on commence par les cadets et on donne petit et on fini par les aînés t on donne beaucoup, ça va du plus petit au plus grand. « lecture du rituel du léopard » Ce rituel réactualise la charte généalogique que les membres de cette société entretiennent les uns avec les autres. Ily a une mise en scène de la hiérarchisation de la société.
De Heusch va décrire des rituels (dans un chapitre appelé le grand potlatch) voisins dans lesquels des dépenses cérémonielles sont effectués mais cette f 2 appelé le grand potlatch) voisins dans lesquels des dépenses cérémonielles sont effectués mais cette fois ci non pas dans ne perspective de réactivation de la charte généalogique de filiation, mais au contraire pour mettre en scène des relations qui unissent le chef à son beau père et ses beaux frères.
SI le mari ne s’acquitte pas de cette tâche ou s’en acquitte mal (dons trop petits), son épouse est publiquement couverte de honte et l’alliance avec la belle famille est rompue. Ici on a une organisation un peu différente. Se pose la question « est-il vraiment justifié d’utiliser le terme de potlatch » Cest non seulement une distribution publique de bien qui vient fonder la hiérarchie. cours 2 n roi sacré a 4 propriétés • -rôle capital dans la fertilité (humaine, animale et vegetale) Le souverain est une garantie de la croissance, du bien être de l’abondance etc.
Toutes proportion gardée c’est comme si l’on prêtait à nos hommes politiques un pouvoir sur réconomie mondiale. Tout dysfonctionnement appelle des réaction. Dans la Chine jusqu’au 19 on considérait que le souverain avait u mandat céleste, il était là pour représenter le divin. Toute catastrophe était un signe indubitable du retrait de son mandat divin. Une certaine dangerosité était prêtée au souverain, ce sont des ?tres considérés comme de nature différente et donc on ne les côtoie pas en toute liberté. Tout ce qui l’entoure est codifié, 3 différente et donc on ne les côtoie pas en toute liberté.
Tout ce qui l’entoure est codifié, cloîtré. Parfois on s’adresse à eux sans le voir, le corps même du souverain est considéré comme chargé d’énergie, son intégrité physique doit être garant, la moindre blessure est considérée comme une catastrophe générale. Sa nourriture, sa vaisselle, sont traitées de manière particulière (on peut casser la vaisselle par exemple). Les résidus de son corps son également traité de manière spéciale. D. Westerman (les shilluk. soudan). Le roi des shilluk ne meurt pas, il disparaît et ce n’est jamais une disparition normale.
Lorsqu’il est considéré comme trop vieux ou usagé, son épouse l’étouffe avec une pièce de vêtement. Le souverain des shilluk s’appelle de reth. Le reth est considéré comme la réincarnation du fondateur nyakang. Ce souverain n’est pas autorisé à devenir faible car s’en suivrait la décrépitude de son royaume. C’est pour éviter ces conséquences funestes du désordre qui pourraient accompagner on vieillissement qu’il est mis à mort. Dés que le souverain montrait un signe de faiblesse (sexuelle par exemple), cela s’ébruitait, et on le mettait à mort.
La mise à mort se faisait durant la nuit. Le jour le roi était entouré de garde du corps, la nuit il état seul avec ses épouse, sans protection. Le roi passait sa nuit en éveil, scrutant les zones d’ombre et dés que quelqu’un passait, pensant que c’était un agresseur potent 4 scrutant les zones d’ombre et dés que quelqu’un passait, pensant que c’était un agresseur potentiel, il bondissait. Le roi faisait un oint d’honneur à ne jamais appeler à l’aide et donc se défendait seul. Cest par le rite d’intronisation que le souverain sacré acquiert son caractère surnaturel.
Dans de nombreux cas la mise à mort est programmée de façon régulière, après 5 ou 7 ans de règne on met à mort le roi. Certains ethnologues comme Evans Pritchard ont remis en cause cette se à mort systématique des rois sacrés Frazerienne. Au cours de la Frazer assembly de 1948 Evans Pritchard prononce un discours : « The divine kingship of the shilluk of the nilotic soudan » dans laquelle il met en pièce la théorie de Frazer. Les quelques cas dans lesquels on aurait tué le roi aurait été des période de trouble politique où les opposants on tenté de zigouiller le roi.
II n’y aurait donc pas de royauté sacré Frazerienne chez les shilluk. Malgré les critiques d’Evans Pritchard, la royauté sacré a nouveau été défendue par une série d’anthropologue des années 50-70. Dans les années 80, Jean Claude Muller publie un article dans l’homme dans lequel il décrit un cas de royauté divine du Nigeria les Rukuba. Chez les Rukuba il y a une période d’essai de 7 ans. Si tout se passe bien durant ces 7 ans on l’intronise pour les 7 nnées suivantes. Le roi est ensuite chassé et on le tue mais symboliquement uniquement. On ‘oblige à vivre S est ensuite chassé et on le tue mais symboliquement uniquement.
On ‘oblige à vivre reclus sans contact. Cest aussi par le rite d’intronisation qu’on donne au souverain un caractère inhumain. La transgression est un des moyens par lesquels le future souverain quitte le monde ordinaire pour devenir un être exceptionnel. Les Rukuba connaissent les pratiques des lukun qui pensent que leur souverain s’use. Ils pratiquent un certains nombres de rites pour rajeunir le roi. On sacrifie un enfant, on le dépouille et on fait sécher la peau, on réduit les restes humains en poudre et on lul fait manger les restes du corps d’un enfant.
Les Rukuba ont retenu ce principe mais ne l’ont pas conçu comme rajeunissement d’un souverain mais comme élément clé de son accession à la royauté. Ils ont même brodé autour, un souverain ne doit pas être uniquement puissant, il doit également être sage et mesuré. Les Rukuba pratiquaient l’anthropophagie mais exogamique, pour le roi elle sera endogamique. On déterre des corps et on fait un breuvage dans lequel on met e la poudre d’os de ses prédécesseur, on sacrifie un bébé parmi un de ses fils.
Le souverain va donc transgresser tout ce qui peut constituer l’humain en tant que tel puisqu’il va se nourrir de ses propres enfants et de ses propres parents en même temps. Cet acte de transgression absolue va faire de lui une personne qui cessera d’être humaine. On voit que c’est la transgression qui introni faire de lui une personne qui cessera d’être humaine. On voit que c’est la transgression qui intronise un humain en le faisant quitter le monde des hommes pour rentrer dans le monde sacré.
L’inceste combiné mère fils et frère sœur est une transgression du royaume Ganda (qui a donné l’Ouganda). Il y a une obligation d’inceste. Ce n’est pas un privilège du roi mais un acte fondateur de son rang royal. Lorsque le roi n’est pas mis à mort, Seligman a proposé d’appeler cela les rois prêtres. Le roi est un bouc émissaire, tout les malheurs de la société viennent de lui. Cette dimension du bouc émissaire n’est pas toujours présente dans les royautés sacrés. On a vu ICI des cas africains mais si on regarde les sociétés incas c’est du pareil au même. résident de la république garde un statut religieux en France à travers son titre de chamoine. n éventuel corollaire de la sacralisation es qu’on considère que U le souverain garant de la fertilité etc, met sa force au service du royaume, sa sexualité est totalement ritualisée, mise au service du royaume et plus du tout sous son contrôle. Crise de l’autorité : Annah Arendt Kyburz fait une différence entre les titular Chief et les strong chief. Le titular chief n’a pas de moyen de coercition. Le cumul de chef politique/chef de guerre n’est pas forcement necessaire.