Anthologie Po Tique
Anthologie poétique: La mort vue par les poètes de divers mouvement. Voos Arnaud Anthologie poétique (analyse de poèmes) réalisée dans le cadre du cours de français de Mme Fassin. Voos Arnaud, 58 Athénée royale de Sp or 10 Sni* to View Préface: Mon anthologie aya rt est composée de 2 poèmes de Baudelaire, de 2 poemes issus d’autres auteurs de divers mouvements et d’une musique. J’ai choisis ce thème qui est fort peu joyeux car la mort est quelque chose de mystérieux, elle fait peur Mais qu’est ce qui fait peur ?
L’homme a toujours voulu y apporter une réponse. Dans beaucoup de croyances, une éponse était donnée. Paradis , réincarnation, montée au ciel , nouvelle vie, Certalnes personnes l’ont vu de près. Certains témoignages parlent d’un tunnel dont le bout est illuminé par une lumière pur et réchauffante. Dans toutes les croyances , il y a quelque chose après ! Mais après quoi ? Cest la fin de toute chose , l’aboutissement d’une vie entière. C’est un mot qui terrorise , qui attriste ,c’est la mort.
J’étais donc curieux de connaitre les diverses interpretations de plusieurs poètes issus de mouvements différents. Cest également une des sources d’inspiration principale de ceux-ci. e la Fontaine: La mort et le bûcheron (classicisme) – Charles Baudelaire: – La mort des pauvres La mort des amants – Emile Nelligan: Le salon Les poèmes seront présentés dans l’ordre ci dessus, ils seront donc classés du plus ancien au plus récent pour, comme expliqué plus haut, se rendre compte de la perception de la mort dans les différents mouvements.
Cela me semblait plus simple de fonctionner de façon chronologique. 1)Je veux mourir pour tes beautés; maîtresse: Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse, pour ce bel œil, qui me prit à son hain, Pour ce doux ris, pour ce baiser tout plein D’ambre et de musc, baiser d’une Déesse. Je veux mourir pour cette blonde tresse, Pour l’embonpoint de ce trop chaste sein, Pour la rigueur de cette douce main, Qui tout d’un coup me guérit et me blesse. Je veux mourir pour le brun de ce telnt, Pour cette voix, dont le beau chant m’étreint Si fort le cœur que seul il en dispose.
Je veux mourir ès amoureux combats, Soûlant l’amour, qu’au sang ‘e orte enclose, Toute une nuit au milieu d 10 débuts) . « Prince des poètes et poète des princes », cet épicurien est l’auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, a touché aussi bien la poésie engagée et officielle dans e contexte des guerres de religions avec les Hymnes et les Discours (1555-1564), que [‘épopée avec La Franciade (1572) ou encore la poésie lyrique et d’Amour avec les recueils Les Odes (1550-1552) et Les Amours de cassandre (1552).
Imitant à ses débuts les auteurs antiques, Ronsard emploie d’abord les formes de l’ode et de l’hymne, pour finir par utiliser de plus en plus le sonnet en employant le décasyllabe comme le mètre « moderne » de l’alexandrin Ses dernières années furent marquées par la perte de nombre de ses amis et son état de santé s’aggrava. Malgré la maladie, ses créations littéraires estèrent toujours d’aussi bonne qualité et quelques-uns de ses derniers écrits sont parmi les meilleurs. Commentaires et jugement de goût’.
Le poème » Je veux mourir pour tes beautés, Maitresse » a été écrit pas Pierre de Ronsard, un poète du 16ème siècle. Il a pour thème la mort et est composé de deux quatrains et de deux tercets; Nous avons donc à faire avec un sonnet. Tous les vers seront en décasyllabes. En premier lieu, je constate une anaphore au niveau des strophes. Le début de chaque strophe est commencé par » Je Ronsard valorise déjà énormément sa maitresse. eux mourir « , Le thème de la mort et de l’amour sont donc étroitement liés.
Dans la première strophe, ce sont d Dans la première strophe, ce sont des rimes embrassées (ABBA), la première rime avec un genre féminin et la seconde avec un genre masculin . A la ligne 2, se trouve une personnification : pour ce bel oeil, qui me prit à son hain ( Attribution d’un caractère humain à un objet inanimé ). Dans cette strophe, Pierre de Ronsard compare sa maîtresse à un Déesse ( L4) et nous raconte combien il est envoûté par celle-ci. Dans la seconde strophe, il y a présence de rimes embrassées ABBA la première avec un genre féminin et la seconde avec un genre masculin.
A la ligne 6, on distingue un oxymore : » Pour la rigueur de cette douce main » ( Deux mots de sens opposés réunis dans une même expression. Dans cette strophe, Ronsard décrit un peu sa maîtresse physiquement et explique qu’elle peut être aussi réconfortante que blessante. Chaque caractéristique de la maîtresse est précédé de déterminants démonstratifs » Ce/ Cette « r montrant ainsi que cette femme est unique. Pour la troisième et quatrieme strophe, ce sont des rimes plates suivies de rimes embrassées ( AAB CBC la première et a troisième avec un genre masculin, la seconde avec un genre féminin.
A la ligne 10, se trouve une allégorie : » pour cette voix, dont le beau chant m’étreint » (Représentation d’une idée abstraite sous la forme d’un personnage En conclusion, je trouve que ce poème est admirable. Il mélange amour et mort, nous 0 personnage amour et mort, nous montrant qu’il serait prêt à mourir pour une femme aussi incroyable. On se sent emporté par la douceur de ses vers, nous faisant penser à la personne que lion aime. Il est cependant un peu difficile à la compréhension car il utilise un ocabulaire et des expressions complexes. ) La mort et le bûcheron un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n’en pouvant plus d’effort et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos. Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, Le créancier, et la corvée Lui font d’un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la mort, elle vient sans tarder, Lui demande ce qu’il faut faire C’est, dit-il, afin de m’aider PAGF s 0 Fontaine hérite de la charge de maître des Eaux et Forêts de son père, en 1658, seule la littérature l’intéresse. Introduit en 1 657 auprès de Fouquet, surintendant des Finances au faite de sa puissance, il devient son poète favori, rencontre Molière, Racine, Madame de Sévigné. Mais en 1 661, Fouquet tombe en disgrâce et La Fontaine qui lui reste fidèle (Élégie aux nymphes de Vaux) perd toute protection. ? son retour à Château-Thierry, la duchesse de Bouillon, nièce e Mazarin qui vient habiter la ville, lui demande de la distraire. Entre 1664 et 1667 paraissent ainsi vingt-sept Contes et Nouvelles en vers qui donnent à La Fontaine la réputation d’un auteur libertin et élégant. Pour se faire pardonner ses « écrits frivoles », il publie alors son 1er recueil de Fables divisé en SIX livres, précédé d’une Vie d’Ésope, en 1668. Le recueil connaît un succès immédiat, mais sans que La Fontaine obtienne de pension du roi pour autant. Les Nouveaux Contes, parus en 1 674, sont interdits.
Sans ressources, La Fontaine vend la maison paternelle. Les livres VII à XII des Fables paraissent en 1678-1679. Finalement reçu en 1 684 à l’Académie française au fauteuil de Colbert, La Fontaine prononce son éloge. En 1693, la publication du livre XII des Fables s’achève sur le poème Le Juge arbitre, l’Hospitalier et le Solitaire qui est aussi son testament. Il meurt le 13 avril 1695. Commentaires et jugement de goût: Cest un récit court : du vers 1 au vers 16. Ce récit écrit en al 6 0 Cest un récit court . du vers 1 au vers 16. Ce récit écrit en alexandrins. v1 à IO/ v 12 et 13/ v 16) Alterné avec des vers en octosyllabes. (v 11 / v 14. 15 ). Cela créer un rythme qui permet au lecteur de ne pas s’ennuyer. Il y a beaucoup de rimes : ramée/enfumée, ans/pesant, douleur/ malheur, monde/ronde, repos/impôts, corvée/achevée, tarder/aider, faire/guère, guérir/mourir, sommes/hommes. La richesse de rimes : pauvres (v1 . 4/2. 3/9. 10), suffisantes (v7. 8/14. 16/11. 1 2/13. 15), riches @5. 6/17. 1 9/18. 20) Le système mélange des rimes v. 1 à 4 embrassées ; 5 à 8 : plates ; 13 à 16 croisées. Au niveau des figures de styles il y a différent type. Des questions rhétoriques (v 7 . 8) « Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ? ? « En est-il plus pauvre en la machine ronde ? » -Césures à l’hémistiche (v 1. 3. 6. g. 13 et 16) -Enjambement vers 15. 16 -Personnification de la Mort (v 13) Majuscule à la Mort. (v 10. 11), énumération. -un bûcheron malheureux Champs lexical du malheur : pauvre (v. 1), le faix du fagot (v. 2), Gémissant (v. 3), n’en pouvant plus d’efforts et de douleur (v. 5). Cela amène un attachement pour le Bûcheron. Il souffre. évocation de « Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, le créancier et la corvée » -Présence du discours direct, vers 15. 16, Le bûcheron parle à la Mort. Dès les premiers vers , Jean de La Fontaine place le bûcherons en victime de sa propre vie . Il le décrit selon I 7 0 de La Fontaine place le bûcherons en victime de sa propre vie . Il le décrit selon le champs lexical du malheur ce qui me touche directement . J’ imagine très rapidement la peine que doit porter le bûcheron. Ce poème m’a beaucoup plus d’abord par son style d’écriture qui est rempli de différentes choses.
Ily a des figures de styles , des rimes de toutes sortes , le rythme de lecture change beaucoup ce qui rend le poème chouette à lire . C’est une belle application de la matière vue au cours . De plus ce poème me touche à travers le bucheron. Il est au plus mal et on aimerait entrer dans l’histoire pour lui redonner du courage En résumé , ce poème m’a donc beaucoup plu. 5) Le salon: La poussière s’étend sur tout le mobilier, Les miroirs de Venise ont défleuri leur charme; Il y rôde comme un très vieux parfum de parme, La funèbre douceur d’un sachet familier.
Plus jamais ne résonne à travers le silence Le chant du piano dans des rythmes berceurs, Mendelssohn et Mozart, mariant leurs douceurs, Ne s’entendent qu’en rêve aux soirs de somnolence. Mais le poète, errant sous son massif ennui, Ouvrant chaque fenêtre aux clartés de la nuit, Et se crispant les mains, hagard et solitaire, Imagine soudain, hanté par des remords, LJn grand bal solennel tournant dans le mystère, Où ses yeux ont cru voir d nts morts. PAGF 10 Nelligan est né le 24 décembre 1879 à Montréal et est mort le 18 novembre 1941 à Montréal.
Nelligan était un poète Canadien influencé par des poètes français tels que Baudelaire, Rimbaud, Verlaine… Ses thèmes étaient orientés vers l’enfance, la folie, la musique, l’amour ainsi que la mort. Nelligan, tout comme Rimbaud, était doué d’un talent fou et dès son âge de 16 ans, il vait déjà de ses poèmes dans le journal à Montréal. Son mode de vie ne plaisait guère à ses parents et il fut donc souvent envoyé dans des pensions ou des asiles mais la plupart de son temps fut passé à l’Ecole littéraire de Montréal où il consacrait son temps aux poèmes.
Ce poème intitulé » Le Salon » a été écrit par Emile Nelligan, un auteur du 19ème siècle et qui a pour thème la mort. » Le Salon ‘ est composé par deux quatrains et de deux tercets, c’est donc un sonnet. A la première strophe, présence de rimes embrassées genre masculin, ainsi que des vers en alexandrins. A la ligne 2, j’ai pu constater une figure d’analogie, une personnification, où l’on donne une action aux miroirs de Venise. A la ligne 3, il y a une figure d’analogie, une allégorie, où l’on décrit un parfum qui rôde.
Dans cette strophe, Emile nous décrit ce qu’il voit de cette pièce qui lui semble vieille, abandonnée depuis des années. Dans la deuxième strophe, il y a comme la première des rimes embrasées, de genre masculin pour les deux premières rimes il y a comme la première des rimes embrasées, de genre masculin pour les deux premières rimes et féminin pour les deux ernières, et toujours des vers en alexandrins. Comme figures de styles, il y figure à la ligne 5 une allégorie concernant le chant du piano.
Ici, Emile donne des informations sur ce qu’il se passait dans ce salon, tel que des pianistes jouant au piano. Sa manière d’écrire dans cette strophe, révèle sa tristesse : » Plus jamais ne résonne à travers le silence Le chant du piano dans des rythmes berceurs. » Troisième et quatrième strophe, se trouve une rime plate suivie d’une rime embrassée (AA BCBC) toutes les deux écrient en alexandrins mais pas de figures de styles. Emile explique ce que ‘ e poète » ressent : » Imagine soudain, hanté par des remords… ainsi ce qu’il croit avoir vu : » IJn grand bal solennel tournant dans le mystère, Où ses yeux ont cru voir danser les parents morts. Pour conclure, je trouve que ce poème est écrit d’une belle façon ainsi que des phrases qui pour moi sont très recherchées : Plus jamais ne résonne à travers le silence Sa lecture est paisible et facile à lire malgré le fait que cela concerne la mort. Facile ? comprendre, on est tout de suite ancré dans le poème car pour moi, cela est écrit d’une façon où l’on ressent ce qu’il écrit, ce qu’il décrit.