Anthologie de poèmes
La Marseillaise Allons enfants de la Patrie vous perfides Contre nous de la tyrannie les partis L’étendard sanglant est levé parricides Entendez-vous dans nos campagnes leurs prix! Mugir ces féroces soldats? vous combattre Ils viennent jusque dans vos bras. jeunes héros Égorger vos fils, vos c France en produit de battre. Aux armes citoyens magnanlmes Formez vos bataillons vos coups! Marchons, marchons victimes Qu’un sang impur contre nous Abreuve nos sillons sangulnalres complices de Bouillé Swipe loview nextp g Tremblez, tyrans et L’opprobre de tous Tremblez! s projets Vont enfin recevoir out est soldat pour S’ils tombent, nos us tout prêts à se Français, en guerriers Portez ou retenez Epargnez ces tristes À regret s’armant Mais ces despotes Mais ces ous ces tigres qui, Que veut cette horde d’esclaves sans pitié De traîtres, de rois conjurés? Déchirent le sein de leur mère! pour qui ces ignobles entraves Ces fers dès longtemps préparés? la carrière Français, pour nous, ah! quel outrage seront plus Quels transports il doit exciter? leur poussière Cest nous qu’on ose méditer vertus De rendre à l’antique esclavage! leur survivre
Nous entrerons dans Quand nos aînés n’y Nous y trouverons Et la trace de leurs Bien moins jaloux de Que de partager leur cercueil Quoi Quoi ces cohortes étrangères! Nous aurons le sublime orgueil Feraient la loi dans nos foyers! les suivre! Quoi! ces phalanges mercenaires Terrasseraient nos fils guerriers! Patrie Grand Dieu! par des mains enchaînées bras vengeurs Nos fronts sous le joug se ploieraient chérie De vils despotes deviendraient défenseurs! Les maîtres des destinées. que la victoire Accoure à tes mâles accents expirants et notre gloire! La Marseilla 2 De les venger ou de
Amour sacré de la Conduis, soutiens nos Liberté, Liberté Combats avec tes Sous nos drapeaux, Que tes ennemis Voient ton triomphe Voient ton triomphe et notre gloire! La Marseillaise est un chant patriotique de la Révolution Française écrite en 1972 par Rouget De Lisle. Poésie lyrique : On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. – Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! – On va sous les tilleuls verts de la promenade. Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin ! L’air est parfois si doux, qu’on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits – la ville n’est pas loin – A des parfums de vigne et des parfums de bière…. – Voilà qu’on aperçoit un tout petit chiffon D’azur sombre, encadré d’une petite branche, Piqué d’une mauvaise étoile, qui se fond Avec de doux frissons, petite et toute blanche… Nuit de juin ! Dix-sept ans ! – On se laisse griser. La sève est du champagne et vous monte à la tête.. On divague ; on se sent aux lèvres un baiser Qui palpite là, comme une petite bête… Le cœur fou Robinsonne à travers les romans, Lorsque, dans la clarté d’un pâle réverbère, Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous Pombre du faux col effrayant de son père… Et, comme elle vous trouve immensément naif, Tout en faisant trotter ses petites bottines, Elle se tourne, alerte et d’un mouvement vif…. – Sur vos lèvres alors meurent les cavatines… Vous êtes amoureux. Loué jusqu’au mois d’août. Vous êtes amoureux. – Vos sonnets La font rire. Tous vos amis s’en vont, vous êtes mauvais goût. 3 mauvais goût. puis l’adorée, un soir, a daigné vous écrire. – Ce soir-là,… – vous rentrez aux cafés éclatants, Vous demandez des bocks ou de la limonade.. – On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu’on a des tilleuls verts sur la promenade. Ceci est un poème d’Arthur Rimbaud écrit en septembre 1870, il l’a intitulé Roman. A travers son poème il traduit l’état d’ivresse d’un jeune homme, lui, au contact d’un amour naissant. Il fait le portrait d’une jeune fille et nous exprime ce qu’il ressent pour elle en nous décrivant des sensations différentes. Il nous décrit ce qu’est un premier amour de jeunesse. Au moment où il écrit Roman il est à peine âgé de 15 ans et métrise presque tout de la poesle. Le serpent qui danse Que j’aime voir, chère indolente, De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s’éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d’amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent Cor avec le fer. 4 D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s’allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l’eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l’eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur ! poésie engagée, pamphlet Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissan S n’eprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé ‘ Pamphlet publié en 1 85, à Bruxelles, par Victor Hugo Napoléon e Petit est clairement destiné à Napoléon III.
Il critique, dans ce oème la tyrannie de Napoléon et la façon dont il est arrivé au pouvolr. Poésie engagée : Je devais par la Royauté Avoir commencé mon Ouvrage. A la voir d’un certain côté, Messer Gaster en est l’image. Sil a quelque besoin, tout le corps sien ressent. De travailler pour lui les membres se lassant, Chacun d’eux résolut de vivre en Gentilhomme, Sans rien faire, alléguant l’exemple de Caster. Il faudrait, disaient-ils, sans nous qu’il vécût d’air. Nous suons, nous peinons, comme bêtes de somme. Et pour qui ? Pour lui seul ; nous n’en profitons pas : Notre soin n’aboutit qu’à fournir ses repas.
Chommons, c’est un métier qu’il veut nous faire apprendre. Ainsi dit, ainsi fait. Les mains cessent de prendre, Les bras d’agir, les jambes de marcher. Tous dirent à Gaster qu’il en allât chercher. Ce leur fut une erreur dont ils se repentirent. Bientôt les pauvres gens tombèrent en langueur ; Il ne se forma plus de nou cœur : paresseux, A l’intérêt commun contribuait plus qu’eux. Ceci peut s’appliquer à la grandeur Royale. Elle reçoit et donne, et la chose est égale. Tout travaille pour elle, et réciproquement Tout tire delle l’aliment. Elle fait subsister l’artisan de ses peines,
Enrichit le Marchand, gage le Magistrat, Maintient le Laboureur, donne paie au soldat, Distribue en cent lieux ses grâces souveraines, Entretient seule tout l’Etat. Ménénius le sut bien dire. La Commune s’allait séparer du Sénat. Les mécontents disaient qu’il avait tout l’Empire, Le pouvoir, les trésors, Ihonneur, la dignité ; Au lieu que tout le mal était de leur côté, Les tributs, les Impôts, les fatigues de guerre. Le peuple hors des murs était déjà posté, La plupart s’en allaient chercher une autre terre, Quand Ménénius leur fit voir Qu’ils étaient aux membres semblables,