Analyse pratique cathéter dialyse
Soit il s’agit de patient arrivé en urgence pour une dialyse. La dernière salle est la salle de repli, elle sert rarement mais Swape nextp g est essentielle car ell patient que l’on peut 0 patients, dont deux a qu’habituellement il Quatorze patients po e 4 le nombre de nombre total à 18 : e quatre en repli, bien ts en même temps. avail en douze heures de 6h45 à 18h45. La journee se déroule en deux « service » de patients un au matin et un l’après-midi. En règle générale les patients viennent trois fois par semaine, un jour sur deux.
Il y a aussi un groupe de patient le soir de 18h45 à 1h30 un jour sur deux pour les patients ayant encore une activité professionnelle. ar contre de nombreux patients ont besoin de plus que 3 séances de dialyse par s ShAipe to Wew next page semaine. On parle de séances supplémentaires. Certains vont jusqu’à 6 séances de 5h par semaine. I s’agit d’un centre lourd, c’est à dire que les patients soigné dans ce service sont des personnes qui nécessitent une présence médicale constante.
Ils sont très souvent atteints de plusieurs pathologies qui soit sont responsables de leur insuffisance rénale chronique ou qui en découle. Il existe aussi d’autres catégories de patients qui sont soigné ici pour une durée déterminée. Certains sont en centre d’auto dialyse habituellement mais pour une certaine raison, ils sont hospitalisé donc dialysés à l’hôpital. D’autre encore ne sont là que pendant leur éducation. Ils sont de récents porteur de fistule artério-veineuse et ont donc besoin qu’on leur apprenne l’utiliser.
En effet une fistule artério-veineuse n’est plus un vaisseau sanguin comme un autre. C’est l’anastomose d’une artère à une veine. La meilleure étant la fistule de la tabatière anatomique de la main. Elle est la plus distale sur le membre supérieure permettant de faire une reprise de la fistule plus proximal si la remière anastomose au niveau de la main n’a pas fonctionné. Elle est aussi plus « naturelle », car l’anastomose se fait presque sans changer la direction de la veine. Ce qui a un impact important pour la durée de vie d’une fistule.
Car coudé la veine pour créer l’anastomose avec l’artère comme cela est fait sur des points plus proximal augmente considérablement le risque de sténose de la 0 comme cela est fait sur des points plus proximal augmente considérablement le risque de sténose de la fistule. Qui est un rétrécissement de la veine pas, augmentant le risque de thrombose et diminuant sa durée de vie. Du fait de sa particularité, la fistule nécessite un apprentissage particulier. Par exemple, quand on retire l’aiguille de la fistule en fin de séance, il faut compresser le point de ponction pendant quelques minutes.
Voire plus si le patient prend un traitement anticoagulant comme du previscan ou de la coumadine. pour certains patients qui ont de gros problèmes de coagulation, on peut aller jusqu’à leur faire un point de suture par le médecin. Une mauvaise coagulation du point de ponction est très dangereuse pour le patient. Une fistule a un débit moyen de 600 ml/min voir jusqu’à 1000 ml/min pour les fistules au iveau huméral, au-dessus on parle d’hyper débit ce qui est problématique, mais une fistule à 600 ml viderait le patient de son sang très rapidement.
Dans ce service il reste un type de patients. II s’agit des patients porteurs de cathéter de dialyse. Soit un cathéter sous clavier soit un fémoral. Le sous clavier est posé pour une durée très longue, pour plusieurs années dans les meilleurs cas. Le cathéter fémoral est lui un cathéter d’urgence. Soit le patient à un besoin urgent de dialyse et le médecin décide de lui poser un fémoral en attendant de préparer la pose d’un sous clavier. Soit le sous clavier est infecté et nécessite donc infecté et nécessite donc la pose d’un fémoral le temps de soigner l’infection.
Dans cette situation il s’agit d’une patiente atteinte donc dune insuffisance rénale chronique terminale traitée par une dialyse sur cathéter sous clavier droit, trois fois par semaine. Elle fait partie du groupe de patient du lundi mercredi et vendredi après- midi. Je dois donc prendre en soins cette patiente pour l’après-midi. Je suis avec une infirmière pour la journée. Je ne reste pas longtemps avec une infirmière pour pouvoir travailler avec uasiment toute l’équipe. Je commence donc par installer ma patiente qui arrive en fauteuil roulant mais qui peut marcher sur quelques pas dans son lit.
Pour la dialyse, nous avons besoin du poids de la personne en début de séance pour pouvoir calculer d’après un poids sec déterminé par le néphrologue la prise de poids depuis la dernière seance. Le poids sec correspond au poids qui se rapproche le plus du poids où le patient n’est pas en surcharge d’eau dans le corps ou en manque d’eau. Car l’insuffisance rénale est une pathologie où les reins de fonctionne plus et l’une des conséquences de leur nactive est l’arrêt progressive de la production d’urine.
L’eau absorbe par le patient en buvant ou en mangeant est donc moins bien éliminée voir plus du tout. Il faut donc calculer ma différence entre le poids en début de séance pour le comparer au poids sec afin de détermin 4 0 calculer ma différence entre le poids en début de séance pour le comparer au poids sec afin de déterminer la quantité d’eau à retirer du corps. Pour cela on utilise l’ultra filtration, qui est une méthode de filtration du sang par convection à travers la membrane dun hemofiltre.
Il s’agit juste de retirer une surcharge ydrique du sang et non une épuration des autres molécules. Après avoir pris son poids et ainsi calculer le réglage de l’ultra filtration, je prends sa tension artérielle. II est nécessaire de la vérifier car la dialyse provoque une baisse de la tension plus ou moins importante selon les patients car une certaine quantité de sang passe dans le circuit extra corporel, donc il y a une baisse du volume sanguin et donc de la tension. Ensuite vient l’étape du branchement du patient au circuit extra corporel. Il s’agit d’un soin stérile.
Il est nécessaire de mettre un masque, une charlotte, une blouse stérile de bloc opératoire t des gants stériles. pour le patient il faut aussi qu’il porte une charlotte et un masque. Il faut ensuite procéder au nettoyage du cathéter en 4 temps soit en suivant le protocole Bétadine soit avec le protocole Chlorhexidine. A la fin de ce protocole on pose un champ stérile autour du cathéter pour pouvoir le brancher à la machine. Il faut donc retirer le bouchon d’une des deux lignes du cathéter nettoyer l’embouchure avec une compressé avec de l’antiseptique.
Ensuite il faut avec une seringue de 5 ml retirer le b compressé avec de Hantiseptique. Ensuite il faut avec une seringue de 5 ml retirer le bouchon ‘anticoagulant qui a été posé la dernière fois. Ce bouchon empêche la coagulation du sang à l’embouchure du cathéter et donc empêche la formation d’un thrombus. Le plus souvent il s’agit d’héparine voir d’une urokinase. Après avoir retiré le bouchon d’anticoagulant, il faut injecter 20ml de sérum physiologique pour vérifier la perméabilité de la branche du cathéter. Et seulement ensuite brancher la ligne au circuit extra corporel.
Après cela il suffit de lancer le programme de dialyse préalablement régler avec les différents paramètres. Dans cette situation, la patiente a donc un cathéter, mais qui onctionne en bi poncture, c’est à dire qu’il y a deux cornes, donc on a besoin de faire deux fois l’étape d’aspiration du bouchon et de rinçage de la ligne pour vérifier la perméabilité. Donc pour ma patiente j’ai bien suivi la procédure pour la première corne. pour la suivante j’ai fait une erreur. J’ai oublié d’aspirer le bouchon d’héparine, j’ai directement injecté le sérum salé pour vérifier la perméabilité du cathéter.
Ce qui fait que j’ai injecté à ma patiente une dose de 2. 5ml d’héparine pur en Je m’en suis rendu compte lorsque j’ai voulu Jeter ma seringue e physio vide, j’ai vu mon champ stérile et la seringue de 5ml restante sur le champ alors qu’il ne devait plus y en avoir si j’avais suivi la procédure correctement. J’ai tout de suite compr 6 0 plus y en avoir SI j’avais suivi la procédure correctement. J’ai tout de suite compris mon erreur et ce que je venais de faire. L’infirmière qui était avec moi ne s’était pas rendu compte de ce que je venais de faire.
Elle me préparait les lignes en les désinfectant pour que je puisse les brancher ensuite au patient. Et elle discutait avec moi et la patiente en même temps. Bien sûr, je l’ai averti de mon erreur et de ce que je venais ‘injecter comme produit à la patiente. Je lui ai aussi précisé que je n’avais senti aucune résistance à l’injection, ce qui n’est pas négligeable car en ne retirant pas le bouchon, j’aurai très bien pu pousser un caillot de sang qui aurait pu se former malgré le bouchon d’héparine et qui serait alors passé dans la circulation sanguine de ma patiente.
J’ai demandé à l’infirmière si l’on devait suivre une procédure en particulier à cause de mon erreur. Elle m’a dit qu’il fallait tout de même brancher la patiente, pour pouvoir débuter la dialyse et aussi faire la première injection de Lovenox 40 en ébut de séance dans le circuit extra corporelle pour éviter la coagulation du sang dans le circuit malgré Phéparine injecter. Elle m’a demandé ensuite de prévenir le médecin responsable de la séance et de voir avec lui conduite à tenir pour la séance. J’ai donc été voir le médecin ensuite en lui expliquant ce qui s’était passé.
Il m’a dit que comme je n’avais senti aucune résistance et que la patiente se portait bien, il n’y avait que comme je n’avais senti aucune résistance et que la patiente se portait bien, il n’y avait aucune inquiétude à avoir et que nous ouvions poursuivre le protocole d’injection de Lovenox pour la séance, c’est-à-dire un Lovenox 20 à mi-séance. Chose que j’ai faite tout en surveillant plus régulièrement ma patiente cette séance, au lieu de la surveillance de mi-séance habituelle. Dans cette situation, j’ai eu beaucoup de réactions personnelles. Logiquement pour moi, dans un soin, la priorité est censée être donné au patient.
Mais au début quand je me suis rendu compte de mon erreur, la première chose à laquelle j’ai pensé a été les conséquences possibles pour moi, la suite de mon stage selon la gravité de mon acte. Qu’arriver en troisième année, il m’arrive cela et que ça ait des conséquences importantes sur mon diplôme, et au minimum de l’impact que ça aurait sur ce que penserait l’équipe soignante sur moi et la confiance qu’ils commencer à avoir en moi pour me laisser faire des soins, qui ne sont pas faisable forcément par les étudiants dans d’autre centre de dialyse.
C’était sûrement penser beaucoup trop grave par rapport à la situation au final, mais c’est bien à ça que j’ai pensé en premier lieu. C’est seulement après ça que j’ai pensé à ma patiente et aux conséquences sur sa santé. C’est donc pour ça que malgré mon appréhension pour moi, j’ai tout de même de suite parlé à mon infirmière de ce que je venais de faire. Certes je n’ai pas hésité longtemps, B0 suite parlé à mon infirmière de ce que je venais de faire. Certes je n’ai pas hésité longtemps, moins d’une minute.
Mais le fait est là, j’ai pensé à moi avant de penser à ma patiente. Plus tard j’en ai reparlé avec l’infirmière et elle m’a dit qu’une erreur pouvait arriver à n’importe qui, mais que le principal était que ma patiente se porte bien et que j’en ai parlé de suite sans chercher à cacher l’erreur ou à la minimiser. Mais pour moi, dans un sens, par rapport à cette situation je ressens une sorte de culpabilité par rapport au fait que je n’ai pas pensé en premier à la patiente.
Je pense que c’est humain de penser d’abord à soi, mais comme je n’avais jamais été confronté à une erreur de ce genre, je m’étais toujours dis que je penserais toujours en premier à mon patient. Certes au final j’ai agis pour mon patient, mais il y a quand même eu une hésitation au début. On dit que ron apprend de nos erreurs et cette situation m’a servi pour plusieurs choses. Tout d’abord, je n’ai jamais oublié la peur t le stress ressenti après cette erreur. Ce qui fait qu’a chacun des patients que j’ai pris en charge par la suite avec un cathéter, jy ai repensé.
Cela ne m’a pas bloqué ou gêner pour ce soin, mais j’y repenser et je faisais d’autant plus attention lors du soin pour ne pas refaire d’erreur. La seconde chose est que prendre ses responsabilités par rapport aux soins est difficile. Se dire que oui, j’ai fait une erreur, je ne connais pas les conséquences po soins est difficile. Se dire que oui, j’ai fait une erreur, je ne connais pas les conséquences pour mon patient, cela peut être grave et il aut qu’on le sache pour pouvoir agir en conséquence pour lui est important, donc tant pis pour moi je dois en parler à l’infirmière, au médecin.
Comme expliquer plus haut, n’ayant jamais été confronté à cela je pensais sincèrement que je n’aurais jamais eu de difficulté les assumer, mais au final si. Parce que maintenant j’ai plus de deux ans de travail que je ne voulais pas remettre en cause. Que maintenant que je suis en troisième année on attend de moi que je sois professionnel et presque aussi compétent qu’un infirmier diplômé car je suis censé l’être bientôt. Ily a aussi le fait que ‘hémodialyse me plait vraiment et que j’envisage une suite dans un service de ce genre et qu’une erreur grave aurait pour moi pu remettre en cause ce projet.