Analyse Du Texte
Analyse du texte Le dormeur du Val Rimbaud partie I . 1 . Quel est le cadre spatial que Pon découvre dans la première strophe du poème ? 2. Comment le caractériseriez-vous ? Citez au moins trois adjectifs. 3. Quelle figure de style reconnaissez•vous dans cette même première strophe ? 4. Comment le poète arrive-t-il à créer un tableau visuel ? 5. Quels sont les sens que l’on retrouve sur l’ensemble du poème ? Pour chacu rapportent. UN CADRE CHAMPET 1.
Une nature bucoli nature personnifiée pressions qui s’y or 5 Sni* to View la « rivière » qui chante » (1), la lumière qui trappe l’eau « accroch[e] » des « haillons » « aux herbes » (2). nature protectrice et maternelle qui « berce » : microcosme heureux et protégé d’un creux, « petit val » à l’abri d’une montagne, ensoleillé de « rayons » (4), « où la lumière pleut » (8). Une lumière non crue, qui arrose, pacifie. 2. Une nature omniprésente Elle sollicite tous les sens, occupe intégralement le 1er quatrain, jusque dans le dernier tercet, caractérisée par une impression de vie et de bonheur.
Nature aux sensations agréables sur les plans isuel, olfactif, tactile et sonore : les plans créant la profondeur et les touches juxtaposées de formes et de couleurs organisent dans des tons de vert et de bleu l’équivalent d’un tableau impressionniste. pleut » : métaphore qui donne une matérialité à la lumière. nature colorée : v9 « les glaïeuls » + « verdure » repris au v7 par « l’herbe » et au v8 par « vert nature olfactive : « parfums’ v12, impression de bien-être et bonheur nature tactile : impression de fraîcheur, v6 « et la nuque baignant dans le frais cresson bleu ». ature exubérante : le mot « val » repris au v4 + 2 enjambements es vers 1,2,3. VUE Visuel Luit, pâle, OUIE Sonore Chante TOUCHER Tactile Baignant ODORAT Olfactif parfums, narlne GOUT Gustatif Bouche ouverte 3. Resserrement du champ visuel : le sonnet de Rimbaud suit le mouvement d’un regard neuf qui part du panorama d’un « petit val » (4), se rapproche du personnage « étendu dans l’herbe » (7) et détaille son sourire, sa « narine » (1 2), sa « main sur sa poitrine » (13).
Cl Tableau d’un paysage champêtre, pittoresque, coloré, idyllique et lumineux où un regard pénètre. partie 2 : 6. De qui parle-t-on dans ce texte ? Relevez les mots ou escription précise. expressions qui permetten PAG » (If s construit par la nature maternelle. Le jeune homme fait partie de la nature, il est « dans » la nature (préposition aux v. 6, 8, 9, 13). 2. Un enfant de la nature : Le « dormeur » éponyme est évoqué au 2e quatrain : comparons les 2 quatrains : on observe des sonorités voisines [daR]/[dCR] au rejet du Be vers des quatrains. n voit deux verbes monosyllabiques en rejet : « Luit » les vers se correspondent : v1-8 (vert/verdure, relative « où » ? l’hémistiche), v2-v7 (« herbes »), v4-5 (petit/jeune, le soldat [SCI] st réchauffé par la lumière du solell [SCI]). 3. un homme contrastant avec le décor : le il est pâle. 0cadre est lumineux elle «nest pleine de vie souriant comme sourirait un enfant malade » (10) une «nnature chaleureuse avec le soleil chaud il a froid » (11). Antithèse chaudement/froid. ? il neûles parfums ne font pas frissonner sa narine » (12) réagit pas. les apparition du « rougeocouleurs dominantes bleu et vert » dans la chute. Partie 3 : 9. Analysez la forme du poète. Combien y a-t-il de strophes ? Combien de vers chacune contient-elle ? Qu’en déduisez-vous ? 10. Etudiez les vers : comb- s contiennent-ils tous ? jeune poète ? 15. Regardez plus attentivement les indices de temps et les temps utilisés. Quelle valeur ce poème prend-il ?
LA CHUTE DU POEME : a forme du sonnet . Ce poème a la forme classique et régulière du sonnet, et la chute est d’autant plus brutale. Tout se répond logiquement : 4 strophes, 2 quatrains et 2 tercets, ABAB-CDCD-EEF-GGE une rime féminine sur deux (en -e) pour associer l’homme et la nature, des alexandrins avec césure à l’hémistiche (1-2-6-13) ou pas enjambement 10, rejets 3-4-7-14 + decrescendo v5 : 5-4-3). D Découverte macabre sous forme de simple constatation un monde beau seulement en apparence.
Sommeil et mort se confondent dans un euphémisme suggestif : « Il a deux trous rouges au côté droit » 2. es indices qui préfiguraient la découverte : le il est du soldat pâle, endormi, qui a froid (11) cette « bouche » qu’il ne fermera plus et sa tête nue » sans casque protecteur roulé par terre. ce « val », ce creux, ce « trou » (1 ) qui inquiète rétrospectivement (liaison v1-14 « trou(s) l « baign[e] » (6) comme on bagne dans son sang sur l’herbe : rouge + vert = cresson bleu. nsensible aux « parfums » Cl(12) allitération en [fl d’un soupir douloureux, une expiration. Allitération en « r » qui fait basculer dans l’horreur, comme un ultime hoquet de respiration sifflante. « étendu » = sans vie sur un « lit » de mort (8), les pieds dans les « glaïeuls » que l’on pose sur une tombe. Violence des allitérations dentales pour trancher cette jeune vie. plus rien ne bouge, « la narine » et « la poitrine » ne réagissent plus, il ne respire plus, donc mort. les décalages syntaxi PAGF