Francais Analyse Texte

essay A

HUGUES BELLEMARE MAXIME ROUX-LACROIX Écriture et littérature 601-101-MQ gr. 00201 TRAVAIL sua LA PRÉCIOSITÉ Travail présenté ? M. Denis Boutin or 3 Sni* to View Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, campus d’Amos 30 septembre 2014 1 . Au royaume du sous-entendu Dans le texte « Au royaume du sous-entendu le lecteur est porté à croire que c’est l’analyse psychologique qui importe. En effet, il remarque que [‘extrait comporte très peu d’action, celui-ci se résumant uniquement à la discussion entre le duc de Nemours et Mme de Clèves.

De cette façon, le texte est axé sur les réflexions et les questionnements des deux personnages, ce qui a pour effet de mettre en évidence les réactions psychologiques qu’engendre la discussion chez chacun d’entre eux. Ensuite, le lecteur, en s’apercevant de cette centralisation sur la réflexion, découvre tout le jeu psychologique qui s’opère entre le duc et la subtilement la passion qu’il ressent envers Mme de Clèves.

De son côté, la princesse comprend le message transmis à travers les paroles de son interlocuteur, mais ne sait quoi répondre, cette ernière étant stupéfaite par la declaration d’amour indirecte du duc, comme le montre l’extrait suivant: « Le discours de M. de Nemours lui plaisait et l’offensait quasi également,’ » (l. 40-41), où le contraste entre «plaisait» et «offensait» démontre le bouleversement qui se fait sentir en la demoiselle.

C’est en observant le silence continu de celle-ci que le duc se rend compte que l’attirance qu’il a envers Mme de Clèves n’est pas réfutée par cette dernière, mais potentiellement réciproque. Somme toute, le ecteur constate tout au long de l’extrait que sous chaque parole se cache un autre message questionnant fautre et permettant de se renseigner secrètement sur ses sentiments sans même lui demander directement ou en recevant une réponse directe.

Ce sont donc ces constants sous-entendus qui permettent l’analyse psychologique de l’autre, élément primordial sur lequel le texte se base. 2. La tyrannie du beau langage Dans l’extrait du texte « Les Femmes savantes », l’attitude de philaminte face au langage repose sur deux prlncipes fondamentaux du classicisme. En effet, dès le début de l’extrait, le lecteur observe qu’elle porte une attention particulièrement importante au respect du français, qui est l’une des marques du classicisme.

Elle ne se gêne pas pour reprendre les p français, qui est l’une des marques du classicisme. Elle ne se gêne pas pour reprendre les paroles de la servante, Martine, qui n’a pas un français tout à fait exemplaire, en corrigeant celle-ci selon les règles de la grammaire. Ainsi, elle considère les erreurs de français comme une insulte envers leur langue et démontre a nécessité d’avoir un bon langage à cette époque.

De plus, cet acharnement sur la qualité de la langue est encore plus clair dans la personnification suivante : « En voilà pour tuer une oreille sensible! » (I. 32), où Philaminte exprime à quel point il est désagréable d’entendre le français décousu des paroles de la servante. Celui-ci doit être utilisé en suivant les règles de la grammaire établies. Ensuite, le lecteur constate tout au long de l’extrait que philaminte cherche à instaurer les bienséances et le respect du goût chez Martine.

Elle veut lui faire comprendre que la politesse et les bonnes manières passent par l’utilisation adéquate de la langue française, qu’il est important de connaître ses règles d’usage pour pouvoir être bien vu en public, car le langage extravagant qu’emploie la servante pourrait choquer autrui. Donc, la femme de Chrysale agit de cette façon avec la servante pour lui enseigner le respect du français, mais aussi le respect du goût et les bienséances de sorte que son comportement soit conforme à celul des autres femmes de l’époque.