alter ego 3 guide pedagogique
Michel GUILLOUX Édith TURBIDE En collaboration avec Catherine DOLLEZ et Sylvie PONS www. hachettefle. fr Intervenants Conception graphique et couverture : Amarante Mise en page : Médiamax Crédits photographiques Sni* to View p. 147 (gauche) C Ca Gerth/zefa/Corbis Pour découvrir nos n ligne, contacter nos (droite) @ Roland or 286 tre catalogue en rendez-vous sur Internet : www. hachettetle. r ISBN 978-2-01-155514-4 @ Hachette Livre 2007, 43, quai de Grenelle, F 75905 Paris Cedex 15. Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que « les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les « analyses et les courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses Accompagnement à [‘utilisation du livre de l’élève 15 DOSSIER l. 6 DOSSIER2 . 28 DOSSIER 3… . 40 DOSSIER 4 . 52 DOSSIER 66 78 DOSSIER 7 . 78 93 107 DOSSIER 9 19 TESTS 131 TEST 132 TEST 2 . 138 TEST 3 . 144 TESTS — Corrigés et transcriptions … 151 Introduction présentation de la méthode PUBLIC Alter Ego est une méthode de français sur quatre niveaux, destinée à des apprenants adultes ou grands adolescents. Alter Ego 3 s’adresse à des apprenants ayant acquis un niveau A2 et voulant devenir des locuteurs autonomes.
Il vise l’acquisition des compétences décrites dans les niveaux BI et B2 (initiation) du Cadre européen commun de référence (CECR). II convient donc ? des classes de niveau avancé et a été conçu pour répondre ux besoins d’enselgnement dans les centres de langue et les institutions scolaires ou universitaires. Alter Ego 3 permet de se présenter au nouveau DELF 31 , au CEFP2, au TEF, au TCF et au DL.
TEMPS D’EXPLOITATION Chacun des 9 dossiers d’Alter Ego 3 couvre 4 à 5 semaines d’enseignement, à raison de 3 heures de travail par semaine, pour un total de 120 heures. Dans des situations de cours intensifs, le temps d’exploitation peut être étendu à 15 ou 20 heures hebdomadaires, soit environ une semaine par dossier : de nombreuses activités permettent en effet un allon ement du temps initial du parcours. classe. ??? Le livre de l’élève Alter Ego 3 avec CD encarté Il comprend un tableau des contenus ; — 9 dossiers composés d’une double page d’ouverture, de six doubles pages de contenus pédagogiques et d’une double page d’évaluation formative , un abécédaire culturel ; — une carte de la France et des pays francophones , un précis grammatical ; — la transcription des enregistrements. • Les CD audio pour la classe Les CD contiennent rensemble des enregistrements des dossiers du livre de l’élève (documents déclencheurs, micro-trottoirs, activités prosodiques, bilans… ainsi que les enregistrements des ompréhensions orales des tests du guide pédagogique. • Le cahier d’activités En complément du livre de l’élève, il permet un travail en autonomie grâce — aux exercices de réemploi pour vérifier et renforcer les acquis en lexique, grammaire, communication (actes de parole) , — aux activités de compréhension et de production ; au portfolio permettant à l’apprenant de suivre de façon active et réfléchie son parcours d’apprentissage et de s’autoévaluer ; — aux corrigés inclus à la fin du cahier d’activités. ?? Le guide pédagogique — une introduction avec la présentation de la méthode, de ses omposants et de ses principes méthodologiques ; un accompagnement à futllisation du livre de l’élève (objectifs détaillés et scénario de chaque dossier, précisions sur la démarche et l’animation de classe, corrigés et points info) ; 3 TESTS (évaluation sommative avec corrigés et transcriptions. 3 s’adresse à un public de grands adolescents ou d’adultes et vise l’acquisition des compétences du niveau BI, défini par le CECR.
La méthode repose sur une approche communicative de l’enseignement. Elle place [‘apprenant en situation et lui fournit les instruments nécessaires pour échanger de manière autonome, ant dans la classe que dans le milieu francophone où il peut se trouver immergé. Il est constamment impliqué dans son apprentissage grâce à une démarche résolument actionnelle. Dans la logique du DELF BI, mais également pour apprendre la langue et la culture dans tous leurs aspects, Alter Ego 3 s’articule autour de deux axes • théorique et pragmatique.
Ainsi Alter Ego 3 accorde toute sa place à la dimension critique de la langue française : les médias, extraits d’œuvres littéraires, essais abondent pour apprendre à parler de quelque chose. Mais dans Alter Ego 3, on considère qu’il faut ncore apprendre à parler pour agir même à un niveau avancé. C’est pourquoi, dans la rubrique La vie au quotidien, de nombreux objectifs fonctionnels sont repris pour être enrichis par rapport aux apprentissages de niveau A comme pour demander son chemin, réclamer, etc. le Cadre européen commun de référence invitant à un apprentissage en spirale se poursuivant niveau après niveau. Les dossiers s’organisent donc autour d’une progression fonctionnelle, lexicale et civilisationnelle, et les activités font intervenir les quatre compétences (signalées par les pictos écouter, arler, écrire) dans des situations authenti ues. service de cette Les contenus grammatica cette progression dans une approche principalement inductive. L’apprenant découvre d’abord la règle par lui-même puis il se l’approprie ? l’aide d’activités de réemploi.
Alter Ego 3 fait donc constamment appel à ses capacités d’observation et de réflexion. Quant à la phonétique, elle apparaît dans chaque dossier sous forme d’exercices ludiques de prosodie. Les 9 dossiers de la méthode s’organisent de la façon suivante : une double page de présentation qui annonce les apprentissages, es découvertes culturelles et le projet ; six doubles pages contenant les activités d’enseignement/ apprentissage — une thématique universelle plaçant l’apprenant au centre du problème (les titres des dossiers résument cette approche à eux seuls : Je séduis, J’achète, J’apprends… — cette même thématique contextualisée dans la société française et le monde francophone d’aujourd’hui et permettant ? l’apprenant de développer ses savoir-faire et ses savoir-être (La vie au quotidien) ; des angles de réflexion variés (politiques, philosophlques, économiques… , pour élargir la vision des choses et exercer l’esprit critique de l’apprenant, afin de le rendre toujours plus autonome et lui permettre d’interagir librement en situation réelle (Points de vue sur… ; — des outils fonctionnels, grammaticaux et lexicaux pour permettre à l’élève d’apprendre à apprendre et de soutenir une communicatlon écrite ou orale sur de grands thèmes communs à toutes les cultures (deux doubles pages Outils pour… ) ; outils auxquels s’ajoutent de nombreux exercices de systématisation (S’exercer) ; des jeux culturels (Paroles en scène) et des projets faisant ppel aux capacités créatr nant culturels (Paroles en scène) et des projets faisant appel aux capacités créatrices de l’apprenant afin de le guider plus en avant sur la voie de l’autonomie (À vos créations ! ; enfin une évaluation formative permettant à l’apprenant d’apprécier le chemin parcouru et le préparant s’il le souhaite ? l’examen BI du DELF (Bilan). Les objectifs sociolangagiers sont soigneusement exposés en tête de chaque dossier à l’intérieur de ce guide et tous les objectifs des activités sont clairement définis, à l’intérieur d’un scénario donné.
Des thématiques universelles CE… ) Le point de départ de chaque dossier est un texte littéraire (extrait de conte ou de roman, poème, chanson, scène de théâtre) ou une œuvre d’art, plaçant l’interculturel et le vécu des apprenants au centre de l’apprentissage et débouchant systématiquement sur une réflexion du type moi et… (moi et l’image, moi et la consommation, moi et la mémoire… ).
L’apprenant ne découvre pas seulement des faits de société dans une culture étrangère, il se situe par rapport à ces faits et projette ses savoirs dans une perspective ociolangagière de questionnement : se demander qui est l’autre, ce qu’il veut, ce qu’il voit, revient à se demander qui je suis, comment je suis perçu, ce que je veux. C’est une fois seulement que ces questions sont posées qu’il peut y avoir un échange véritable, et que le niveau seuil des interac eut être atteint. Dans alors bien autre chose qu’une conception égocentrique du monde : il est le tremplin sur lequel s’appuie l’approfondissement de l’apprentissage. Comme dans les deux premiers niveaux, la gestion de la classe s’organise donc autour de l’apprenant mais l’élève apprend avantage à lire entre les lignes, à décoder par lui-même les implicites culturels et les savoirs et les savoir-être de la langue d’accueil et ? réemployer dans une relation d’égalité avec l’autre. Il s’implique dans l’examen des thèmes abordés en ne parlant pas seulement la séduction ou de la consommation, pour prendre des exemples, mais plutôt de la façon dont l’autre séduit et consomme, ainsi de ses propres stratégies pour consommer et séduire.
La construction des compétences de communication se fait dans ce va-et-vient permanent sur des thématiques d’une portée universelle, dans ne progression qui mène de la séduction égocentrée du dossier 1 au voyage de découverte des cultures étrangères du dossier 9. L’exploitation orale et ludique des thématiques (Ego Questionnaire, Ego Quiz, Ego Test… ) est là pour favoriser la comparaison et la confrontation des opinions en binômes et/ou en grand groupe, ainsi que l’échange des savoirs.
Non seulement l’apprenant développe ses facultés de réflexion et d’observation, mais la « libre circulation des personnes et des idées » devient une réalité concrète ? l’intérieur de la classe. L’autonomie lin évelopper erâce à cette i uistique peut se iale, certes artificielle idéale pour préparer l’apprenant à affronter une réalité sociolinguistique étrangère réelle « in vivo Qu’on échange pour convaincre ou être convaincu, on s’engage dans un groupe à une place qui détermine notre rapport à l’autre et à la langue.
Des thématiques contemporaines (LA VIE AU QUOTIDIEN) Une fois que le thème a été examiné dans ses aspects universels, il reste à le contextualiser dans une époque : la nôtre. Autant que dans l’étape précédente, les documents écrits et/ou oraux sont l? our compléter les savoirs de Félève et lui fournir les instruments nécessaires à l’échange et à la production personnelle ; mais ils apparaissent à présent sur des supports exclusivement contemporains : sites Internet, couvertures de magazines, interviews radiophoniques, formulaires, tracts, affiches, etc. ui lui fourniront les paramètres socioculturels nécessaires. Savoir parler, c’est être capable de se repérer dans le parcours d’obstacles des normes sociales et des façons de faire, façon de se présenter, d’écrire une lettre de réclamation, de s’inscrire dans une université, de rédiger apport de stage… Aussi bien à l’oral qu’à l’écrit, en binômes qu’en grand groupe, on part de l’information brute pour arriver au décodage de cette information et à une mise en pratique des savoirs.
Les connaissances empiriques de l’apprenant relatives ? la vie quotidienne se voient ainsi soumises à un réexamen individuel et collectif, qui entraînent l’acquisition de nouveaux savoir- apprendre. D’où la rubrique Stratégies pour… , qui accompagne ces doubles pages et où sont mses en évidence les structures du discours viennent d’être observées « en action De nouvelles activ PAGF OF