TPE MARSEILLE
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Marseille comme beaucoup de grandes métropoles est une ville sous haute tension, la cité phocéenne est une plaque tournante du trafic de stupéfiants. Le cannabis est un business juteux, dans certaines cités les dealeurs peuvent gagner jusqu’à 70 000 euros par jour. Entre réglement de compte et représailles contre la police, le climat de violence est à son comble. Marseille est au coeur des médias ces dernières années. Les réglements de comptes à Marseille sont une vieille histoire, ils connaissent depuis quelques années un régain d’intensité sur fond principalement de concurrence exacerbée sur le marché des drogues.
Selon des statistiques policières, plus d’un tiers des réglements de comp ces dernières années Après de nombreuse au tournant du XIX è émergé à Marseille e registrés en France arseillalse. _ p Ons dire que c’est page ie criminelle a de la compétition pour l’exploitation de la prostitution en centre-ville, nous pouvons expliquer cela par le fait que la ville est devenue un port international. Au trafic de drogues s’ajoute le trafic d’armes.
Un nouveau banditisme en lien avec la communauté corse voit le jour, ces derniers souvent très bien organisés et employant des avocats chevronnés bénéficie de protections politiques très mportantes. Nous mettons en avant un contexte socio-économique très lourd à Marseille, les Bouches-du Rhône et les Alpes-Maritimes font partie des départements dans lesquels les Swige to vie' » next page les inégalités de niveau de vie sont les plus marquées et les plus importantes. Dans les Bouches-du-Rhône le niveau de vie des plus défavorisés est particulièrement faible.
A côté du grand banditisme, on remarque que les banlieue et les pauvres se trouvent dans la ville, en opposition à Paris par exemple. Ils peuplent principalement les fameux « quartiers nord», 48 % de a population vit dans un quartier faisant l’objet d’un « Contrat urbain de cohésion sociale » (COCS). Plus de 26 % de la population vit dans ce que Flnsee appelle les Zones urbaines sensibles (ZIJS), qui sont les cibles prioritaire de la politique de la ville en raison des difficultés de vie que connaissent les habitants de ces territoires.
Les habitants cumulent un triple déficit d’insertion socio-économique, de citoyenneté, de qualité de vie générale individuelle et collective. Au vu de ce contexte social, certaines formes de délinquance y sont plus intenses, comme la délinquance juvénile et celle plus ou moins organisée. Sans argent, sans avenir et sans occupation, être un délinquant devient un petit boulot, une façon d’exister.
Les banlieues à Marseille naissent en 1940 et ne sont à leur début que des logements qui assurent un habitat minimum aux immigrés et aux personnes touchés par la guerre. On constate très vite que le confort et les équipements collectifs sont négligés. La population s’adapte mal à ces conditions de vie difficile et la délinquance apparait, cette situation s’aggrave d’année en année et l’état des banlieues devient de plus en plus manifeste. Ces dernières sont de nos jours exclues de la vie communale et les Jeunes y 2