Nicolas II, l’échec d’un souverain
Nicolas Il : l’échec d’un souverain Introduction Alexandre Ill meurt le 20 octobre 1894. Il a eu pour enfants : Nicolas, né le 18 mai 1868 à Tsarskoie Selo – Alexandre — Georges – Xénia – Michel – Olga. Son règne a entrainé un état autocrate et nationaliste dans sa politique extérieure. Il mène principalement des relations diplomatiques avec la France. Lors du règne de son prédécesseur, il y a eu une expansion de 4 000km2 de la Russie au niveau de FAsie.
L’agriculture et l’industrie se sont développées et ont permis d’accéder au Sni* to View capitalisme : la Russi d’attirer des capitaux ra _ inistre de Witte. La Russie est donc su capitalisme internati ionniste qui essaye itique de son on entrée dans le ution de la société sur le plan social, économique et politique. Nicolas Il devient un espoir de réformes pour le peuple, il accède au pouvoir le 1er novembre 1894. Quels sont les événements qui ont menés au déclin du tsarisme en Russie entre 1894 et 1915 ?
Le jeune tsar n’était pas disposé à savoir régner, c’est par le destin tragique de son père que Nicolas Il accède au pouvoir, tout au long de son règne, il connaitra des périodes d’instabillté qui mèneront à de iolentes répressions, et c’est ainsi qu’une rupture définitive va se créer entre le souverain et son peuple l. LJn accès au pouvoir forcé a) Ecarté par un Swlpe to vlew next page un père dictateur Alexandre III n’était pas appelé à régner. En effet, il avait un frère ainé Nicolas qui était le tsarévitch.
Cependant Nicolas meurt en avril 1865 à Nice d’une méningite. Alexandre Ill a vécu les vingt premières années de sa vie dans une totale méconnaissance de la politique de la Russie. Il a cependant été contre la politique de son père qu’il jugeait trop libérale. orsqu’il arrive au pouvoir le 4 mars 1881 , il supprime tous les droits accordés par son père Alexandre Il. Après son mariage avec Dagmar de Danemark – dit Maria Fedorovna – et la naissance de ses six enfants, il appliqua la méthode de son père : il éloigna son fils ainé du pouvoir comme il l’avait été.
Il confie au tsarévitch Nicolas des missions diplomatiques qui ont pour but à la fos de lui faire connaltre le monde mais aussi de l’éloigner de la cour. Il l’envoie poser la première pierre du transsibérien lors d’un voyage qui le mènera jusqu’au Japon. Ce voyage se termina au Japon où le tsarévitch eçu un coup de sabre sur la tête (deux versions s’affrontent : selon la famille impériale il s’agirait d’un attentat mais selon les amis qui accompagnaient le tsarévitch, le coup viendrai d’un mari jaloux suite à un regard appuyé de Nicolas à sa femme).
Il est important de noter qu’Alexandre Ill voit dans le futur Nicolas Il qu’un enfant. L’exemple le plus frappant est la dlscussion entre Alexandre Ill et son ministre de Witte qui souhaitait nommer le tsarévitch président du comité pour le Transsibérien. Alexandre Il lu OF qui souhaitait nommer le tsarévitch président du comité pour le Transsibérien. Alexandre Il lui demanda alors s’il avait déjà eu une entrevue avec le tsarévitch, à quoi de Witte répondit par la négative.
Alexandre eu alors les mots suivants : « Mais c’est tout à fait un enfant ; il n’a que des jugements puérils ; comment pourrait-il être président de ce Comité ? Certes Alexandre Ill forme son fils à la diplomatie en lui faisant rencontrer des ministres étrangers (Suède et Japon) cependant il favorise son penchant pour les arts tout en le laissant se consacrer à son passe temps favori, la chasse. Nicolas Il aime la chasse et en particulier avec le prince de Hesse ans la forêt de Beloveskaja Pussca où Alexandre avait fait construire un château.
Ily était poussé par son père qui avalt établie la règle qu’aucune personne de la famille impériale ne devait parler de politique mais que les discussions autours des loisirs étaient autorisées. Par sa mère Maria Fedorovna, Nicolas Il obtint le goût pour les arts et en particulier pour les opéras et les ballets. II aura d’ailleurs une romance avec la danseuse Mathilde Kchessinskaia, que lui présenta son père. Nicolas Il consignait toutes les activités de ses journées dans un journal. On y lit la joie manifeste que lui procurent balades en tralneau et parties de chasses.
Mais ce journal reflète aussi le peu d’envie que donne la politique au jeune tsarévitch : lorsqu’il parle du comité des finances où il siège, il ne retient simplement que la séance, ayant d lorsqu’il parle du comité des finances où il siège, il ne retient simplement que la séance, ayant durée trop longtemps, lui a fait rater une exposition d’art. Alexandre Ill confie l’éducation du tsarévitch à son propre précepteur Pobiedonostsev qui partage la même idéologie : selon lui, les principes démocratiques constituent un recul pour a Russie. Il remet en question leur principe même.
Il critique également le régime parlementaire avec l’exemple du Parlement français et le scandale de Panama : les députés se servent du Bien Public comme un alibi pour mener à bien leurs propres affaires. Selon Pobiedonostsev, la Russie est constituée d’une multitude de nationalités différentes. Si des personnes de ces minorités sont élus, elles défendent alors que les intérêts de leur communauté, c’est du chacun pour soi alors que le tsar incarne l’intérêt général. Il stigmatise aussi les journalistes, dénonçant leur olonté d’installer le chaos en Russie pour se valoriser.
Toutes ces idées resteront gravées à jamais en Nicolas Il. L’exemple de Pobiedonostsev montre bien à quel point Nicolas pouvait être influencé et comment il a mené son règne. b) Un tsar très influençable Nicolas Il a toujours vécu très entouré. Il avait tout d’abord une relatlon fusionnelle avec sa mère Maria Fedorovna. Il entretient une correspondance quasi-quotidienne avec elle. Elle lui apprend à avoir de la tenue et qu’il laisse toujours une bonne impression. C’est grâce à sa mère que Nicolas Il sera très proche de ses nfants. Mari une bonne impression.
C’est grâce a sa mère que Nicolas Il sera très proche de ses enfants. Maria Fedorovna le considèrera toute sa vie comme un enfant qu’il faut sans cessa conseiller et guider. Les oncles de Nicolas Il ont très vite compris que le nouveau tsar était très influençable : ils le considéraient comme une marionnette douce et très manipulable. De ses grands-oncles, seuls Nicolas et Michel jouent un rôle à ses côtés. En effet Constantin est retraité et vit en Crimée avec une ballerine. Nicolas est inspecteur général de la cavalerie, Michel est inspecteur énéral de l’artillerie et il préside le Conseil d’Empire.
De ses oncles, il ne faut retenir qu’Alexis, grand amiral de la flotte russe et Serge, gouverneur de Moscou. Ses cousins gravitent aussl autour de lul. Constantin, fils de Constantin s’occupe de l’éducation des recrues, le grand-duc Nicolas (fils de Nicolas et affectueusement appelé Nicolacha par le Tsar Nicolas) incarne pour le tsar l’ordre militaire. Il est hait par la tsarine Alexandra Fedorovna. De ses cousins Mikhailovitch, le grand-duc Nicolas est un intellectuel, un érudit mais surtout il est l’historien réputé d’Alexandre Ier.
Il est gagne par le parlementarisme à la française mais n’est considéré à la cour que comme un illuminé non dangereux. Ses frères quant à eux ne jouent pas de rôle majeur. Enfin son cousin Alexandre dit Sandro, fils de Michel était ram d’enfance du tsar et l’époux de sa sœur Xénia. Cependant il est important de constater que Nicolas Il obéit plus ? PAGF s OF tsar et l’époux de sa sœur Xénia. Cependant il est important de constater que Nicolas II obéit plus ? ses oncles qu’à ses cousins ou ministres.
Un exemple traduit bien cette influence des oncles exercés sur le tsar : Sandro propose ? Nicolas Il de réformer la marine mais le tsar refuse en déclarant que son oncle y était opposé La Tsarine Alexandra Fedorovna joua elle aussi une grande influence sur son époux. Dès les premières années de leur mariage, elle le conseille sur la position à adopter avec les membres de sa famille. C’est elle qui le pousse à destituer ses oncles (mais il les rappelait aussitôt, ayant le sens de la famille), mais aussi de retirer à Nicolacha son commandement en 1915.
C’est elle aussi qui impose la vie de la famille impérlale ? Tsarskoie Selo, ce qui empêche le tsar de savoir ce qu’il se passe dans le pays. C’est aussi sur son insistance que le fait que le tsarévitch Alexis soit hémophile demeure un secret d’Etat. Ce portrait de Nicolas ne semble pas fort flatteur pour l’intéressé. Cependant, il est rapidement nuancé par les faits qui se dérouleront dans les années 1905 : Nicolas Il, jusqu’alors présenté comme une marionnette sans pouvoir va se révéler sous un jour plus austère ou il manifestera sa puissance.
Il. Nicolas Il dans la tourmente a) Révolution et défaite en 1905 Au début de son règne, Nicolas Il veut être le « Tsar-Batiouchka», c’est-à-dire le Petit-Père du peuple. Mais ce rôle est bien vite emis en question lors du Dimanche Rouge, lorsque le prêtre Ga peuple. Mais ce rôle est bien vite remis en question lors du Dimanche Rouge, lorsque le prêtre Capone, décide d’aller remettre une pétition (La Supplique) au tsar.
Il organise une procession avec à peu près 150 000 personnes. Alors qu’ils arrivent devant le palais en chantant des chants religieux, la troupe qui garde le palais tire sur la foule) ce qui provoque la panique et de nombreux morts. Cela provoque des critiques très violentes à l’encontre du tsar. Or le tsar se présentait comme le protecteur des plus faibles. Après cet épisode, le lien «sacré » ui unit le tsar à son peuple est rompu, même si le Tsar avait demandé au peuple son pardon.
Cet évènement provoqua une contestation de la part du peuple russe : la population s’organlsa en conseils et assoclations (exemple : les ouvriers se regroupèrent en un conseil ouvrier). Il y eu de plus en plus de grèves et les troubles commencèrent à gagner les campagnes. Des attentats furent commis et lors d’un, son oncle Serge périt. Sur les conseils de son conseiller de Witte, Nicolas céda aux revendications du peuple : Le Tsar décida alors de publier un manifeste, Le Manifeste Impérial pour engager le dialogue avec on peuple. il octroya à la population des libertés civiques fondamentales (inviolabilité effective de la personne, liberté de conscience, de parole, de réunion & d’associatlon), l’ouverture de la Douma (assemblée qui exerce des fonctions législatives) à toutes les classes de la population, établir comme règle qu’aucune loi ne pourrai 7 OF qu’aucune loi ne pourrait entrer en vigueur sans l’approbation de la Douma et les élus du peuple auront la possibilité d’être associé au contrôle de la légalité.
Mais très vite le tsar revient en arrière dès la fin 1905 et au printemps 1906 en réduisant es libertés d’expressions et surtout le pouvoir précise ce que sera la Douma : une élection à un suffrage censitaire assez large (peuvent voter tous les hommes de plus de 25 ans qui payent l’impôt). Ce scrutin est organisé par collège : un collège pour les grands propriétaires, un pour les ouvriers urbains, un pour les paysans et un pour la bourgeoisie urbaine. Deux catégories sont mieux représentées que les autres : les grands propriétaires et les paysans.
Le Tsar se méfie des ouvriers (socialistes) et la bourgeoisie urbaine (libéraux), il n’a confiance qu’en «ses» paysans. Il pense qu’ils ne constituent pas une menace politique, qu’ils sont fidèles et dociles. Les pouvoirs de la Douma sont aussi limités : elle ne pourra ni désigner ni renverser le gouvernement que nomme toujours le Tsar, elle n’a pas l’initiative des lois qui seront proposées par les ministres et elle ne peut pas s’occuper de certains secteurs, en particulier l’armée et de ce qui se passe à la cour du Tsar.
La Douma sera aussi sous le contrôle d’un nouveau conseil, le Conseil d’Empire nommé par moitié par le Tsar et l’autre moitié est élue au suffrage censitaire restreint qui a un droit de véto pour bloquer les lois votées par 8 OF oitié est élue au suffrage censitaire restreint qui a un droit de véto pour bloquer les lois votées par la Douma. La Douma peut être dissoute par le Tsar. L’élection de la 1 ère Douma a lieu en 1906. On a une véritable campagne électorale assez libre.
Les courants peuvent s’exprimer et les électeurs sont relativement libres pour voter. Plusieurs courants s’opposent : l’Union du Peuple Russe, favorable au maintien du système tsariste (et antisémite), les Octobristes (des libéraux modérés se référant au Manifeste d’octobre 1905), les Cadets / KD qui souhaitent une veritable assemblée constituante et veulent aller vers un égime parlementaire (à l’anglaise) ainsi que les socialistes dont une partie des socialistes appellent au boycott et l’autre au vote.
Comme la Russie est un pays multiculturel constitué de beaucoup de minorités, certains candidats libres se présentes pour les défendre b) De la répression à l’antisémitisme Ce retour en arrière ne plut pas à la population et c’est pourquoi on assista à une victoire aux élections de la Douma des libéraux et surtout des Cadets / KD qui obtiennent le plus de sièges (37% des sièges) ainsi qu’une défaite des conservateurs, c’est-à-dire de Nicolas Il. Cependant les troubles continuent et Nicolas Il, sur les conseils de sa famille, se sépare de Pobiedonostsev, son fidèle ministre et précepteur.
Il nomma à sa place de Witte et exigea que les troubles cessent. De Witte n’étant pas quelqu’un de répressif, Nicolas Il choisit Piotr Dournovo qui avait pour ta PAGF OF n’étant pas quelqu’un de répressif, Nicolas Il choisit Piotr Dournovo qui avait pour tache de former le nouveau gouvernement. Il y avait en décembre 1905 plus de 400 000 grévistes et Nicolas Il ordonna au gouverneur de Moscou, Sologoub, de mener une répression. Celle-ci fut cruelle, en particulier dans les Balkans. Après une semaine de barricade, la révolte à Moscou était matée « grâce » à l’amiral Doubassov.
Il faut savoir que les révoltes avaient commencées lors des défaites de Mandchourie et après le Dimanche rouge. Elles étaient organisées et s’étaient propagées très vite à travers le pays. On dénombre en 1 905 979 attaques de domaines seigneuriaux (contre 100 lors des révoltes de 1902) et 846 attaques de domaines. Les paysans que Nicolas Il considerait comme dociles sont les plus acharnés : ils réclament qu’on leur donne la terre qu’ils cultivent, n’hésitant pas à s’attaquer aux forces de l’ordre. Cependant, ils ne s’attaquèrent pas à la personne du Tsar.
Le tsar réplique en envoyant une armée constituée de paysans-soldats qui lui sont fidèles et qui n’hésite pas à tirer sur les paysans. L’armée est constitué de paysans car elle vit en son cœur même des mutineries : fin 1905, on recense 196 cas de mutinerie, 45 impliquant plus d’une seule unité et 75 ont lieu en Russie. Les soldats veulent exprmer leurs revendications portant sur les excès de discipline et les abus que cela entrainait, après la publication du Manifeste Impérial. La faute de ces révoltes incomba tout d’abord à de Witte, qui avait p