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Le Christianisme et la Vérité saint Jean 14, 1-6 « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous preparer une place ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? ? Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne a vers le Père sans passer par moi. » to page Réflexion « Je suis le chemin ténèbres. pour un c et suivre son exempl 2. « Je suis la vérité » org Sni* to View nextÇEge nce dans les yeux fixés sur Jésus elle qu’aucun maître au monde ne peut nous enseigner. La vérité n’est donc plus un concept, mais une personne. Cette définition n’est pas démontrable. Pourtant, une personne qui cherche (le sens de sa vie, le pourquoi et le comment des choses est déjà sur le chemin. . « Je suis la vie Jésus nous donne la vie éternelle : elle est reçue au baptême, à l’Eucharistie, en confessions Illustration « Le chemin se construit en marchant » — Antonio Machado ( poète espagnol né en 1875 à Séville, et mort en 1939. I Il est l’une des figures du mouvement littéraire espagnol connu sous le nom de Génération de 98. Il mélange la rêverie mélancolique et raffinée à l’inspiration terrienne Chapitre 3 : les origines philosophiques de certains attributs divins Quels pourraient être les attributs de Dieu ? ?lumière», ce qui signifie qu’Il se révèle Lui-même à nous Grand comme sa création Être fort, divin, seigneur, très haut, tout puissant Eternel, immortel, infin Immuable Insondable impossible à comprendre parfaitement juste et droit Omniprésent Omniscient Unique Souverain Vérité : cela signifie que qu’il est en accord avec ce qu’il est, qu’il est incorruptible Saint Amour Donc, nous ne pouvons décider ni scientifiquement, ni philosophiquement quels sont les attributs de Dieu qui posent problème. Voyons si la philosophique peut nous aider à comprendre leur origine et leur nature. D’après B.
Decharneux, l’avènement de la pensée philosophique est indlssociable de la pensée religieuse. La philosophie est la recherche de la compréhension du réel onsidéré à son plus haut de ré de énéralité. Cette recherche se fait par , la connaissance et le apprentissage de la pensée. La science (latin scientia, « connaissance ») est « ce que l’on sait pour l’avoir appris, ce que l’on tient pour vrai au sens large, l’ensemble de connaissances concernant un domaine particulier. Les critères de construction d’une théorie scientifique sont • L’expérimentation : signifie que la théorie doit être vérifiée.
Si on répète les expériences à un nombre infini de fois dans les mêmes conditions, elles doivent donner les mêmes résultats. Historiquement elle est indissociable de la philosophie Un mythocosme Le monde est un grand tout Le temps est cyclique L’homme n’est pas libre Un logocosme Le langage est vecteur de connaissance et la connaissance est en construction perpétuelle préambule : L’ontologie est une branche de la philosophie concernant l’étude de l’être, de ses modalités et de ses propriétés.
En philosophie, l’ontologie est l’étude de l’être en tant qu’être (définition proposée par Aristote), c’est-à-dire l’étude des propriétés générales de tout ce qui est. Parménide d’Élée Philosophe grec présocratique. Il est célèbre pour un poème en vers sur la nature, qui eut une influence notable sur la pensée de son epoque. Il introduisit notamment la logique dans la pensée hellénique. Platon a consacré un dialogue qui porte son nom, le Parménide, pour traiter la question de l’Être, dont Parménide a inlassablement répété qu’il est tandis que le Non-être n’est pas. st, tandis que le Non-Être n’est pas. Son poème se divisait en deux parties, dont la première traitait des Choses au point de vue de la vérité; la seconde, des Choses au point de vue de l’opinion. La première partie est métaphysique, la deuxième est une escription scientifique du monde. Quelques notions de logique (dans l’Antiquité) Le principe d’identité affirme qu’une chose, considérée sous un même rapport, est identique à elle-même. On l’exprime sous la forme : « ce qui est est » (A est A) et « ce qui n’est pas n’est pas » Le principe d’identité présente donc deux versions.
La version ontologique (sur l’être) dit : ‘Une chose est ce qu’elle est. » La version logique (sur la connaissance formelle) dit : « Ce qui est vrai est vrai ». Principe de non-contradiction : l’énoncé selon lequel deux propositions contradictoires ne peuvent pas être vraies ensemble,. C’est le principe logique le plus fondamental. A non A Le principe de non-contradiction se trouve de façon implicite chez Parménide (vers 450 av. J. -C. ) • « On ne pourra jamais prouver que le non-être a l’être6. ? Principe du tiers exclu : soutient que, pour toute proposition p, l’une ou l’autre parmi cette proposition A et sa négation non-A est vraie, La version ontologique rejette la notion de gradations dans l’être . il y a être, ou non-être, pas de demi-être. A V non A Il faut, dit Parménide, choisir entre deux partis : ou bien admettre que l’être est et que le non-être n’est as, ou bie hoisir entre deux partis : ou bien admettre que l’être est et que le non-être n’est pas, ou bien prétendre que l’être n’est pas et que le non-être est.
Dans ce cas, le monde n’existerait pas et ne serait qu’une illusion. Pour Parménide, il faut donc croire et affirmer que l’être est et que le non-être n’est rien De là résultent les caractéristiques de l’être : – L’être est 1 – Il est éternel – Il est indivisible – Il est immobile – Il est sphérique – Le « penser » et « l’être » sont la même chose. Unité divine Lorsque Parménide parle de l’Etre, c’est à dire de Dieu, il le dit Le christianisme est d’accord avec cette vision. Par éternel, on entend que Dieu s’auto-crée, puisque l’éternité n’est pas une durée.
Parménide envisage aussi Dieu comme une « unicité fermée » Ceci ne cadre pas avec le Christianisme puisque là Dieu est Un mais il est aussi Trinité La personnification de Dieu est une création du Christianisme justement pour parler de la Trinité. A l’époque, il n’existait que le mot « individu ». Les Pères de l’Église ont donc adopté le mot « Personne » qui désigne un individu, mais considéré dans un réseau de relations avec d’autres individus. Le concept de Trinité dit que Dieu est trois personnes.
Les trinités dans d’autres religions En Egypte Osiris : roi des oiseaux Isis : sa femme Bramah : Vichnou : le temps de la création – l’inspiration divine Chiva : le temps de la destruction Platon (428/427 av. J. -C. , mort en 348/347 av. J. -C. l) Philosophe de la Grèce antique. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate, Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d’élaborer sa propre pensée qui explore la plupart des champs importants, notamment la métaphysique et l’éthique, la philosophie de l’art t la politique.
Son œuvre, composée presque exclusivement de dialogues, est d’une grande richesse de style et de contenu. Il se caractérise par la rigueur de son argumentation, sa créativité et sa maîtrise de la langue. Ses récits ont une portée spirituelle et il ne faut pas prendre les mythes décrits au pied de la lettre. Dans son œuvre Menon », mais aussi ses œuvres « Phèdre » et « Timée, il démontre l’éternité de l’âme. Il essaye de décrire Pâme et la compare à un attelage composé d’un cocher et de deux chevaux (Mythe de l’attelage ailé de Phèdre).
L’un des deux chevaux tire l’attelage ben droit et l’autre tire dans le mauvais sens. Si les chevaux tirent le char des âmes divines, ils vont dans le même sens et s’ ils tirent le char des âmes humaines, ils vont dans des sens différents, entraînant par là, la chute de l’âme. Pour pouvoir parler de l’âme, il faut dire ce qu’est Dieu. Pour entendre des choses justes, il faut que Dieu nous les dise Quand l’âme est parfait/divine, elle circule dans les hauteu faut que Dieu nous les dise Quand l’âme est parfait/divine, elle circule dans les hauteurs et administre la totalité du monde.
Sinon elle est précipitée vers le bas et s’accroche à la matière On parle donc ici d’un Dieu démiurge : dieu créateur et tout puissant. Remarque : Dieu et la création dans le Christianisme Ily a deux manières d’envisager la création : 1/ EX Nihilo 2/ comme une mise en relation d’éléments présents mais qui n’existent pas car ils n’ont pas de relation. C’est cette deuxième idée de la création qu’envisage Platon quand il explique que le démiurge a mis en relation la matière éternelle et les âmes éternelles pour créer le monde.
Dans le Christianisme , on a généralement interprété le récit de a création dans la Genèse, comme une création ex-nihilo. Mais tous les textes sont-ils aussi équivoques ? Certains passages de ce récit permettent toutefois d’envisager une ouverture vers une autre interprétation. Aristote surnommé le Stagirite (né en 384 av. J. -C. et mort en 322 av. J. -C. ) Philosophe grec disciple de Platon à l’Académie pendant plus de vingt ans, il prit ensuite une distance critique vis-à-vis des thèses de son maître et fonda sa propre école, le Lycée. Il fut également le précepteur d’Alexandre le Grand.
Aristote était surnommé « le lecteur car il lisait sans doute de anière silencieuse. C’est un vrai philosophe criti ue et un des plus grands rationnels de I’Histoire. et un des plus grands rationnels de l’Histoire. Il a écrit sur presque tous les sujets. Son livre majeur : La Métaphysique (d’Aristote) Partons de quelques constatations : Pourquoi un gland de chêne donne-t-il toujours un chêne ? Quand un architecte dort, dort-il en tant qu’architecte ? Non, il dort en tant qu’être humain. Quand l’architecte se réveille et qu’il va dessiner à sa table, est- ce que la science lui tombe dessus ?
Non, l’architecte dort en tant qu’être humain mais aussi en tant qu’architecte. L’idée est la suivante : entre tous les hommes, il est un prédicat commun : l’idée d’homme C’est donc ridée d’un homme intelligible séparée de l’homme sensible. En puissance et en acte (d’après Aristote) En acte Etymologiquement, l’acte désigne ce qui est fait. Pour Aristote, l’acte désigne soit ce qui est en train de s’accomplir, soit ce qui est réalisé, achevé. En puissance Dans l’usage qu’en fait Aristote, la puissance est la faculté d’être changé ou mis en mouvement.
Ce qui n’est qu’en puissance, par opposition à ce qui est en acte, est ce qui n’est pas encore réalisé, e qui n’est qu’une virtualité. Par exemple, tout être humain normalement constitué est en puissance un être parlant. Mais ce potentiel n’est actualisé qu’avec l’apprentissage de la langue maternelle au contact de ses semblables. De la puissance à l’acte, il faut 4 causes 1. Matérielle = la substanc fait d’être ce qui est. pac;F8CFq Matérielle la substance, Pétance, le fait d’être ce qui est. (gland de chêne) 2. Formelle la matière, le substrat (gland de chêne) 3.
Efficiente = principe de mouvement (la terre, le soleil, l’eau) 4. Finale = la finalité – le bien ! Le chêne) C’est donc le principe des causalités principielles susceptibles d’expliquer la cause première Le passage de l’acte à la puissance est toujours un mouvement (par mouvement on entend également une altération, un changement, un déplacement). Peut-on remonter la chaîne des mouvements à l’infini ? Non, parce-qu’il faut un premier mouvement Le premier mouvement est donc une cause (efficiente). Ce premier mouvement est Dieu. Dieu est donc considéré en tant que cause première ou principe de toute chose.
Attention : Dieu est la cause première du mouvement de ‘univers, mais il est immobile. Il s’agit d’un mouvement imprimé par amour. Intellect actif et intellect passif. Aristote parle de Intellect actif ou intellect agent : créateur Intellect passif ou patient : appreneur. Pour appréhender l’intelligible, on a besoin de l’intellect actif. (R : sur l’intelligence active et passive des hommes et des femmes et sur le fait qu’elles n’avaient doit à participer à rien…. ) Est-ce que le premier moteur pense le monde ? Non, parce-que le monde est imparfait. C’est la vision d’un Dieu impersonnel intelligent et tout puissant. *AGF g c,Fq