Sans titre

essay B

Cest le cas : – des antalgiques, médicaments utilisés contre la douleur, – des antipyrétiques, médicaments utilisés pour faire baisser la fièvre, – des fluidifiants qui rendent le mucus plus fluide (plus « liquide ») et donc plus facile à expectorer par exemple chez un individu qui présente un cas d’une bronchite, avec toux et expectorations, – des vasoconstricteurs diminuant l’écoulement nasal, des anti-inflammatoires, – des antibiotiques, uniquement si l’infection est d’origine bactérienne. ,2. L’antibiothérapie dans les infections respiratoires Un antibiotique est une substance capable d’inhiber le analogue de synthèse. Les antibiotiques présentent différents modes d’action au niveau des bactéries : il peut intervenir au niveau de l’ADN bactérien, des ribosomes, de la membrane ou de la paroi… (fig. 8 p. 46) L’administration d’antibiotiques constitue une antibiothérapie.

D’après l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé) « la prescription d’un ntibiotique ne doit pas être initié sur des symptômes mais après un diagnostic précis, l’antibiothérapie doit être réservée aux seules situations cliniques où son efficacité a été de montrée » : les antibiotiques sont spécifiques des infections bactériennes et n’ont aucune action sur les virus.

Ils doivent donc être prescrits uniquement lorsque l’infection respiratoire est d’origine bactérienne. Cependant, dans des cas, les infections sont d’origine virale. L’antibiothérapie est pratiquée lors de certaines angines bactériennes à streptocoques pour prévenir de omplications graves : rhumatisme articulaire aigu, atteinte des Lors d’une infection virale, la prescription d’antibiotiques permet de limiter les risques de surinfections chez des personnes à risques.

Cest le cas chez l’enfant où les rhinopharyngites peuvent se compliquer en otite ou chez l’adulte où les rhinopharyngites peuvent se compliquer en sinusite. 3,3. Les phénomènes de résistance aux antibiotiques Certaines bactéries présentent une résistance naturelle aux antibiotiques, par exemple la paroi des colibacilles est résistante à la pénicilline G ou M.

D’autres présentent une résistance acquise par mutation génétique : les bactéries se sont progressivement adaptée à survivre à certains antibiotiques en devenant im erméables à ces antibiotiques ou en produi 2 sun,’ivre à certains antibiotiques en devenant imperméables à ces antibiotiques ou en produisant des enzymes capables de les inactiver. La résistance aux antibiotiques est un problème majeur de santé publique : le plan national d’alerte sur les antibiotiques 2011-2016 fait suite à deux précédents plans nationaux qui . visaient à maîtriser et ationaliser la prescription des antibiotiques La France fait toujours partie des pays européens les plus consommateurs d’antibiotiques, ce plan alerte donc sur « une menace de santé publique majeure due au nombre croissant de situations d’impasse thérapeutique contre des infections bactériennes du fait du développement des résistances aux antibiotiques Les moyens de lutte contre la résistance aux antibiotiques : (fig. 9 p. 7) – au niveau d’un patient : respecter la prescription : (dose, fréquence et horaires des prises ainsi que la durée du traitement), n’utiliser un antibiotique que lorsque le médecin ‘a prescrit, ne jamais le réutiliser de sa propre initiative et ne jamais le donner à une autre personne. au niveau dun médecin : maîtriser et rationaliser la prescription des antibiotiques. 3. 4. L’antibiogramme La sensibilité d’une bactérie à un antibiotique est déterminée l’aide d’un antibiogramme. Cintérêt de l’antibiogramme et de tester la sensibilité d’une souche vis-à-vis d’un antibiotique.

La technique de réalisation de l’antibiogramme consiste à cultiver la bactérie à tester dans une boîte de Pétri, en présence d’antibiotiques différents contenus sur des disques. Le diamètre de la zone où il ny a pas de croissance bactérienne (diamètre d’inhibition de croissance) autour de chaque disque indi ue la nature de la bactérie face à l’antibiotiqu 3 croissance) autour de chaque disque indique la nature de la bactérie face à l’antibiotique : bactérie résistante, bactérie sensible ou bactérie intermédiaire (fig. 0 p. 47) ‘antibiogramme permet d’orienter le choix du traitement, en administrant l’antibiotique le plus efficace pour combattre l’infection causée par la bactérie testée. 4. Le tabagisme : un comportement à risque pour la santé 4. 1 . Les principaux constituants de la fumée de tabac La fumée de tabac est toxique pour l’individu. C’est un mélange de gaz (azote : 60%, oxygène : 12%, dioxyde de carbone • 129E, monoxyde de carbone • 5%… ) et de fines particules (nicotine, goudron et substances irritantes).

La fumée de tabac contient plus de 4000 substances dont certaines sont reconnues comme particulièrement toxiques pour l’organisme (fig. 1 1 p. 48). Le tabagisme, qui consiste en l’inhalation de la fumée de tabac, a des conséquences physiopathologiques et est donc considéré comme un comportement à risque pour la santé. On distingue deux types de tabagisme : – le tabagisme actif défini comme la consommation volontaire de tabac par un individu, – le tabagisme passif défini comme la consommation involontaire de tabac liée à la consommation de l’entourage d’un individu. . 2. Les effets du tabagisme actif sur l’organisme a) Effets sur le système nerveux central La nicotine engendre un phénomène de dépendance en quelques jours. Elle atteint les récepteurs cérébraux en 7 secondes et entraîne un effet stimulant (libération d’adrénaline) et antidépresseur ; on parle de « shoot » à la nicotine. La diminution de la nicotinémie déclenche l’envie d’une nouvelle cigarette chez le fumeur. En absence prolongée de nicotine le fumeur est en état de manque. 4 fumeur. En absence prolongée de nicotine, le fumeur est en état de manque. ) Effets sur l’appareil cardio-vasculaire La nicotine entraîne une augmentation de la fréquence cardiaque tachycardie). Elle favorise les thromboses, l’athérosclérose et ses complications (artérite des membres inférieurs, angor, infarctus de myocarde). Le monoxyde de carbone est à l’origine de la formation de carboxyhémoglobine (HbCO). Son taux peut augmenter de 10 à 20 % chez les fumeurs, entraînant une diminution de la teneur du sang en dioxygène (z hypoxémie) des tissus se traduisant par une coloration bleue cyanose) des extrémités et des muqueuses.

L’insuffisance respiratoire fatigue le cœur et provoque une insuffisance cardiaque (z cœur pulmonaire chronique). c) Effets sur l’appareil respiratoire – les substances irritantes jouent un rôle sur l’appareil respiratoire. Elles provoquent une hypersécrétion de mucus avec une destruction des cils vibratiles à l’origine de la toux et des expectorations, une ronchoconstriction d’où une dyspnée. Elles réduisent également l’activité des macrophages alvéolaires ce qui favorise les surinfections. les goudrons entrainent le noircissement des poumons et ont une action cancérogène – la nicotine et le monoxyde de carbone ont un effet direct sur l’appareil respiratoire. Le monoxyde de carbone provoque une hypoxémie à l’origine d’une augmentation de la fréquence respiratoire (tachypnée) et de difficultés à respirer (dyspnée). Les deux principales causes de décès liées au tabagisme actif sont les cancers bronchopulmonaires et les aladies cardiovasculaires.

Les patchs nicotiniques sont une aide au sevrage tabagique car ils délivrent de la nicotine mais les fumeurs s les subs sevrage tabagique car ils délivrent de la nicotine mais les fumeurs n’inhalent plus les substances toxiques de la fumée et abandonnent donc la voie respiratoire comme voie d’absorption. Ils permettent aux fumeurs de s’affranchir progressivement de la dépendance gestuelle. Chez la femme, le tabagisme est responsable d’un déficit en oestrogènes et favorise la sécrétion d’androgènes surrénaliens (épaississement des cordes vocales ‘origine du développement dune voix rauque des fumeuses, hyperpilosité… . Le risque cardio-vasculaire est augmenté par rapport à l’homme lorsqu’il y a association du tabac et de la pilule contraceptive. Chez la femme enceinte, le tabagisme augmente le risque de fausse couche de 50 % et celui de grossesse extra-utérine de 30 Il est responsable d’une prématurité plus fréquente et entraîne une hypotrophie du bébé à la naissance d’environ 200 grammes. 43. Les effets du tabagisme passif a) Conséquences chez l’enfant. Chez l’enfant, le tabagisme passif augmente la gravité des nfections de la sphère ORL . hinites, rhinopharyngites ou otites récidivantes. Chez le nourrisson, il est responsable de bronchiolites et de pneumonies. Il est responsable de l’augmentation de la fréquence des crises d’asthme et joue un rôle dans la mort subite du nourrlsson. b) Conséquences chez l’adulte.