Réduire l’extrême pauvreté et la faim
D’un symbolisme incontournable et célébré partout dans le monde, l’avènement du troisième millénaire donna à l’ONU l’occasion de présenter une stratégie nouvelle adaptée aux réalités et aux besoins changeants du monde du XXIe siècle. Le Sommet du Millénaire, qui s’est tenu du 6 au 8 septembre 2000 au Siège de l’organisatlon à New York, constitua le plus grand rassemblement de chefs d’État et de gouvernement de tous les temps.
Il s’est conclu avec radoption par les 189 États Membres de la Déclaration du Millénaire, dans laquelle ont été énoncés les huit objectifs du Millénaire pour le développement OMD). Ces objectifs ambitieux mais réalisables indiquent la voie à suivre par la communauté internationale pour faire reculer l’extrême pauvreté dv réalisé par l’Observat e n or 12 sociale (ONPES), ratt é Sv. ivx to coopération externe Halti fut l’un des 193 ivi des OMD est eté et de l’exclusion lanificatlon et de la la Déclaration du Millénaire.
Elle s’engageait alors tout mettre en œuvre pour atteindre en 2015 les 8 objectifs fixés par les États signataires, incluant la réduction de l’extrême pauvreté et de la faim. Réduire l’extrême pauvreté et la faim est-il important pour le éveloppement durable et comment peut-on si prendre pour y arriver ? Dans ce devoir nous allons pour commencer vous présentez des chiffres qui prouve l’absolue nécessité de lutter contre la pauvreté et la faim dans le mo Swipe to View next page monde et en Haïti plus particulièrement.
Ensuite nous vous présenterons les moyens mises en place par l’ONU et la communauté international pour lutter contre la faim et Pextrême pauvreté et enfin nous verrons les changements envisageable dans le secteur de l’emploi et de l’agriculture en Haiti pour lutter contre l’extrême pauvreté et la faim permettant ainsi de ommencer la longue route vers le développement durable.
Problèmes de la faim et de la pauvreté dans le monde et en Haiti Aujourd’hui, 805 millions de personnes souffrent de faim chronique dans le monde. Cela représente une personne sur neuf qui ne mange pas à sa faim. Plus d’un milliard de personnes ? travers le monde vivent encore dans l’extrême pauvreté, et bien davantage souffrent de la faim et sont vulnérables aux chocs environnementaux ou à ceux sur les prix.
Le Groupe de la Banque mondiale s’emploie, en collaboration avec la communauté internationale, à mettre fin à l’extrême pauvreté en une énération et à assurer le partage de la prospérité en améliorant les revenus des 40 % les plus pauvres dans chaque pays. La sécurité alimentaire faisant partie intégrante de cet effort, le Groupe de la Banque mondiale donne un coup d’accélérateur au financement de l’agriculture, qui atteint 8 à 10 milliards par an, et œuvre de multiples manières à renforcer la productivité agricole et la résilience face au changement climatique.
Les pays où le nombre de personnes chroniquement sous-alimentées aurait le plus augmenté depuis les années 90 sont : la Tanzanie et e Pakistan (+1 1 millions chacun), l’Irak (+6,5 millions) 12 depuis les années 90 sont : la Tanzanie et le Pakistan (+1 1 millions chacun), l’Irak (+6,5 millions), l’Ouganda (+5,5 millions) et la Corée du Nord (+45 millions). En Haiti Selon les chiffres fournis par un programme de la MINUSTAH nommé « aba grangou actuellement 59% de la popu ation – soit 6 millions de personnes- se contentent de deux repas par jour. oit 1,14 million de personnes souffrent directement de la faim et n’arrivent guère à assurer un seul repas par jour en moyenne. En 2012, 24,7 % de la population haïtienne, soit 2,5 millions d’habitants, vit ans l’extrême pauvreté, avec moins de 1,25 dollar en parité du pouvoir d’achat par jour. 6,3 millions de personnes, 58,6 % de la population haitienne, vit dans la pauvreté modérée. 90 % des ménages pauvres, tant en milieu rural (95 h) qu’en milieu urban (84 %) tomberaient dans la pauvreté suite à un désastre naturel ou un choc économique.
Proportion de personnes sous-alimentées 19 traité comme une priorité au plus haut niveau des Gouvernements. Maintenant quels sont mesures de luttes et les progrès qui ont été déjà réalisé ? Progrès déjà réalisés dans la lutte et Solutlons proposées Il est moralement inacceptable que 840 millions de personnes souffrent de la faim dans un monde dabondance. C’est dans cet esprit que la communauté internationale a réaffirmé à plusieurs reprises son engagement de lutter contre la faim.
Au Sommet mondial de l’alimentation de 1996, à Rome, en particulier, des représentants de 1 85 nations et de la Communauté européenne se sont fixé pour objectif de réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées d’ici 2015. Le Plan d’action du Sommet mondlal de ralimentation de 1996 s’ouvrait par un appel à « la réalisation progressive du droit à la nourriture» et oursuivait en définissant un cadre global de la lutte contre la faim, qui soulignait la nécessité de combiner la promotion du développement agricole et rural avec des mesures visant à élargir l’accès à la nourriture.
Des informations plus détaillées sont fournies dans les éditions successives du rapport annuel de la FAO sur L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde. L’agriculture est au cœur de leurs stratégies de subsistance, comme le démontre le Rapport sur la pauvreté rurale 2001 du Fonds international de développement agricole, ainsi la égradation des conditions de vie dans les campagnes pousse les ruraux désespérés et appauvris vers les villes, ce qui exacerbe la pauvreté urbaine. L’inverse ne se produit pas souvent. Cest pourquoi le développement 2 exacerbe la pauvreté urbaine.
L’inverse ne se produit pas souvent. Cest pourquoi le développement agricole et rural doit jouer un rôle central dans les stratégies de lutte contre la faim et la pauvreté, non seulement parce que l’agriculture est une source de nourriture, mais aussi parce que l’agriculture et les activités rurales non agricoles fournissent des emplois et un revenu aux uraux pauvres. Il est particulièrement important d’améliorer les conditions de vie des petits paysans, femmes et hommes, car bien qu’ils produisent une grande partie de la nourriture, ils comptent une forte proportion de personnes pauvres et affamées.
L’autre approche impliquera une action directe et immédiate contre la faim, par des programmes visant à renforcer l’accès immédlat à la nourriture pour ceux qui ont faim et, ce faisant, à accroître leur potentiel productif et à leur permettre de tirer profit des possibilités offertes par le développement. IJne action directe ciblée sur les ersonnes sous-alimentées est aussi indispensable car il faut du temps pour que la croissance économique ait un impact significatif sur la faim. Les personnes qui ont faim ne peuvent attendre. Toutefois, une action directe et donc immédiate est indispensable.
Nous allons identifier dans un tableau cinq actions prloritaires pour atteindre l’objectif du Sommet mondial de l’alimentation dans le cadre de cette approche, et nous tenterons de chiffrer les conséquences de chacune de ces priorités. Les quatre premières actions sont liées au volet du développement agricole et rural de la stratégie globale, alors que PAGF s 9 actions sont liées au volet du développement agricole et rural de la stratégie globale, alors que la cinquième se rapporte aux mesures visant à renforcer l’accès à la nourriture.
Secteur d’investissement prioritaire Coût annuel (milliards $) 1 . Amélioration de la productivité agricole dans les communautés rurales pauvres 2,3 2. Mise en valeur et conservation des ressources naturelles 7,4 3. Amélioration des infrastructures rurales et de l’accès aux marchés 4. Renforcement de la production de connaissances, de l’apprentissage et de l’information 1,1 5. Accès des plus démunis à la nourriture Dépenses totales de l’investissement 23. 8 Bénéfices annuels attendus de la réalisation de l’objectif du Sommet mondial de [‘alimentation 120,0 Tous les coûts sont mise à jour pour 2002.
Source : Calculs BOA Il existe des moyens à mettre en œuvre pour l’éradiquer. Ces stratégies passent par une réorientation des systèmes agricoles visant à privilégier le développement durable. Stratégies où les organismes humanitaires ont un rôle à jouer en œuvrant pour promouvoir une agriculture durable*, pour instaurer des mesures isant à élargir l’accès à la nourriture pour tous, pour améliorer l’économie locale et contribuer à la sécurité alimentaire.
Il faudrait toutefois qu’un cadre politi ue de auvernance mondiale crée un environnement favora geant la paix, la stabilité PAGF 19 l’alimentation et a une vie meilleur pour tous est un sujet de préoccupation mondiale où chacun a son rôle à jouer, des ONG aux pouvoirs politiques sans oublier chacun d’entre nous qui ? sa façon, ses propres moyens, peut contribuer à cette lutte par un don, une offre de bénévolat, un effort pour préserver les otentialités de la nature.
C’est une revendication légitime pour tout être humain. En Haiti trois bureaux ont été créées depuis 201 2 pour renforcer les politiques publiques contre la Pauvreté extrême : le Bureau de la ministre déléguée chargée des Droits Humains et de la Lutte contre la Pauvreté extrême, le Bureau de la Promotion de la Paysannerie et le Bureau de la Sécurité Énergétique. En 2012 le secteur informel (45 h) et l’agriculture (47 %) sont toujours les principaux pourvoyeurs d’emploi.
En 2003, la tendance du ratio emploi / population était décroissante, soit une faible articipation au marché du travail et un taux élevé d’emplois vulnérables (85 Des efforts sont en cours pour mettre sur place un système de protection sociale de plus vulnérables en Haiti. un Ministère chargé des droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême a ainsi été créé pour la mise en place de programmes ciblés.
Sa Ministre Marie Carmèle Rose Anne Auguste a témoigné de la détermination du Gouvernement « ? lutter contre la pauvreté extrême à travers tout le pays, en allant la traquer dans les quartiers précaires et dans les régions les plus reculées ». Ces mesures peuvent-elles aide dans la modernisation du secteur agricole et à l’amélioration du marché de l’emploie en 7 2 peuvent-elles aide dans la modernisation du secteur agricole et à l’amélioration du marché de l’emploie en Haïti qui constitue les deux piliers de lutte contre la pauvreté extrême et la faim ?
L’agriculture et l’emploie en Ha-ltl Halti est un pays ou le secteur agricole occupe la part la plus importante de son économie. La part de ce secteur agricole représente près de 25% du PIB. Il constitue l’une des principales sources d’activités génératrices d’emplois et de revenus en Halti. Les principales productions sont le café, le cacao, le riz, la canne à sucre, etc. L’agriculture haitienne est principalement une agriculture familiale de montage (80% du territoire est en zone montagneuse).
Ce modèle agricole est aujourd’hui en crise : alors que de la population Vlt à la campagne, le secteur agricole ne couvre que 25% du PIB et 48% des besoins alimentaires du pays. Cette crise s’explique par la combinaison de plusieurs facteurs. D’une part des facteurs techniques. Les agriculteurs disposent d’un niveau d’outillement très faible, ce qui génère des niveaux de production bas. Par ailleurs, à cause d’une forte pression démographique, les exploitations agricoles sont de petites tailles.
Ce morcellement des surfaces agricoles fragilise les terres des montagnes, car il empêche la création à grande échelle de façons culturales permettant de lutter contre l’éroslon (plantation de haies ou d’arbres retenant le sol, rotation des cultures pour améliorer la qualité du sol). par conséquence, des terres cultivables sont aujourd’hui en « insécurité foncière D’autre part 9 conséquence, des terres cultivables sont aujourd’hui en « insécurité foncière D’autre part, la fragilité des agriculteurs st renforcée par des facteurs économiques.
L’abaissement des tarifs douaniers au début des années go a ouvert la production intérieure haitienne à une concurrence internationale rude. Par ailleurs, les agriculteurs sont soumis à des prélèvements fixes importants (rentes foncières, taxes, services d’entretien coûteux), impactant directement leur revenu. Les paysans ont du mal à dégager un bénéfice à partir de leur activité, et le peu dégagé est investi pour l’éducation des enfants. Pourtant, malgré ces difficultés, la population rurale dans les mornes reste très importante.
Par son nombre, son énergie et son savolr-falre, la paysannerie est aujourd’hui seule capable de mettre en valeur les régions montagneuses et accidentées. Quels sont les actions que l’on peut entreprendre pour soutenir l’agriculture paysanne ? Les actions sont diverses on peut citez : Limiter l’érosion par une meilleure gestion de l’eau et de l’aménagement du territoire. Cela peut se faire avec l’aménagement des bassins versants et la maîtrise de l’eau. Le bassin versant est une zone dans laquelle toutes les eaux convergent vers une même sortie.
Sur ces sols fragiles, ces aux peuvent créer une forte érosion. L’objectif est donc de mieux gérer l’eau à l’échelle d’une grande surface, afin de limiter l’érosion des sols et en même temps de la canaliser pour des usages agricoles et domestiques. Renforcer la sécurité alimentaire du pays. La sécurité alimentaire exis existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active.
Grave aux investissements a la odernisation du secteur en implantant de nouvelle machine, la mise en place d’une banque de crédit agricole à taux réduits, la lutte contre la contrebande de produits agricoles et la libéralisation du commerce des engrais L’état devrait être en mesure d’assurer la sécurité alimentaire de la population. Etc… Avec ces différentes mesure et beaucoup d’autre encore l’Etat haltien sera en mesure d’éradiquer la faim en Ha-ltl.
Mais le secteur le plus difficile a amélioré c’est le secteur de l’emploie. Parce que la formation des demandeurs d’emploi n’est pas toujours adaptée aux besoins réels du marché du travail, parce u’il leur faut un parrain ou une connaissance pour accéder ? un poste, parce qu’ils ne savent pas vendre leur image et leur potentiel, parce que l’Etat n’a pas une politique de l’emploi, parce qu’il y a un manque de communication entre professionnels et entrepreneurs…
Les quelque 40 % de la population active qui ont un emploi sont, en grande partie, dans la catégorie des « working Poor », des gens vivant dans la pauvreté malgré le fait qu’ils travaillent. Leur salaire arrive à peine à couvrir leurs besoins primaires. Le fossé entre l’offre et la demande d’emploi est manifeste. Et les caus