Communication Strat Gique
COMMUNICATION STRATÉGIQUE L2 INFO-COWS4 L2 INFO. COM – SEMESTRE 4 ANNÉE 2012/2013 1/43 COMMUNICATION STRATEGIQUE or62 l. Les approches fonc n’y • Sni* to vieu 1 . Taylor Le système Taylorien contexte. Une entreprise, odes de travail au quelle que soit sa localisation, devait travailler de la même manière. Pour motiver ses salariés qui exerçaient un travail pénible, Taylor a pensé à les rémunérer davantage. II calculait le salaire en fonction de la quantité produite et de l’effort fourni. L’OST (Organisation Scientifique du Travail) a fait en sorte que le travail soit pensé, planifié, organisé, etc. lor a pensé que l’introduction de chercheurs dans le milieu ouvrier puisse être bénéfique pour l’organisation. Taylor ne tenait pas compte des sentiments des ouvriers. Il considérait que si on leur donnait plus d’argent, ils travaillent plus. Peu importe la travailler l’ouvrier. Il a eut une idée différente de Taylor dans la mesure où il a voulu partager la valeur ajoutée. Il rémunérait mieux les salariés pour qu’en échange ils consomment les produits de l’entreprise. Les salariés étaient aussi des clients.
Les gains de productivité obtenus étaient ré-investis dans de nouveaux moyens de production. Le cercle vertueux de production-consommation était ainsi alimenté. 2/43 L2 INFO. COM/S4 3. Fayol FAYOL a construit les bases de l’administration. Il est arrivé à une période où les firmes étaient de plus en plus éloignées les unes des autres. Il fallait repenser l’organisation pour qu’elle s’adapte aux différents contextes. Il a construit le Staff And Line. FAYOL considérait que l’ouvrier n’ai qu’un seul chef pour que les directives soient claires et que l’ouvrier comprenne une seule et même chose.
La direction est divisée en plusieurs pôles : – activités techniques (la production, la transformation, la abrication) ; – activités commerciales (vente, achat, échanges) ; – activités financières (investissement, recherche de capitaux) ; – activités comptables (bilans, inventaires, prix de revient, statistiques) ; – activités de sécurité (protection des biens et des personnes); – activités administratives. PAGF OF administrative n’était pas bonne. Pour FAYOL l’organigramme est un outil très important. Il a également institué le principe d’autorité. our lui, les autorités non- reconnues, non-légitimes, ne pouvaient pas fonctionner. Il pensait que l’autorité ne dépendait pas que de la personne ui manageait, mais aussi de sa légitimité. FAYOL comparait l’arbre au réseau. Pour l’arbre, un seul chemin est possible pour atteindre un point donné, alors que dans le réseau, on peut passer par plusieurs itinéraires. 4. Les autres théories Ce qui a été reproché à ces trois théoriciens a été la négligence des besoins des reconnaissance du salarié, des sentiments, etc.
Lorsque l’on a appelé des ingénieurs dans une entreprise afin d’améliorer les conditions de travail de salariés, ces derniers ont produit plus durant leur période d’observation, parce que le besoin de considération a été atisfait. On ne peut pas non plus rationaliser toutes les relations hiérarchiques, il y a des relations informelles qu’on ne peut pas représenter sur un organigramme. La motivation n’est pas seulement salariale mais également affective. 3/43 Maslow, en 1950, identifie cin besoins fondamentaux qu’il hiérarchise. II hiérarchise PAGF 3 OF extérieures.
Si quelqu’un a subi des punitions ou des sanctions, il aura moins de satisfaction a produire quelque chose pour lequel il a été sanctlonné. Au contralre, s’il a été gratifié, il sera d’avantage motivé. Si on définit quelque chose d’inatteignable, le salarié erdra toute motivation. Ces théories considèrent que la communication est essentiellement le fait d’un message envoyé par un émetteur vers le récepteur. Elle ne fait que dans un sens et est mécanique. L’approche fonctionnaliste considère que chacun dans l’organisatlon a une fonction.
Ces fonctions divisent les tâches et font que on a des compétences bien déterminées. La communication est un moyen d’optimiser la performance de l’entreprise. Elle est prescriptible dans ce type d’organisation qui existe toujours, où il y a peu de partage de compétences et chacun à un rôle bien défini. Ce n’est qu’au lendemain de la seconde guerre mondiale que l’école des relations humaines évolue avec la théorie de McGregor : la théorie Y. Il s’oppose clairement au Taylorisme en pensant que l’homme n’est pas réfractaire au travail. Il peut au contraire y trouver une source de satisfaction.
Il met en exergue le fait que le travailleur peut avoir envie d’avoir des responsabilités, contrairement à ce que disait Taylor. C’est justement ce point que le manager doit travailler. Il doit inciter les salariés ? être plus responsables. Ce que McGregor conseille au manager de faire, c’est de déléguer. Si on délègue et qu’on ultiplie les tâches pour un salarié ce dernier va plus comprendre le fonctionne eux-mêmes qui se fixent des objectifs. Ceci se retrouve énormément aujourd’hui dans les dispositifs managériaux contemporains.
Le salarié doit être impliqué dans les décisions prises par la direction. S’il participe à la décision des objectifs, il ne sera que plus motivé pour travailler. 4/43 Le modèle fonctionnaliste s’inspire d’un schéma réalisé par Shannon et Weaver (1949 : source d’information émetteur canal récepteur destinataire. Auparavant, la communication était considérée comme un message prescriptif. L’approche fonctionnaliste tendance à réduire l’information à son canal, à son moyen de transmission, elle ne conçoit pas le sens de l’information.
On se concentre sur la technique, le média plus qu’au sens que prend cette information (c’est une approche techniciste). L’organisation existerait indépendamment des hommes qui la constituent, la communication circulerait dedans. D’autres chercheurs considèrent que les membres de l’organisation constituait l’organisation elle-même. Les fonctionnalistes vont se concentrer sur la façon dont on peut induire un comportement chez le salarié, et ils vont analyser les conséquences de leurs éthodes, de leurs techniques. La communication est con PAGF s OF fiable, elle peut être britannique composé de plusieurs psychiatres.
Le psychanalyste considère que ce sont les salariés eux-mêmes qui doivent trouver les problèmes au sein de l’organsatlon. On responsabilise les salariés. Eliott a réunit en séance de discussion des membres de Catégories Socioprofessionnelles différentes. Malgré une volonté de changer l’organisation que peuvent revendiquer les salariés, inconsciemment ils vont ne pas avoir envie de changer. La socioanalyse a complètement ré-investi l’organisation avec l’inconscient des alariés et des groupes ayant pour objectif d’expliciter cette inconscience.
March et Simon ont écrit « Les Organisations » et qui commence ? parler du concept de rationalité limitée des organisations. Ceci s’oppose au concept de l’homo oeconomicus, qui considère que l’homme est complètement rationnel. Pour le concept de rationalité limitée, même si l’individu est complètement conscient de ce qu’il fait, il ne peut pas tout savoir, on a pas le temps de s’intéresser à tout, on ne peut pas avoir tout les outils. L’individu n’est pas capable de tout envisager, de tout prévoir.
De fait, ‘organisation a également une rationalité limitée. Ce qui a été reproché à March et Simon a été d’analyser les 5/43 oreanisations selon un sc stratégie personnelle et qu’une organisation vise à concilier les différentes stratégies de ces acteurs. par exemple, chaque acteur peut viser à augmenter son pouvolr dans son espace de liberté. Le concept de stratégie permet au chercheur de voir les comportements stables, les régularités. Cette stratégie personnelle n’est pas forcément consciente, ni voulue.
Ils ont également étudié les phénomènes bureaucratiques. Au delà des rapports techniques ntre les catégories de travailleurs, il y a aussi des relations de pouvoir qui s’installent, non-voulues et imprévisibles. Les acteurs recherchent ? augmenter leur pouvoir par rapport à un organigramme qui existe et qui les contraint. L’acteur limite aussi le champ d’action et le pouvoir des autres. Pour Crozier et Friedberg, faire évaluer les choses et changer les organisations supposent de reconnaître le caractère fondamental des relations de pouvoir.
Le Taylorisme a été rejeté parce que les produits standardisés ne correspondent plus à la demande. Il faut des produits personnalisés, du moins ifférenciés afin de séduire le consommateur, il faut donc revoir toute l’organisation. 6. Le Toyotisme Zéro stock, zéro défaut, zéro délai, zéro papier. L’ouvrier peut participer à la conception du produit, il est Invité ? des réunions afin d’être impliqué dans la démarche qualité. Dans les années 70, on commence à fidéliser la clientèle. Le client lui-même voit sa demande évoluer.
II faut c PAGF 7 OF roduits originaux, séduire en plus chercher à optimiser sa consommation en faisant des comparaisons par exemple, c’est le consommateur entrepreneur. L’entreprise s’intéresse de plus en plus à ce que ense le client. 6/43 On passe à une société de la serviction (service et production) où on demande au client ce qu’il souhaiterait, l’organisation nia pas d’intérieur, ni d’extérieur, les deux sont associés. Articles conseillés : S. Bourdin et C. Bourdieu, « Approche communicationnelle des organisation Sciences de la Société.
Arlette Bouzon, « Communication de crise et maîtrise des risques dans l’organisatlon Communication et Organisation, na 16. C. Le Moénne, « Systèmes d’information organisationnels Sciences de la Société. Trax, « Le Management des connaissances, des concepts de ‘expérience, des méthodes Communication et Organisation, no 13. Il. Les approches systémiques Les approches systémiques, c’est considérer l’organisation comme un système. Ces théories apparaissent en 1950, avec Ludwig Von Bertanaffy. Ce système répond à des lois générales, formelles, mathémati ues.
Un système est un ensem s en interaction telle présidera. du « IJ 1. Bertalanffy Bertalanffry est mathématicien, il applique ses théories mathématiques aux sciences sociales. Il ecrit un très célèbre ouvrage : « Théorie générale des systèmes Il compare l’organisation à un organisme vivant. Chaque cellule a une influence sur une autre cellule. Chaque élément dépend du tout. 7/43 2. L’école de Palo-Alto : Bateson, Jakobson, Watzlawick L’école de Palo Alto, basée en Californie, est composée de plusieurs chercheurs dont Bateson, Hall, Birdwhistell et Wapzlawick.
Ces derniers proposent un nouveau modèle de communication. Pour eux, un système de communication est un réseau indissociable de relations. La communication suit un chemin émetteur – récepteur – émetteur. Elle est synonyme d’interaction sociale. L’information transmise consiste en une réduction de l’incertitude. Quand un système de communication fonctionne mal, la rétro-action permet de le corriger. La communication passe par des canaux de transmission verbaux ou nonverbaux. La communication a lieu dans un contexte. n système de communication s’établit dès lors que deux personnes prennent conscience qu’elles sont entrées en relation. L’école de Palo Alto consid me n’acquiert sa recherche des satisfactions des besoins, pourquoi entre-t-on en communication, les motivations, les désirs, les intérêts, la reconnaissance de l’identité, etc. La communication est envisagée comme son sens étymologique, c’est à dire une mise n commun. Après Bertalanffy, Bateson a appliqué ce système à la communication.
A la fin de la seconde guerre mondiale, il participe à des conférences scientifiques, dites de « Macy Ces conférences auront lieu de 1942 à 1952. Ces conférences permettront à des sociologues, psychologues, mathématiciens, de se rencontrer afin d’élaborer des modèles d’organisation. On est dans une période où le modèle d’organisation se conçoit à l’aune des sciences dures. Bateson va changer cette approche, en permettant la rencontre d’ingénieurs en cybernétique : Shannon, Weaver, Wiener et des chercheurs en sciences ociales comme Mead.
Ensembles, ils vont concevoir des nouvelles théories de communication. Ils vont bien insister sur le phénomène de rétro- action que Shannon et Weaver avaient déjà identifié. Ce que Bateson apporte de nouveau, c’est qu’il considère que tout est communication : on ne peut pas ne pas communiquer. Si tout est communication, nos postures, vêtements, attitudes, etc. sont communication et signification. Bateson considère la communication comme un orchestre : chacun joue en s’accordant à l’autre. Bateson a écrit « Vers une écologie de l’esprit » (1972). Il porte une attention particulière 8/43