2009 FaouziaBendjelid
Compte rendu de lecture Faouzia Bendjelid Université d’Oran Synergies Algérie no 4 – 2009 pp. 333-334 Djamel Mati. 2005. Aigre-Doux, les élucubrations d’un esprit tourmenté. Roman, Alger, Editions APIC, 2005.
L’histoire du roman Aigre-Doux, les élucubrations d’un esprit tourmenté est celle d’un personnage narrateur anonyme et de surcroit amnésiqu dont l’effet est de calmer I ter, • • to nextÇEge instants d’évasion, voire de s e barbituriques entretenir des inatoires et les pires fantasmes qui libèrent son imaginaire ; les vènements fictionnels, our la plupart, sont complètement déconnectés de la réalité. C’est un univers totalement chimérique auquel est confronté le lecteur.
Le personnage narrateur quitte sa femme, ou celle qui est supposée l’être, pour partir à la quête de son identité. Il erre dans différents lieux, il visite plusieurs villages, hameaux, villes et atteint à plusieurs reprises les confins du désert ; durant son périple, il fait la rencontre de personnages les plus fantastiques, les plus excentriques et les plus déroutants qu’il fréquente mesure où la représentation de procès énonciatifs et e séquences narratives est le fait des élucubrations d’un esprit que maintient en activité une forte consommation de pilules au goût aigre-doux.
Aventures (ou mésaventures) du héros mais aussi aventures de l’écriture qui se déroule en épousant les formes les plus délirielles et les tendances les plus ludiques de la narration. Le monde apocalyptique et irrationnel décrit distance de bien loin l’univers du réel auquel est habitué le lecteur. L’univers de la narration se tisse dans l’absurdité, l’irrationalité, l’incohérence. Il se tisse également dans le fragment, la déconstruction et la iscontinuité.
L’écriture sollicite les figures de l’ironie, la dérision et les sarcasmes qui sont autant de clins d’œil pour le lecteur dont la contribution est constamment maintenue en éveil pour décrypter les discours sous-jacents que lul adresse l’auteur. 333 synergies Algérie no 4 – 2009 pp. 333-334 La dislocation fragmentaire du récit par la subversion des normes romanesques traditionnelles n’entache pas la lisibilité de la quête identitaire qui n’accomplit pas du tout et inscrit la fiction dans l’inachèvement et la non clôture. Pourquoi ? Parce q nature philosophique,