Yann Expos E Svt
Introduction I-Généralité a-Pratiques alimentaires b-Ressources alimentaire Il-Présentation des ressources alimentaires a-ressources agricoles b-ressources pastorales c-ressources halieutiques III-Pratiques alimentaires IV-Qualité de l’approvisionnement alimentaire V-Comportements alimentaires Vl-Troubles des co VII-Problèmes liées 2 rces alimentaires VIII-Approches de s Swape nextp g Conclusion Source d’informatio INTODUCTION Se nourrir est indispensable à la vie. Encore faut-il en connaitre les bonnes règles qui permettent d’éviter l’apparition de nouvelles aladies qui provienne des mauvaises pratiques et ressources alimentaires.
Quelles sont les différents thèmes que nous pouvons abordés sur les pratiques et ressources alimentaires. C’est ce qui nous amène à faire un exposé sur les pratiques et ressources alimentaires l’agriculture est fortement tributaire de la situation géographique du pays. Les terres arables (pluviales, décrues, oasis et irriguées) ne représentent que 502 000 ha. Le potentiel irrigable du pays est de 137. 000 ha dont seulement 33. 600 sont actuellement aménagés et consacrés à la production intensive du riz, le reste ?tant occupé par le maraîchage.
Le potentiel en pluvial varie entre 5 000 ha, les années de faible pluviosité, et 220 000 ha. En zone oasienne, la composante agricole repose essentiellement sur le palmer dattier. L’agriculture oasienne, traditionnellement irriguée, a joué, au cours de son évolution, un rôle social particulièrement important, ayant permis la sédentarisation des populations locales. Elle a récemment évolué vers une activité économique à grande valeur ajoutée. Dans l’ensemble, les productions agricoles ne couvrent que des besoins alimentaires de la population. Le déficit est structurel t le pays est importateur net de produits alimentaires.
Le secteur rural tient une place Importante dans l’économie, occupant environ de la population et contribuant pour plus de 22% à la formation du PIB, soit environ 16 milliards d’Ouguiyas en 1997. L’agriculture proprement dite contribue à elle seule 4,7% du PIB. Face au rétrécissement des superficies cultivables consécutif aux différentes sécheresses et à la mauvaise gestion des terres, bon nombre de ressources phylogénétiques essentielles à la sécurité alimentaire et au développement futur de l’agriculture sont aujourd’hui menacées. Parmi celles-ci figurent des espèces qui fournissent les cultures vivrières de base.
L’agro biodiversité en Mauritanie est menacée à plusieurs égards: – disparition progressive de plantes sauvages importantes pour l’alimentation et d’espèces sauvage 22 disparition progressive de plantes sauvages importantes pour l’alimentation et d’espèces sauvages endémiques apparentées ? des plantes cultivées ; – concentration de la production alimentaire autour d’un nombre réduit de céréales cultivées et d’espèces sauvages apparentées; – absence de mesures adéquates de protection des cultivars et es semences; – absence de programmes nationaux en matière de formation agricole; – pression démographique entraînant l’exploitation de sols pauvres ; – salinisation des terres agricoles causée par la mauvaise gestion des niveaux deau des milieux humides, – mauvaise gestion des pesticides et engrais; – non valorisation des connaissances et des pratiques agricoles traditionnelles; – faible intégration de l’agriculture, du pastoralisme et de l’exploitation des ressources ligneuses Dans la Guidimakha, zone de très grand potentiel agricole, un tiers des sols sont affectés par l’érosion hydrique qui y est articulièrement sévère. La zone est affligée par un manque de main d’œuvre et une production agricole stagnante, de vastes superficies étant laissées en friche. La sous-exploitation de cette région est causée en grande partie par son enclavement qui rend difficile l’acheminement des productions vers les marchés urbains.
Objectifs Intégrer aux programmes et politiques agricoles existants des considérations sur la protection et la mise en valeur de la biodiversité. Élaborer, et appliquer des méthodes et des techniques améliorées qui réduisent les effets néfastes de l’agriculture ur l’environnement et permettent de maintenir l’intégrité de l’écosystème du sol et de la biodiversité. Assurer la sécurité alimen uvoir le développement développement et la diversification de la production agricole sans épuiser les ressources ni dégrader l’environnement. Valoriser le potentiel agricole dans les zones sous-exploitées. Promouvoir la domestication et la valorisation des espèces sauvages. Assurer la protection de la diversité agrobiologique nationale.
Adopter une approche plus intégrée de la gestion du pastoralisme, de l’agriculture, de la pêche et des ressources orestières. Options stratégiques Diversifier la production par la combinaison de cultures irriguées, de cultures de décrue, de cultures pluviales, de l’élevage et de la pêche. Suivre, améliorer et étendre les réformes en cours en vue d’encourager les investissements privés et l’intervention des opérateurs privés dans le secteur agricole. Diversifier les activités rurales dans les zones de cultures pluviales. par exemple, valoriser Nymphéa lotus et Oryza barthii comme plantes aquatiques alimentaires etSporobolus robustus comme plante à valeur artisanale (fabrication des nattes).
Favoriser l’intégration des activités de production agricoles et d’élevage (zones humides, oasis et parcours pastoraux) par la mise en place de mesures de gestion participatives. Promouvoir la recherche et le développement de technologies adaptées au besoin spécifique de chaque filière. Promouvoir les cultures oasiennes (en particulier l’arboriculture fruitière). Mener des campagnes de sensibilisation et de formation des populations locales sur l’application de normes d’aménagement et de mise en valeur agricole, la lutte contre les effets néfastes du vent, le suivi phytosanitaire, la protection des végétaux et la rotection de l’environnement.
Dans la région de Guidimakha, appuyer une production agricole respectueuse de l’environnement assurer la protection 4 22 Guidimakha, appuyer une production agricole respectueuse de l’environnement (assurer la protection du couvert végétal et des zones boisées), protéger les sols contre l’érosion et favoriser l’accès aux marchés urbains. Promouvoir les échanges d’informations agricoles au niveau local, national et international. Assurer aux techniciens agricoles une formation sur les méthodes de collecte et de conservation des ressources phylogénétiques locales. Les ressources pastorales sont les produits issus de l’élevage L’élevage est très important dans l’économie nationale puisqu’il représente du PIB du secteur agricole.
La Mauritanie compte un cheptel considérable composé de 1. 320. 000 bovins, 1. 140. 000 chameaux, 10. 332. 000 moutons et chèvres, 225. 000 ânes et 63. 000 chevaux. Ce cheptel est réparti dans trois zones d’élevage dont la plus importante est le Sud-Est (les deux Hodhs et Assaba) avec 64% du cheptel bovin, 49% des ovins et caprins et du cheptel camelin. La deuxième zone est le Sud-Ouest (Guidimakha, Gorgol, Brakna et Trarza) avec 37% du cheptel bovin, du heptel ovin et cap in et du cheptel camelin. Le Nord du pays (Tagant, Adrar, Inchiri Tiris Zemmour) constitue la zone d’élevage la moins importante avec 3% des bovins, 7% des ovins et caprins et 38% du cheptel camelin.
Cet élevage est aujourd’hui confronté à de nombreuses contraintes: – il est fortement dépendant des aléas climatiques; l’environnement est gravement menacé par le surpâturage notamment autour des points d’eau dans les zones de concentration du cheptel; – l’intégration insuffisante de l’agriculture et de l’élevage avec pour conséquence la perte de fumier naturel et l’utilisation incomplète es sous-produits dans l’alimentation du bétail; s 2 fumier naturel et l’utilisation incomplète des sous-produits dans l’alimentation du bétail; – la faible productivité des animaux levés; – la production de fourrage en irrigué est pratiquement inexistante; – la faible industrialisation malgré l’existence récente de quelques unités de transformation de lait et aliments concentrés pour bétail l’enclavement des zones de production; – l’insuffisance opérationnelle des service de recherche, de formation et de vulgarisation (la recherche en matière de zootechnie a été particulièrement négligée dans le passé); le manque de financement des activités liées à l’élevage (absence de crédit pour l’élevage); – le fonctionnement du secteur de l’élevage en dehors du circuit économique (non réglementé); – la faible capacité organisationnelle des éleveurs propriétaires et des pasteurs (bergers). La croissance future de ce secteur passera par un renouvellement du mode de gestion des ressources renouvelables et une intégration totale de l’élevage aux autres activités agricoles tenant compte des considérations environnementales. Améliorer et affiner les connaissances du cheptel et de ses performances.
Prendre en compte la diversité et les potentialités respectives des grandes zones agro-écologiques dans la gestion des troupeaux. Promouvoir l’adoption des pratiques axées sur le développement durable de l’élevage au moyen de la recherche vétérinaire, de la formation et du transfert de technologies. Encourager les éleveurs à mieux utiliser les nouvelles pratiques vétérinaires. Trouver un équilibre entre les intérêts des pasteurs traditionnels et des propriétaires modernes de cheptel Introduire des techniques améliorées de gestion des parcours. Adopter une approche plu la gestion du estion des parcours. pastoralisme, de l’agriculture et des ressources forestières.
Promouvoir des systèmes d’exploitation écologiquement sains et moins prédateurs sur l’environnement à travers une meilleure responsabilisation des éleveurs. Favoriser la conservation et l’enrichissement des pâturages. Assurer une meilleure surveillance zoo-sanitaire tenant en compte aussi bien les animaux domestiques que la faune de façon à mieux conserver la biodiversité animale. dentifier les animaux standards de chaque race. dentifier et encadrer les éleveurs des différentes races dans leurs erceaux d’origine. Étudier le potentiel et les caractéristiques génétiques des différentes races d’animaux élevés en Mauritanie. Améliorer le potentiel de production par la technique de sélection à noyau ouvert.
Conserver selon les moyens disponibles (par in-situ ou ex-situ ou les deux à la fois) les races considérées en voie de disparition, comme c’est le cas du mouton maure à poils longs. Procéder à un inventaire et à la mise en place d’un système de suivi des pâturages et des ressources sylvo-pastorales. Sensibiliser les populations à une meilleure gestion du astoralisme (prévention des feux de brousse, utilisation des parcours, gestion des points d’eau, etc. ). Valoriser l’utilisation et la commercialisation des sous-produits de l’élevage (cuir, peaux, poils, onglons, cornes, sang, etc. ) Les ressources halieutiques sont les ressources qui sont issus de la pèche. ? Les grands pays importateurs de produits halieutiques dAfrique de l’Ouest (Nigeria, Ghana, Côte d’Ivoire) peuvent consommer à eux seuls l’ensemble des ex artations des autres pays de la région sans que leurs b peuvent consommer à eux seuls l’ensemble des exportations es autres pays de la région sans que leurs besoins ne soient couverts » Secteur stratégique pour le développement et la lutte contre la pauvreté en Afrique de l’Ouest, la pêche constitue un élément essentiel pour la croissance économique et l’équilibre de la balance des paiements. Elle contribue aussi à la sécurité alimentaire et à la création d’emplois tout en favorisant l’entrée de devises étrangères par le biais des exportations et des accords de pêche. Composante essentielle du développement économique et social des pays d’Afrique de l’Ouest, les secteurs halieutiques ontribuent considérablement au PIB de ces pays : environ 7% en Guinée Bissau, au Mali, en Guinée et 1 % en Côte d’Ivoire.
Les exportations de produits halieutiques de l’Afrique de l’Ouest sur le marché mondial se chiffraient à plus de 489 millions de dollars US en 2011. Avec une superficie totale de 6,13 millions de km2 et une population totale de 241,8 millions d’habitants, les pays de l’Afrique de l’Ouest bénéficient de 6 069 km de littoral maritime et d’une zone Économique Exclusive (ZEE) de 2 01 6 900 km2. Le Burkina Faso, le Niger et le Mali sont les trois pays sans littoral. Cette zone fait partie des côtes les plus poissonneuses du monde avec la présence d’une remontée d’eau le long des côtes du Sénégal et de la Mauritanie et dans le golfe de Guinée.
La pêche contribue également aux recettes des États à travers les redevances et les contreparties financières perçues dans le cadre des différents accords de pêche. Les ressources halieutiques jouent aussi un rôle important dans la satisfaction des besoins nutritionnels des populations qui disposent d’un faible pouvoir d’achat. par ailleurs, les secteurs halieu populations qui disposent d’un faible pouvoir d’achat. Par illeurs, les secteurs halieutiques constituent une source notoire d’emplois. Ils emploient plus de 3 millions de personnes à plein temps en Afrique de l’Ouest ; ce qui correspond à plus de 10 % de la population active. La plupart de ces emplois sont rattachés au secteur de la pêche artisanale.
Malgré le rôle central que joue la pêche dans l’économie de ces pays, le secteur reste confronté à de nombreuses difficultés allant de la mauvaise exploitation des ressources halieutiques aux problèmes liés à leur commercialisation : le manque de plans de crédits appropriés et d’infrastructures, les technologies nadéquates entraînant des pertes élevées, les barrières douanières et non tarifaires, et l’absence de routes, de véhicules de transport adéquats et de cargos pour couvrir les longues distances. Alors qu’elle plafonnait à moins de 300 000 tonnes au début des années 1960, la production halieutique des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est estimée aujourd’hui à plus de 2 millions de tonnes. Selon les données les plus récentes de la FAO, la production est de 2 122 137,2 tonnes en 2008, soit près de 3,5 % du total de la production mondiale.
Toutefois, il faut préciser que ces statistiques officielles prennent rarement en compte les captures de la pêche étrangère qui sont très importantes et difficilement estimables, tout comme les prises de la pêche pirate. Derrière cette importante production halieutique se cachent de fortes disparités entre les différents pays. En effet, il existe un groupe de pays dits grands producteurs halieutiques qui comprend le Nigéria, le Sénégal, le Ghana et la Mauritanie. Il existe également un autre groupe de pays (Guinée Bissau Sénégal, le Ghana et la Mauritanie. II existe également un autre roupe de pays (Guinée Bissau, la Sierra Leone et le Liberia) dont l’absence de stabilité politique et économique due aux guerres, et aux coups d’état favorise la pêche illicite non déclarée et non réglementée (INN) dans ces zones.
On peut noter enfin un autre groupe de pays dits continentaux (le Mali, le Niger et le Burkina Faso) où la pêche s’est développée grâce à l’existence de cours d’eau importants (fleuves Niger et Sénégal). es plus grands pays producteurs de ressources halieutiques en Afrique de l’Ouest en 2008 sont respectivement le Nigéria avec 533 531 tonnes, uivi du Sénégal (444 783 tonnes), du Ghana (344 909 tonnes), de la Sierra Leone (202 225 tonnes) et de la Mauritanie (1 95 329 tonnes). Les trois premiers représentent à eux seuls 1 323 233,5 tonnes, soit 63 % de la production halieutique ouest africaine en 2008. Comparativement, les niveaux de production des pays continentaux sont bien moins significatifs que ceux des pays côtiers. La production cumulée du Mali, du Burkina Faso et du Niger représente moins de 8 % de la production régionale.
Conscients de l’importance économique et sociale que revêt ce ecteur et des opportunités qu’il offre, les États ouest-africains ont pris des initiatives pour renforcer leurs réglementations en matière de normes sanitaires afin que les produits destinés aux marchés répondent aux nouvelles normes du marché international. Des systèmes d’assurance qualité ont été développés pour protéger la santé des consommateurs et rehausser la valeur marchande des produits échangés avec l’étranger. Les politiques commerciales ayant un lien avec la pêche ont été également renforcées : la libéralisation des prix, la valorisation des produits de pêche 0 2