W ou le souvenir d’enfance

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L’auteur tente à partir d’un bien piètre matériau, quelques hôtes jaunies et de confus souvenirs, de restituer la trame de sa petite enfance. AI faut voir avec quel acharnement percé cherche à remédier à la défaillance de sa mémoire dépourvue de repères tangibles en se raccrochant d’anodins clichés, qu’il décrit dans les moindres détails, comme si ces instantanés allaient lui délivrer de précieux secrets à propos de cette période oubliée. Il y a même un côté pathétique dans cette quête laborieuse, mais sans le larmoiement.

L’orphelin ne se plaint pas, à aucun moment il ne scande la mort scandaleuse de sa mère dans un camp e concentration. Aux cris de douleur, il préfère le non-dit ; c’est moins spectaculaire mais tout aussi efficace. En fait, c’est un livre sur l’effacement. Les parents du petit égorges disparaissent du jour au lendemain, et il va falloir vivre premier boy délicat I houppes 19, 2009 7 pages de sa petite enfance. Il faut voir avec quel acharnement secrets à propos de cette période oubliée. AI y a même un swaps toi vie nixe page avec cette béante, la remplir de mots encore et encore.

Le garçonnet avec des grandes oreilles décollées, comme percé se présente lui-même non sans humour et avec une honte d’humilité, trouvera dans l’imaginaire de quoi alimenter sa fringale de représentations graphiques et littéraires. Ainsi, en reprenant là où il avait laissé l’adolescence la fiction sur laquelle il brodait ses chimères, l’adulte a découvert un autre moyen de se replonger dans son transparent passé, le rendant cette fois plus opaque grâce à une autre description méticuleuse, celle de W, micro-univers insulaire régi sur les nobles principes de l’olympiens.

Dès la deuxième partie du texte de fiction, gaspacho nickelé, son personnage récurrent, disparaît lui aussi, ou loto, il est mis en suspend ; d’ailleurs il réapparaîtra (preuve de la grande cohésion de l’ouvre) dans La vie mode d’emploi, le dernier roman, à multiples facettes, de percé avant que celui-ci ne disparaisse à son tour. Ce nouveau basculèrent d’une narration à une autre, l’histoire initiale étant abandonnée au profit de l’évocation de cette fameuse île fondée sur la pratique assidue du sport, ne perturbe pourtant pas notre lecture.

Car nous immergeons au cour d’une nation totale et totalitaire, où les êtres sont absorbés et les existences brutalement interrompues. L’organisation de la société W se veut au départ infaillible, mais l’ordre supposant le chaos, les excès disciplinaires conduiront inexorablement au règne de l’arbitraire et son cor su . Ne pu De dé l’ de gibet d’ que -u ;-ui s’interpénétré et se répond, et la lumière des jours s’abîme sur les ténèbres. Miles. Eu vais tacher de répondre en même temps à mina le princesses, puisqu’ s’agit finalement de la même question : vous vous demandez pourquoi ces 2 texte ne semblent pas avoir de rapport particulier entre e cohabitent ensemble et s’entrecroisent… C’est bien la subtilité de W. Mais je crois avoir déjà répondu er et dans ma chronique ci-dessus, et dans le forum. Ai le récit autobiographique où sont relatés des sauvé d’enfance, et l’autre, celui en italique, qui est une fictif (une invention, un récit imaginaire).

égorges percé commencé à imaginer l’histoire de l’île W dès son er Donc il s’agit aussi d’un souvenir d’enfance. Voilà le I lien entre les 2 textes : le travail de mémoire. (Le de lien ayant déjà été évoqué : l’histoire personnelle de et la grande histoire représentée par l’île W s’alterné parce que la grande histoire influence et bouleverse histoires personnelles. ) Ce livre est aussi un diptyque, c’est à dire une vouer composée de 2 parties qui s’opposent mais qui se répondent l’une l’autre.

La réalité du récit autobiographique finit par se confondre avec l’image du récit en italique. percé se raccroche à l’imaginaire( que la réalité lui échappe. Il suffit de voir comme il e à restituer fidèlement le cours de son enfance, alors peut décrire dans le détail son île puisque c s’interpénétré et se répond, et la lumière des jours heureux e vais tacher de répondre en même temps à mina et soutien : vous vous demandez pourquoi ces 2 textes, qui ne semblent pas avoir de rapport particulier entre eux, cohabitent ensemble et s’entrecroisent…

C’est bien là toute la subtilité de W. Mais je crois avoir déjà répondu en partie, et dans ma chronique ci-dessus, et dans le forum. Donc, il y a le récit autobiographique où sont relatés des souvenirs d’enfance, et l’autre, celui en italique, qui est une fiction (une invention, un récit imaginaire). égorges percé avait commencé à imaginer l’histoire de l’île W dès son enfance. Donc il s’agit aussi d’un souvenir d’enfance. Voilà le premier inné entre les 2 textes : le travail de mémoire. Le deuxième lien ayant déjà été évoqué : l’histoire personnelle de percé et la grande histoire représentée par aie W s’alternent, parce que la grande histoire influence et bouleverse les Ce livre est aussi un diptyque, c’est à dire une ouvre autobiographique finit par se confondre avec l’imaginaire du récit en italique. percé se raccroche à l’imaginaire parce que la réalité lui échappe. AI suffit de voir comme il a du mal à restituer fidèlement le cours de son enfance, alors qu’il fidèlement le cours de son enfance, alors qu’il peut décrire ans le détail son île puisque c’est lui qui la inventée.

AI n’est pas responsable de son enfance (il l’aurait plutôt subie) tandis qu’il assume ce qu’il écrit, car c’est son choix d’homme libre. Pour percé, écrire est aussi une revanche sur cette fatalité qui a tant perturbée son enfance. La particularité de ce diptyque est que les 2 parties qui le composent s’enchevêtré au lieu d’être présentées séparément. Mais il y a aussi un diptyque dans le diptyque, et ça concerne le texte en italique : page 93, c’est le début de la Emme partie du livre, c’est aussi le début de la escomptions de W, qui marque aussi la fin de l’histoire de gaspacho nickelé.

Mais rappelons-nous ce que ce dernier nous disait au tout début de son récit : Je fous témoin et non acteur. Je ne suis pas le héros de mon histoire.  » nickelé disparaît car il n’est plus qu’un simple témoin, ou comme s’il était devenu un journaliste neutre qui se contente de rendre compte d’une réalité sur quelle il n’ pas prise. On vous a dit que percé était nickelé et inversement ? Bien sûr ça va de soi, ce n’est pas une grande découverte. Le personnage de fiction est toujours d’une acon ou d’une autre l’auteur en personne. Flatteur aimait à dire : « Madame bavard, c’est moi ! L’histoire personnelle de percé, et qui va marquer toute son existence, c’est le fait qu’il n’ait jamais vraiment connu sa mère. Et qui l’en a privé ? C’est bien la grande histoire, autre qu’il n’ait jamais vraiment connu sa mère. Et qui l’en a privé ? C’est bien la grande histoire, autrement dit la Emme Guerre mondiale et l’extermination des Juifs par les nazis. Cette île imaginaire est la représentation du totalitarisme qui sévissait en allemande ou en italien avant et pendant la heure, et qui a bouleversé des millions d’existence, donc des millions de « petites histoires ».

Voilà pourquoi la petite histoire de départ, celle de ce gaspacho nickelé, n’ plus lieu d’être, bisexuelle n’ finalement plus aucune importance par rapport à cette « grande histoire » qui balaie tout de manière si brutale. Comme quand tu dis très justement : « Sans vraiment que le lecteur s’en aperçoive.  » Peu de gens en effet s’étaient rendus compte alors de l’horreur des camps de concentration. percé, en nous faisant basculer brusquement dans un autre monde, cherche d’une certaine manière à nous faire comprendre la aérateur d’une réalité qui va déterminer le destin de millions d’hommes et de femmes.

Car le récit autobiographique tressé à la fiction est marqué par le silence; celui d’un passé étouffé par l’inhumain de l’Histoire de la Seconde guerre mondiale; celui d’un homme qui peine à retracer sa propre histoire, marquée par la perte de son père, à la guerre, puis celle de sa mère, déportée à auscultait. Au cours de sa quête, rendue possible par l’enquête qui la précédée, percé a réussi à tisser des liens entre sa famille, la communauté juive à quelle elle appartient et lui-même.