Dissertation sur la biographie

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La vie des auteurs semble alors faire irruption dans leur ?ouvre et être fatalement liée cette dernière. Or, est-il nécessaire de connaître la biographie d’un écrivain pour comprendre et aimer son ?ouvre ? Cette question revêt d’autant plus d »importance qu’elle nous amène à nous interroger sur la nature même de la littérature et du texte littéraire. Si la connaissance de la vie de l’auteur est souvent indispensable pour saisir le texte dans toutes ses dimensions, elle est loin d’être absolument nécessaire dans la mesure où le texte a une existence fondamentalement autonome.

En fait, le swaps toi vie nixe page Dissertation sur la biographie premier boy rebouter amputa 23, 2011 5 pages les approches biographiques ou non du texte littéraire peuvent se valoir dans la mesure où on peut les justifier et si elles semblent source de sens. La. La lecture d’un texte littéraire demande des éclaircissements pour le saisir dans sa totalité. I. Le lecteur comprendra nettement mieux le texte s’il a quelque connaissance de certains événements de la vie de l’auteur. L’appréhension du texte n’en sera que plus forte et solide.

Exemple : la perte de léopard permet de mieux comprendre à qui s’adresse auge dans « Demain dès l’aube », lorsqu’ écrit : « Vois-tu ? Je sais que tu m’attends. ». De la même manière, savoir le goût qu’avait baudrier pour les femmes créoles éclairera de façon tout à fait déterminante la lecture de « Parfum exotique » dans Les Fleurs du Mal. 2. Par ailleurs, plus profondément, on peut estimer qu’une ?ouvre est à repère acéré dans une problématique existentielle.

L’?ouvre est l’aboutissement, l’expression d’une souffrance, d’une angoisse. Elle peut avoir une onction libératoire. Connaître la vie de l’auteur paraît donc essentiel si l’on veut comprendre ce que dit le texte. Exemple : miches lierais qui, dans l’âge d’homme, se livre une sorte de retour sur lui-même par le biais de la psychanalyse. De la même façon, perce exorcisé en quelque sorte un lui-même par le biais de la psychanalyse. De la même façon, perce exorcisé en quelque sorte un traumatisme lié à la guerre dans W. Au le souvenir d’enfance. Il. Néanmoins, cette connaissance de la vie de l’auteur est loin d’être indispensable, car le texte littéraire existe aussi en soi. . C’est une problématique qui a bien été mise en évidence par marche propos dans son Contre Sainte-bévue. propos refuse qu’on lise A la recherche du temps perdu l’aune de sa vie, même si le personnage principal s’appelle marche. A l’inverse, cet auteur montre, à travers ses Pastiches, que le style ne dépend pas finalement d’éléments biographiques. . Du reste, l’anonymat ou la supercherie littéraire montrent assez que le texte littéraire peut vivre pleinement sans la présence de son auteur. Dans le premier cas, on citera l’exemple de certaines ?ouvres du Moyen âge, voire es Lettres portuaires. Dans le cas de la supercherie, on notera l’exemple fameux de Romain gara qui fait paraître La vie devant soi sous le nom d’mile ajoura : le texte a longtemps été lu sans même qu’on connut le véritable auteur et la lecture n’en a pas pour autant été entravée. 3.

En fait, le texte littéraire fonctionne sur lui-même et a sa propre autonomie. Il peut « se passer » de son auteur. Exemple : le tar fonctionne sur lui-même et a sa propre autonomie. AI peut « se passer » de son auteur. Exemple : le travail de amalgame qui vise à créer Le Livre, entité qui vit sa propre existence à travers une écriture et un langage poétiques (« donner un sens plus pur aux mots de la tribu »), indépendamment de toute référence matérielle ou concrète : seuls les mots et leur agencement compte alors.

Sans aller si loin, songeons à un flambeur qui veut donner une vie propre à ses personnages et, plus généralement, l’univers sorti de l’imaginaire de ce romancier. La référence biographique n’ dès ors que bien peu de sens. Il. Le texte littéraire est multiple et ses approches le sont tout autant, en fonction des sensibilités.