Voltaire
Voltaire François-Marle Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à paris, ville où il est mort le 30 mai 1778 ( 83 ans), est un écrivain et philosophe français qui a marqué le xviiie siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale. Il a écrit : Les lettres philosophiques(1734), Zadig(1 748), Candid(1 759), et plusieurs autres œuvres. 1. Les idées religieuses de Voltaire Voltaire est déiste; il croit en un Dieu nécessaire à l’ordre du monde.
Il a toute sa vie lutté contre le fanatisme et l’intolérance. Sa position, conforme c’est que tous les ho qui ne nous a pas do pour nous égorger. T Dieu universel sont d Svipe nextp g phes du XVIIIe siècle, ts dun même Dieu s haïr et des mains norent le même doivent s’accorder une tolérance mutuelle. Cette religion «naturelle» est plutôt une fraternité humaine qu’une religion puisqu’elle est vidée de tout contenu proprement mystique et religieux.
La morale seule compte et l’homme n’a que faire d’une révélation toujours incertaine. sa conscience personnelle doit être le seul guide de son existence morale. 2. Les idées sociales et politiques de Voltaire Toute l’œuvre de Voltaire est œuvre de combat; son ironie et son irrespect n’ont rien épargné. Il a critiqué tous les abus de régime et ses audaces lui valurent souvent d’être inquiété. En politique, il to next page il souhaite un despotisme éclairé, un « roi philosophe ».
Ce beau rêve qu’il avait cru un moment pouvoir réaliser près de Frédéric de Prusse a été cruellement déçu. Le régime anglais lui semble donc sur le plan pratique le régime idéal. II réclame des réformes judiciaires: suppression de la torture, des emprisonnements rbitraires, une information plus complète des délits. 3. La philosophie de Voltaire On a souvent reproché à Voltaire de n’être pas un véritable philosophe parce qu’il demeure fermé à la métaphysique.
Mais ce rejet de la métaphysique est aussi une position philosophique. Cest d’abord une irritation et une protestation contre tous les gens qui préfèrent, devant les malheurs du monde, s’en remettre à la Providence plutôt que d’essayer d’y remédier par leurs propres moyens. Cest aussi une philosophie de l’action,’ le but de la vie humaine c’est l’action. Et ailleurs Plutôt que se perdre en chimères, il vaut mieux bâtir, travailler, faire œuvre utile.
L’action cependant n’est pas gratuite, comme dans certaines philosophies modernes; elle a un but: la recherche du bonheur sur cette terre. ‘homme doit se contenter d’un bonheur relatif qu’il peut trouver dans une activité satisfaite. Le travail est le seul moyen de rendre la vie supportable. Cest pourquoi il faut cultiver notre jardin c’est- à-dire nous consacrer à une tâche propre à nos facultés, là où le sort nous a placés, afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donné.