UE Un Projet D Int Gration R Gionale Ambitieux

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Un projet d’intégration régionale ambitieux L’Union européenne s’est constituée progressivement après la GM2 dans une Europe encore ravagée par les conséquences du conflit. La mise en place de régime communistes en Europe de l’Est et la naissance de la guerre froide poussent les gouvernements de l’Ouest à se rapprocher. Ces derniers privilégient une approche économique en posant les bases d’une union régionale favorable au libre-échange. A la faveur de ses élargissement successifs, l’Europe devient l’union régionale la plus aboutie du monde actuel.

Toutefois, l’absence é véritable stratégie l’approfondissement A- Une Europe de ma communes Sni* to View les limites de ues. politiques Le succès de l’union régionale est indéniable, permettant la mise en place d un vaste marché commun mals aussi de politiques sectorielles ou régionales intégrées. 1- Un espace régional fortement attractif Dès 1946, Winston Churchill , dans un discours célèbre prononcé à Zurich, évoque la mise en place des « Etats-Unis d’Europe ». L’Europe des fondateurs Des hommes politiques comme Jean Monnet, Robert Schuman, le chancelier Konrad Adenauer jouent un rôle déterminant.

Ils mettent au point une stratégie de « petits pas » afin d’aboutir par étapes successives à une intégration de plus en plus forte. Le Traité de Paris (18 avril 1951) donne naissance à la CECA marque la naissance de la Communauté Econamique Européenne (CEE) et de la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom). Le traité pose les bases de la construction d’un marché commun, caractérlsé par la suppression progressive des droits de douane internes, des contingents ainsi que par l’adoption d’un TEC (effectif en 1968) .

Les échanges commerciaux progressent e manière significative entre les Etats membres, passant de 27% des échanges de la CEE à la fin des 50s, à plus de 10 ans plus tard. La priorité donnée au libre-échange n’empêche cependant pas la mis en place de politiques visant à limiter la concurrence telles que la PAC lancée en 1962, ou à favoriser la mobilité des travailleurs (Fond social européen) et le rattrapage des régions les plus pauvres. ne union régionale aux frontières sans cesse repoussées 1973 : entrée du Royaume-Uni, Irlande, Danemark 1981 : Grèce 1986 : Espagne & portugai 1992 : Traité de Maastricht, CEE devient Communauté uropéenne, pillier de l’UE 1994 : Espace économique européen (zone de libre-échange) 1995 : Suéde, Finlande, Autriche La chute du mur de Berlin (9 novembre 1989) et l’effondrement du bloc sociétique (1991) pose la question de l’élargissement aux pays de l’Europe de l’Est et c’est au sommet de Copenhague (1993) que sont fixés les conditions d’adhésion à l’UE (régime démocratique, respect des droits de l’homme, économie de marché, s’engager à reprendre l’intégralit de « l’acquis communautire 2004 : Estonie, Lituanie, Lettonie, Slovénie, Hongrie, Pologne, Slovaquie, République tchéque, Chypre, Malte. 2007 : Roumanie, Bulgarie 2013 : Croatie L’UE voit alors son hét République tchéque, Chypre, Malte.

L’UE voit alors son hétérogénéité s’accroitre considérablement : la population augmente de alors que le PIB ne progresse que de en effet, le niveau de vie de nouveaux entrants n’atteint que de la moyenne de l’IJE•15 et les salaires y sont globalement inférieurs de moitié. L’adhésion de 28 Etats témoigne de la forte attractivité de l’UE comme espace régional. Toutefois, ces élargissement successifs e sont pas sans poser de nombreux problèmes institutionnels. Les insuffisances du Traité de Nice (2001 ) qui succède au Traité d’Amsterdam (1997) et l’échec du projet de Constitution européenne (2005), à la suite des referendums négatifs aux Pays-Bas, en Irlande et en France, témoignent des difficultés croissantes à organiser le processus décisionnel. Les frontières sont sans cesse repoussées au détriment de l’approfondissement de l’intégration des politiques économiques.

Le Traité de Lisbonne (2007), modifiant le traité sur le fonctionnement de l’union européenne (TFIJE= traité de Rome), pparait comme un compromis institutionnel bancal. En témoigne la gestion de la crise de 2009 qui, faute de stratégie commune de l’UE, reste dominée par les procédures intergouvernementales. 2- La priorité donnée à la construction du marché unique et à la politique de la concurrence Parallèlement à la mise en place du marché commun, le Traité de Rome pose des objectifs ambitieux en matière de coopération économque et de politiques intégrées. Le marché unique devien l’horizon ultime de la Commission : La construction européenne connaît un infléchissement n