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Ill) Faut-il en avoir peur ? A) L’origine des choix 1 )La socialisation primaires et secondaires La socialisation est un processus interactif d’intériorisation et de réinterprétation du monde social qui n’est pas limité à une seule période de la vie. Si l’enfance constitue bien un moment privilégié d’acquisition de normes, de valeurs, de dispositions, ce processus se poursuit tout au long de la vie adulte.

Les expériences vécues dans les différents milieux rencontrés au cours du cycle de vie constituent autant d’éléments de transformation qu’il faut Swipe to page prendre en compte d Peter Berger et Tho ifférencie la socialis Socialisation primaire par sa force et son e or 18 Sni* to View ation. clairement e se caractérise be le monde social dans lequel il vit « non pas comme un univers possible parmi d’autres mais comme le monde, le seul monde existant et concevable, le monde tout court. ? C’est le moment où s’acquiert un « savoir de base » matérialisé par le langage qui assure ? la fois « la possession subjective d’un moi et d’un monde » et la consolidation des rôles sociaux qui permet le repérage et la classlflcation des situatlons qui donnent sens au monde vécu. C’est un premier processus de construction de l’identité u travers des relations multiples entre le monde social de la famille ou des pairs et le monde institutionnel de l’école ou des associations (sportives ou religieuses… . La socialis socialisation secondaire s’effectue ensuite, au contact des mondes plus spécialisés, inscrits directement ou Indirectement dans la division du travail. Il s’agit donc de l’ensemble des processus de soclalisation ultérieurs qui permettent à l’individu de s’intégrer à des sous-ensembles particuliers de la société groupes professionnels, associations, partis politiques, couples, Comment s’articulent ces deux formes de socialisation ?

La socialisation primaire influe-t-elle définitivement sur la personnalité, « colorant » toutes les expériences ulterieures ou peut-on redéfinir, et alors dans quelles limites, de nouvelles façons de penser, de sentir, de se comporter ? La socialisation secondaire n’efface jamais totalement l’identité générale construite au terme de la socialisation primaire. Elle peut néanmoins faire évoluer et transformer une identité. Parfois, même, ce changement peut être radical. Des conditions institutionnelles particulières peuvent opérer une telle transformation : l’armée ou l’asile psychiatrique en ont de bons exemples.

Certains choix de vie, comme les conversions religieuses, les changements d’affiliation politique, les changements de professions, voire d’identité sexuelle, peuvent également donner lieu à des bifurcations biographiques notablesl. Plus simplement, les mondes très structurés comme ceux des grandes entreprises peuvent aussi opérer des changements importants dans les identités et les conduites On retrouve ici la question de la multiplicité des sources de socialisation. Dans l’enfance, cette question se pose à travers la simultanéité de l’actio 18 socialisation.

Dans l’enfance, cette question se pose ? travers la simultanéité de Faction de différentes instances de socialisation (l’école, la famille, le groupe de pairs). Il s’agit alors de comprendre l’articulation de socialisations plurielles et largement concomitantes. Avec la socialisation secondaire, le problème se pose différemment. C’est la dynamique du temps qu’il faut comprendre entre des socialisations diverses et successives. Cela pose la question de la cohérence entre des intériorisations temporellement différentes, entre celles qui sont originelles et celles qui apparaissent ultérieurement.

L’exemple de ‘apprentissage des langues est particulièrement éclairant de ce point de vue : ce n’est pas du tout la même chose d’apprendre sa langue maternelle et d’apprendre d’autres langues par la suite. À quelles conditions et dans quelle mesure peut-il y avoir véritable intériorisation de nouveaux univers sociaux ? B) Les craintes liées a l’évènement de la société de consommation 1) les effets néfastes sur la santé Les jeunes consommateurs se construisent par l’identité physique. Il se « nourrit » du regard des autres pour se construire. Dès le plus jeune âge, nous sommes en contact avec les modeles e beautés.

En effet Barbie est un bon exemple. Cette poupée a envahi l’imaginaire des jeunes filles avec une mensuration « parfaite ». Les fillettes s’identifient à cette poupée qui est en fait irréaliste. En grandissant les modèles de beautés sont encore plus présent. Prenons par exemple les grandes célébrités avec le ventre plat, les seins hauts et les fesses bombées des vede grandes célébrités avec le ventre plat, les seins hauts et les fesses bombées des vedettes. Elles essayent, par tous les moyens de se conformer aux attentes de la société et de ressembler à l’image projetée de la femme.

Cependant les mannequins, la publicité, le cinéma sont tous des facteurs pouvant créer une forte pression sociale sur les adolescents. Quand les médias véhiculent largement un idéal de minceur, il devient difficile de l’ignorer. Cela affecte notre idée de la normalité. On peut très bien se mettre a croire que tout le monde est censé être mince comme les acteurs et les mannequins, alors qu’en fait peu de gens dans le monde son mince. Cela peut provoquer toute estime de soi, Fimage corporelle est la façon dont une personne perçoit son corps.

C’est « la perception, systématlque, cognitive, affective, consciente et nconsciente qu’un individu a de son corps, une perception qu’il acquiert au cours de son développement et à travers ses relations sociales. Une personne qui est insatisfaite de son corps a une image corporelle négative. Une personne qui est satisfaite de son corps a une image corporelle positive. Cette perception peut comporter des pensées et des sentiments négatlfs sur : le poids, la taille, la couleur de peau, l’ethnicité, la maturation physique, toute autre caractéristique physique.

Selon le groupe d’action sur le poids Équilibre, l’image corporelle est un phénomène complexe fortement influencé ar l’environnement (la famille, les pairs, les enseignants, les médias, etc. ). Une image corporelle négative peut provenir d’une perception (réelle ou non) que l’on 8 perception (réelle ou non) que l’on se fait de sa propre silhouette. C’est pourquoi, de nos jours pour ne pas avor à supporter les critiques et les regards des autres il faut être exactement conformé au goût de la société que les créateurs choisissent pour nous.

Ce dernier cas ne fait qu’augmenter les conséquences physiques et morales qu’apporte la mode. Cependant, une dépression à cause d’une estime de soi est ouvent un problème très grave qui peut aussi mener à des troubles psychologique. Dans le cas où il existe plusieurs personnes sous l’influence imminente de Barbie ou de Ken, qui vont jusqu’à se payer une fortune de chirurgie afin d’atteindre la ressemblance parfaite de celle-ci. Effectivement ce comparé avec les « icônes » ne fait qu’augmenter les complexes.

De nombreuses jeunes filles et femmes deviennent anorexiques, un symptôme qui correspond à une perte de l’appétit, Dans les faits, le terme est très souvent abusivement utilisé pour désigner exclusivement l’anorexie entale qui est un trouble psychopathologique complexe et spécifique, au cours duquel il n’y a pas de perte de l’appétit mais au contraire une lutte active contre la faim et l’absorption d’aliments. Le terme est également souvent employé lorsque l’individu conserve son appétit mais ne peut pas manger en raison de sensations de type nausée ou de dégoût de la nourriture.

La beauté devient une source de souffrance. La France compte 30 à 40 000 personnes souffrant d’anorexie, essentiellement des jeunes Ce phénomène est grave puisqu PAGF s 8 personnes souffrant d’anorexie, essentiellement des jeunes femmes. Ce phénomène est grave puisque la létalité est importante. Cette question s’inscrit plus globalement dans la question fondamentale de l’image du corps véhiculée au sein de la société, qui valorise la minceur voire la maigreur et porte un regard négatif sur les rondeurs.

Cette pression peut conduire à des comportements spécifiques dont les troubles du comportement alimentaire, notamment l’anorexie. Ce sujet est inscrit dans le programme national nutrition santé (PNNS) 2006/2010. 2) Les problèmes financiers. La mode chez les jeunes a d’autres types d’impacts négatifs. Comme par exemple sur le budget. Etre à la mode, s’habiller chic coute cher. Les jeunes en Europe dépensent volontiers pour s’acheter des vêtements, la plupart du temps avec l’aide financière de leurs parents, et tous s’intéressent beaucoup à la mode même s’ils s’habillent comme leurs copains.

En France, aujourd’hui, il y a environ 11 mlllions de consommateurs âgés de 14 à 24 ans, soit 16% d’adolescents. Néanmoins chacun s’habille différemment car le milieu social met en place certains principes, manières et opinions. En effet, depuis toujours, les nobles, bourgeois ou paysans ne shabillent pas de la même façon et cela continue ncore de nos jours, les personnes aisées peuvent se permettre l’achat de produits de luxe tandis que les milieux populaires achètent généralement des vêtements bon marché.

Les milieux sont donc une classification de la société qui permet de savoir avec qui les relatlons seront plus faciles à nouer. Et comme dans toutes les sociét 6 8 de savoir avec qui les relations seront plus faciles à nouer. Et comme dans toutes les sociétés, sa représentation est pyramidale. La mode est en tête de leurs priorités budgétaires, ? quasi-égalité avec l’allmentation et les sorties entre ams en tête. La mode sort peu à peu de la séparation entre populations mais on remarque tout de même une persistance des différences entre les milieux.

Tout d’abord, dans le temps, au sein des familles pauvres, être à la mode était souvent relégué au second plan car ces ménages ne disposaient pas d’un budget suffisant pour renouveler sans cesse leur garde-robe. Ainsi ces familles privilégiaient les enseignes de mauvaise qualité au coût raisonnable. Cependant, maintenant la plupart des familles ? faible revenu sont prêtes à dépenser beaucoup afin que leurs enfants aient des marques. De nombreux adolescents exercent ne pression sur leurs parents pour pouvoir, entre autre, bien s’intégrer dans leur établissement scolaire.

Une étude prouve que la part des dépenses consacrée à l’habillement reste stable quel que soit le revenu, au détriment de celle de l’alimentation. En effet, les jeunes n’ont pas d’assurance et se recherchent ce qui les confrontent à l’incertitude sociale, économique et identitaire. En voyant la tenue vestimentaire d’un individu, il est possible d’identifier sa classe sociale, et de deviner ses moyens financiers, la plupart du temps. En particulier, dans les milieux plus favorisés, ar exemple les lycées privés, où suivre la mode au plus près est une manière pour l’élite de se distinguer de la classe populaire.

Les parents fortunés i 7 8 près est une manière pour l’élite de se distinguer de la classe populaire. Les parents fortunés incitent leurs enfants à montrer leur rang social à travers leur apparence, dans le but de préserver l’image de la famille et ainsi exposer aux yeux de tous leurs niveaux de vie élevé. Cest une sorte de prestige pour eux d’appartenir à un milieu plus aisé et de se permettre de shabiller dans ce genre de magasins très tendance et cher. En ce sens, les classes aisées sont privilégiées car les adolescents sont devenus dépendants aux marques.

Cela signifie être admirés, voire respectés s’ils en portent. Sinon, ils passent pour des « ringards » puisque le vêtement de marque est signe d’une certaine domination sociale. Les autres sont donc frustrés et vont donc naturellement chercher à y remédier malgré les prix. Ce qui pousse des familles à consacrer à l’habillement un budget élevé, au-delà de leurs capacités financières. Par ailleurs, une étude de l’INSEE portant sur les décisions d’achat es consommateurs révèle que le rapport qualité/prix prime généralement sur les autres criteres d’achats tels que l’origine géographique du produit.

Cependant, une nuance est à apporter selon la catégorie socioprofessionnelle des personnes. En effet, pour « les personnes modestes » le prix est le principal facteur d’achat tandis que pour les personnes issues de milieux aisés, le rapport qualité/prix sera primordial. Ainsi, la manière dont un jeune s’habille dépend essentiellement de son milieu social et économique. Le comportement de l’adolescent est donc en ce sens, influencé par son environnement ; sans 8