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Remise en cause du géant Américain 1) Polémiques sportives Nike a connu diverses polémiques avec différents sportifs sponsorisés par la marque mais ne les a pas pour autant lâchés. par exemple Tiger Woods, une icône du golfe parrainée par la firme transnationale, a commis un adultère ainsi que Marion Jones, égérie de la marque, a été reconnue coupable de dopage. Malgré cela la marque ne s’est pas retournée contre ses champions, au contraire, elle va davantage les protéger, tout en allant vers une démarche sociale.
Cependant, un seul s Armstrong vainqueu té lâché par Nike, e ct. ‘ _ Swape nextp g de l’agence américai es affaires de dopag ulé : Lance ur de France. Ila rapport d’enquête blic le 10 octobre. ndes firmes comme Nike, au contraire cela leur apporte un peu plus de notoriété car les médias et le grand public parlent beaucoup de ses affaires. Dans le cas de Lance Armstrong, ce n’est pas tellement le dopage qui gêne Nike, mais le fait qu’il ait toujours nié est difficilement défendable. Cest pour cela que la sponsorisation du cycliste a été arrêtée.
De ce fait, Nike s’est aussi détachée le 28 mai 2013 de la ondation Livestrong (une association caritative lancée par Lance Armstrong). C’est-à-dire que Nike cesse la production de sa collection Livestrong, néanmoins elle finance des œuvre pour aider et améliorer les résultats des pers to next page personnes ayant le cancer. 2) Division internationale du travail Michael Jordan, Cristiano Ronaldo, Roger Federer, ces champions dans leur discipline respective partagent un point commun : ils sont sponsorisés par le géant américain Nike. La marque est l’un des symboles de l’hégémonie culturelle américaine.
Paradoxalement, aucune production estampillée Nike n’est anufacturée sur le sol américain. Nike est la firme qui a initié l’externalisation des productions. Le 13 juillet 2011, le groupe de défense de Penvironnement Greenpeace annonce avoir trouvé parmi des échantillons de vêtements Nike (mais aussi sur d’autres marques comme Lacoste, Ralph Lauren, Puma et Adidas), des traces d’éthoxylates de nonylphénol (un perturbateur hormonal), qui sont également rejetées dans les eaux chinoises et s’intégreraient dans la chaîne alimentaire, notamment à travers les poissons.
La marque s’engage à éliminer de ses processus de fabrication toute ubstance chimique toxique d’ici à 2020. L’année 1 997 s’avère dure pour la marque. Le magazine Life diffuse la photo d’un enfant de 7 ans travaillant dans les usines Nike, assis sur un ballon de football. L’image choque, les ONG et les associations de protection de l’enfance dénoncent cette entreprise qui ne respecte pas les droits de l’Homme. En effet, l’usine emploie des pakistanais, des coréens et des chinois travaillant dans des conditions affreuses pour un salaire mensuel équivalent à 37€.
De plus, Michael MOORE sort son film « The Big One » sur les omportements des grands Pdg d’entreprises a 2 Michael MOORE sort son film ‘ »The Big One » sur les comportements des grands Pdg d’entreprises américaines et de leurs usines à l’étranger. Les images du film choquent l’opinion publique. Face à cette polémique, Les fondateurs de NIKE décident de prendre certains engagements. Phil Knight et Bill Bowerman s’engagent à fixer l’âge minimum des employés à 16 ans et diminuent les heures de travail. Ils participent au « Global Compact », une association créée par les Nations unies pour la protection des Droits de l’Homme. 964, Etats-Unis. Phil Knight et Paul Bowerman créent une entreprise sous le nom de Blue Ribbon Sport (BRS). Dès le début de son histoire, la firme est marquée par les échanges internationaux. En 1950, Bill Bowerman, entraîneur d’athlétisme à l’université de l’Oregon, et Phil Knight, décident d’importer du Japon des chaussures d’athlétisme peu chères et de haute technicité. A l’époque, Adidas avait encore la primauté du marché. Pour quelques dollars de plus Phil Knight aura la vision extraordinaire de penser l’externalisation de la fabrication des articles.
Pour Adidas, les roduits sont manufacturés dans des pays développés, le coût de la main-d’œuvre est donc élevé. Phil Knight est alors convaincu de pouvoir s’imposer sur le marché avec des articles de sport fabriqués dans des pays où la main d’œuvre est bon marché. Etant donné que les deux fondateurs de Nike ont déjà tissé une relation de collaboration avec des opérateurs économiques du Japon, ils ont choisi le pays du Soleil levant pour leur première expérience de déloc 3 économiques du Japon, ils ont choisi le pays du Soleil levant pour leur première expérience de délocalisation.
Avec un investissement initial de 1000 dollars, la firme commence à importer des chaussures de haute qualité fabriquées par l’entreprise japonaise Onitsuka Tiger. Au début des années 1970, BRS commence à concevoir ses propres gammes de chaussures, fabriquées par des sous-traitants japonais, notamment Nippon Rubber et Nippon Koyo. La sous-traitance est la formule qui propulse fentreprise au sommet. En 1972, la firme atteint un chiffre d’affaires de l’ordre de 2 millions de dollars. Trouver chaussure à son pied ‘adoption du « swoosh Y, la célèbre virgule en 1971 marque un ournant dans l’histoire de Pentreprise.
En 1 974, Nike compte 250 employés directs et réalise un chiffre d’affaires de millions de dollars. Du fait du contexte macro-économique ambiant, le choc pétrolier essentiellement, et du développement économique du Japon, Nike doit rechercher d’autres pays aux coûts de main d’œuvre plus abordables pour faire fabriquer ses chaussures, comme en Corée ou en Thailande. C’est une nécessité pour l’entreprise qui a opté pour le modèle de la sous-traitance. Dès lors, la production sera délocalisée vers d’autres pays asiatiques lus profitables.
Avantageux pour la multinationale, ce « process » l’est également pour les pays d’implantation des unités industrielles. Certains pays, comme la Corée ayant même mis en place des incitations au développement de l’industrie des articles sportifs. Le monde à ses pieds Signe du su 4 développement de Findustrie des articles sportifs. Signe du succès de la multinationale, elle entre en bourse en 1980_ Elle emploie 2700 salariés directs et réalise un chiffre d’affaires de 269 millions de dollars. L’Asie profite de l’embellie de Nike.
En 1982, 86 % des chaussures qu’elle fabrique proviennent de la Corée et de Taiwan. Paradoxalement, le développement économique de ces deux pays réduit petit à petit leur attractivité du fait de l’augmentation des coûts salariaux. C’est l’un des revers de la médaille de ce choix économique. Nike l’a bien appris à ses dépens. Bien que d’autres facteurs entrent en ligne de compte comme l’accès aux matières premières et l’exploitation des différentiels des taux tarifaires, les coûts salariaux demeurent la principale raison explicative des délocalisations successives.
A cause de l’embellie de l’économie asiatique, une nouvelle fois, Nike doit délocaliser ses activités productives vers des sous-traitants dans les autres pays du Sud-Est asiatique, comme l’Indonésie et la Thailande, puis vers la Chine et le Vietnam. Cette période correspond à la barre symbolique d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires… Le salaire de la peur Depuis, le modèle Nike a fait des émules. La mondialisation des échanges et surtout la logique du profit ont poussé les autres multinationales à arpenter la vole de la délocalisation.
Les principaux avantages de rexternalisation portent sur des économies du coût du facteur travail, selon les spécialistes. Ce sont surtout les secteurs S coût du facteur travail, selon les spécialistes. Ce sont surtout les secteurs qui emploient une main d’œuvre importante qui privilégient cette alternative. Dans le textile, comme dans celui de la chaussure, la main-d’œuvre accapare un peu plus de 60 % du prix de revient. Par comparaison, le salaire d’un ouvrier du textile français peut payer l’émolument de 35 Vietnamiens.
Tous les secteurs sont affectés par les délocalisations : ‘horlogerie, le jouet, la fabrication de téléviseurs, de téléphonies, de radios, etc. Menaces pour l’économie des pays développés, les délocalisations seront, un jour ou l’autre, limitées par la croissance des pays en développement comme ce qui s’est passé pour Nike dans les années 70. Taiwan, un des premiers pays avoir accueilli des productions étrangères, a vu son taux horaire augmenter à mesure de son essor. Les multinationales préfèrent délocaliser leur unité une nouvelle fois pour trouver de nouveaux marchés attractifs.
Malgré l’essor que ces externalisations pportent au pays-hôte, elles ont néanmoins leurs parts d’ombre. Ainsi, Nike a été accusé d’encourager le travail des enfants travers les manufactures qui fabriquent ses articles. Ainsi, un contrat éthique a dû être établi par le géant pour rassurer ses clients. Il est sûr que la multinationale américaine n’abandonnera pas ce procédé qui l’a propulsée au firmament. Mais le modèle économique de Nike demeure fragile car son succès repose fonda mentalement sur le prestige d’une marque et l’identification de millions d’adolescents au modèle proposé.
C au modèle proposé. Ceci suppose de consacrer à la publicité des sommes colossales et de concéder des ponts d’or à l’élite du star système sportif pour se l’attacher. Da ns ce contexte, le moindre grain de sable peut s’avérer redoutable alors que la mondialisation sauvage des activités textiles des décennies 1970 2000 est peu à peu remise en cause par les campagnes des Organisations Non Gouvernementales et des syndicats. Ainsi, la campagne lancée en 2000 par le magazine canadien Adbusters contre Nike porte sur les conditions de travail de ses fournisseurs en Indonésie (60 000 salariés).