TP Mesure des volumes plasmatique et sanguin chez le rat
Compte rendu du TP 2 de Physiologie l) Intro Le but du TP est de déterminer le volume de sang total d’un rat. Pour cela il nous faut déterminer le volume plasmatique, et l’hématocrite, on pourra ainsi en déduire le volume sanguin total. Le volume plasmatique correspond aux éléments liquides du sang, dans lequel les cellules et les éléments figurés du sang next page sont en suspension. I détermination indire (m consiste à utiliser un injecte une quantité En mesurant plus tar méthode de ro tom étrique) : elle ans BE), dont on n sanguine du rat. ans le plasma, on ourra en déduire le volume plasmatique. Lhématocrite correspond à la proportion d’éléments figurés dans le sang total. II se mesure en pourcentage et est déterminé de manière simple en calculant le volume occupé par les éléments figurés du sang (majoritairement des globules rouges) divisé par le volume total. Il) Hypothèse : Nous avons un rat qui pèse 216,2g, sachant que pour un poids vif de 100g le volume sanguin total est d’environ IOmL on devrait trouver pour notre rat un total de sang circulant un volume de 20 veine jugulaire et de l’artère carotide.
Tout d’abord, on anesthésie les rats avec une solution à base d « Acépromazine + Xylazine + Kétamine Une fois l’anesthésie complète, on pèse le rat (ici m= 216,2g), puis on le positionne sur le dos sur une planche les 4 membres reliés par du fil à des aiguilles. A l’aide dune pince et d’une paire de ciseaux, on fait une entaille au niveau du poitrail. On y insère une sonde cannelée et on ouvre l’animal jusqu’au dessous de sa gueule.
A l’aide des pinces on dégage d’abord les glandes salivaires que l’on déploient sur le côté puis ensuite, la veine jugulaire et l’artère carotide. Pour mettre en place une voie pour l’introduction du Bleu Evans, on utilise une canule insérée dans la jugulaire. Pour récupérer le sang après l’injection du Bleu Evans, nous devons introduire un cathéter (contenant de l’héparine afin d’éviter la coagulation du sang) dans l’artère carotide (opposée à la jugulaire) après avoir préalablement coupé la circulation avec un clamp.
Une fois le cathéter et la canule Installés, on introduit rapidement dans la jugulaire 0,1mL/100g de rat d’une solution de Bleu Evans de concentration 500mg/L Cinq minutes après l’injection n récupère environ 5ml de sang dans un tube à hémolyse contenant quelques gouttes d’Héparine. La récupération se fait par le cathéter introduit dans la carotide. Grâce à un petit capillaire, on prélève du sang que l’on va placer dan 2 introduit dans la carotide. Grâce à un petit capillaire, on prélève du sang que l’on va placer dans l’appareil à hématocrite. uis, le reste de sang récupéré dans le tube à hémolyse est centrifugé (15 minutes à 4000tr/min) afin de séparer les éléments figurés (globules rouges et blancs) du plasma. On procède ensuite ux mesures permettant l’élaboration de la courbe étalon de l’absorption du Bleu Evans. On effectue tout d’abord la mise ? zéro du spectrophotomètre (le zéro correspond à l’absorption pour du sérum physiologique) à 590nm, puis on mesure l’absorption de bleu Evans.
IV) Résultats : -Hématocrite : H= [Volume des éléments figurés (Ve) / Volume de sang total (Vt)] x 100 40 % -Détermination de la concentration plasmatique C en Bleu Evans 3 et de l’hématocrite Vte [VP x 100] / [IOO-H] Avec VP = Qté injectée / CBE Or on injecte rnL pour 100g, on injecte donc (216,2 x 0,22 mC . De plus, comme la concentration en Bleu Evans est de 500 mg pour IL la quantité injectée à notre rat est de (0,22 x 10-3 x 500) / mg.
Ainsi, vp = 1/(1 x 10-3) = 9,82 et vt = (9,82 x 100) / (100-40) = 16,37 mu V) Discussions : Notre hypothèse semble correcte, en effet, on trouve au final 16,37mL de sang circulant pour notre rat. Cependant pour avoir une vérification exacte de notre hypothèse il aurait fallu trouver environ 20mL, mais lors de nos manipulations, il y a eu des pertes sanguines lors de l’application des cathéters. Des erreurs euvent également survenir lors de l’injection du colorant.
En effet, l’injection d’un volume très faible, augmente le pourcentage d’erreurs possible, en relation avec la précision du matériel utilisé. On peut également imputer des erreurs à l’établissement de la gamme étalon, les dilutions ayant été faites en cascade, si la première était faussée (erreur de pipetage par exemple), toutes les autres l’étaient aussi. De plus, la petite différence peut également reposer sur des erreurs de tracés de la courbe étalon, de même qu’une mauvaise lecture graphique de la concentration en Bleu Evans. 4