La propension marginale à consommer chez keynes.

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Sujet : Analyser les conséquences de la décroissance de la propension marginale à consommer sur le niveau de l’emploi chez Keynes. Keynes (1883-1946) a publié en 1 936 un ouvrage majeur intitulé « La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie son oeuvre a révolutionné la théorie économique, de 1945 à1975 les pays de l’OCDE ont menés des politiques économiques partiellement fondées sur le Keynésianisme.

Ce dernier forge un modèle d’analyse global des relations économiques qui plaide en faveur d’interventions ponctuelles de FEtat pour lutter contre le chômage et juguler hômage comme le s’inscrivent dans le c tous morts et en é org d Sni* to gt considère le ues. Ses analyses e nous sommes rmee. Keynes distingue deux sortes d’agents, il y a d’une part les entrepreneurs qui par le biais de leurs investissements vont déterminer le niveau de la production et de l’emploi. D’autre part, il distingue les salariés qui sont dans une relation de subordination vis à vis de leurs employeurs.

Le niveau de revenu des ménages constitue l’un des principaux facteurs de la consommation, la propension ? consommer désigne alors la part du revenu consacrée à cette ernière. Quant à la propension marginale à consommer, elle fait référence à la part du revenu supplémentaire qui est consac consacrée à la hausse de la consommation lorsque le revenu augmente. Pour Keynes il y a égalisation entre l’épargne et l’investissement étant donné qu’Ils sont tous deux égaux aux recettes totales nettes de la période moins les dépenses de consommation.

Cependant il perçoit l’épargne comme un résidu. Quant à Finvestissement, il constitue le générateur de la croissance car il entraîne la dépense et par la suite la formation du revenu. D’autre part, la consommation qui est une fonction du revenu, est primordiale dans les décisions de production comme on le verra dans la suite de l’exposé. Keynes a énoncé une théorie capitale dans le cadre de son raisonnement, celle de la loi psychologique fondamentale. Il nous explique à travers cette loi qu’à mesure que le revenu augmente, la consommation augmente, mais mois que proportionnellement.

Autrement dit, lorsque l’on a une hausse du revenu, la consommation va augmenter dans une proportion moindre, ainsi c’est l’investissement qui devra combler la différence. Or Pinvestissement dépend en partie de la consommation. En effet, la demande globale anticipée par les entrepreneurs va jouer un rôle décisif dans les choix de production de ces derniers, elle rassemble à la fois la demande de biens de consommation qui est par ailleurs une fonction des revenus distribués, et la demande escomptée de biens d’équipements.

En effet, la demande globale anticipée est l’un des facteurs qui régit le montant des recettes globales attendues par les entrepreneurs. L’ensemble des profits et des revenus de facteurs anticipés constitue les entrepreneurs. L’ensemble des profits et des revenus de facteurs anticipés constituent le montant des recettes globales attendues. En effet, Keynes accorde une importance primordiale à l’analyse de la demande effective. C’est en fonction de cette dernière que les entrepreneurs vont déterminer le niveau de production et par la même le niveau de l’emploi.

Chez Keynes il n’y a pas de marché de travail dans lequel est confronté l’offre et la demande. Keynes remet en cause la loi des débouchés de Say selon laquelle foffre crée sa propre demande ce qui sous entend qu’ il n’y aurait pas de problèmes de débouchés. D’après Keynes, ce sont les dépenses qui déterminent les recettes générant le revenu, ainsi ce dernier résulte des ventes contrairement à la théorie de Say. D’autre part, la consommation est financée par un revenu au préalable contrairement à l’investissement qui est notamment financé par le crédit bancaire.

Dans ce cadre là rien n’assure l’égalité entre l’offre et la demande dans la mesure où elle ne procède pas de l’emploi du revenu. Keynes énonce le principe de la demande effective qui découle du fait que la demande globale anticipée D peut être ifférente du prix de l’offre globale Z. Ainsi, les décisions de productions qui émanent des entrepreneurs vont résulter de la combinaison optimale entre le volume de production et le volume de l’emploi, générant par la même la maximisation du profit global.

Admettons que Z soit inférieur à D dans un contexte de concurrence, alors les entrepreneurs seront incités à augmenter le niveau de la production dans la me le niveau de la production dans la mesure où le profit minimal exigé est largement couvert par la demande globale anticipée. En situation de concurrence, les entrepreneurs maximisent leur rofit à l’intersection des courbes d’offre et de demandes globales anticipées, ainsi ils augmenteront le niveau d’emploi jusqu’à ce que Z=D.

Pour Keynes, comme pour les néoclassiques, c’est la productivité marginale du travail qui détermine le salaire réel. Mais d’après lui, le niveau de l’emploi dépend de celui de la production qui est elle-même déterminée par la demande effective ou anticipée par les entrepreneurs. SI cette dernière est insuffisante, il en découlera un niveau de production déterminé au préalable par les entrepreneurs, qui n’assure pas le plein emploi…

Selon les néo-classiques le volume de l’emploi dépend de l’offre et de la demande sur le marché du travail. En régime de concurrence la varlation des salaires et des prix conduit ? un équilibre de plein emploi. Par conséquent, selon les néo- classiques et notamment Pigou, la baisse du salaire réel doit conduire à un retour au plein emploi car des travailleurs vont renoncer à travailler pour un salaire jugé trop faible, on se heurte alors au chômage volontaire.

Pigou observe que si il y a persistance du chômage c’est précisément parce que des frictions ou frottements entravent a baisse du salaire réel, ainsi que des éléments de politiques monopoli frottements entravent la baisse du salaire réel, ainsi que des éléments de politiques monopolistiques tels que l’ existence de syndicats qui font parler les travailleurs d’une même voie. Selon ce modèle il ne saurait y avoir ni surproduction, ni chômage involontaire. Keynes ne considère pas le travail comme une marchandise dont la quantité échangée et le prix procèdent de la confrontation marchande.

Autrement dit, ce sont les entrepreneurs, animés par la maximisation du profit, qui prennent les décisions en ce ui concerne le niveau de production, sur lequel va se calquer le niveau d’embauche et donc de chômage. Dans ce contexte il peut exister un chômage involontaire dans la mesure où les travailleurs acceptent d’être rémunérés avec un niveau de salaire réel inférieur à celui du marché, mais ne trouvent pas de travail. Dans un état donné des techniques et des conditions de coûts, les décisions des entrepreneurs concernant la production se réalisent à travers le court terme.

Ainsi, lorsque nos décisions portent sur un certain niveau de production, on emploi autant e personnes qu’il est nécessaire pour remplir les objectifs flxés. Les entrepreneurs étant animés par la maximisation du profit, évaluent l’ensemble des coûts et des recettes monétaires associés à chaque niveau de production afin de réaliser le meilleur investissement. Keynes distingue le coûts de facteur qui correspondent aux achats réalises auprès des autres entrepreneurs dans le cadre de la production, et le coût d’usage qui est lié à l’usure des machines lors du processus de production.

Le production. Le profit correspond alors à la différence entre les ecettes correspondant à la valeur de la production et entre le coût de facteur et le coût d’usage. Le volume de l’emploi rentable pour les entrepreneurs, correspondant au prix de roffre globale du volume de production Z, qui est déterminé de manière à ce que les coûts engendrés lors du processus de production et l’assurance d’obtenir un profit minimal, soient couverts par le montant des recettes.

Les entrepreneurs vont rechercher la combinaison optimale pour maximiser leur profit, ainsi le niveau de production qui égalisera foffre et la demande anticipé, constituera un équilibre our eux dont ils n’auront pas intérêt à s’en écarter. Cependant, le niveau d’emploi qui découlera de leurs décisions ne correspondra pas au plein emploi qui caractérise l’égalisation de l’offre et la demande de travail.

Les agents à la recherche d’un emploi seront alors maintenus dans un rapport de chômage durable, dans la mesure où ce sont les décisions des entrepreneurs qui règlent la demande de travail. D’après Keynes, il existe deux déterminants fondamentaux de l’investissement, qui sont le taux d’intérêt et l’efficacité marginale du capital. Cette dernière est relative au rendement monétaire scompté d’un investissement, autrement dit elle fait l’objet d’une anticipation et pose le problème de l’incertitude.

Keynes la définit comme une fonction décroissant anticipation et pose le problème de l’incertitude. Keynes la définit comme une fonction décroissante de l’investissement. Il explique cela par le fait que la hausse de l’investissement induit une hausse de la productlon. par conséquent, les entrepreneurs prévoient des problèmes de débouchés concernant la production, ainsi ils anticipent une baisse de la rentabilité de leurs investissements ou de l’efficacité marginale du capital.

Keynes considère que c’est au point d’intersection entre Pefficacité marginale du capital et le taux d’intérêt, que Vinvestissement est déterminé. Keynes s’appui sur la théorie quantitative de la monnaie pour affirmer que la monnaie n’est pas neutre. La hausse de la masse monétaire va avoir un impact sur le niveau des prix et le revenu de l’économie. En effet, la théorie keynésienne pense le taux d’intérêt comme une variable monétaire, qui équilibre l’offre et la demande de monnaie.

Le taux d’intérêt devient le prix de la renonciation à la liquidité, à la volonté de garder son épargne ous forme monétaire. Cette thésaurisation peut notamment être expliquée par un motif de spéculation, la volonté de réaliser des plus values sur les marchés financiers, et non plus simplement pour un motif de transactlon dans le cadre de la consommation. Keynes considère que des agents peuvent thésauriser dans la mesure où ils peuvent conserver une partie de leur épargne sous forme monétaire.

A ex-post on a bien une égalité entre l’épargne et l’investissement, seulement en considérant le phénomène de thésaurisation il se peut qu’il n’y est pas égalité ex-ante. Ai n considérant le phénomène de thésaurisation il se peut qu’il n’y est pas égalité ex-ante. Ainsi, lorsque les agents thésaurisent de l’argent, cela provoque une diminution de la quantité de monnaie en circulation ce qui porte atteinte à la consommation. Keynes adopte le postulat des classiques qui consiste à dire que le salaire réel est égal à la productivité marginale du travail.

Ainsi, lorsque l’emploi augmente la productivité marginal du travail diminue, affectant par ailleurs le salaire réel à la baisse. Cependant, d’après lui la baisse du salaire réel n’est pas la meilleure réponse au chômage. En effet, lorsque ce que le salaire diminue, cela affecte la consommation des ménages et les prévisions que fon se fait de la demande effective sont de plus en plus pessimistes. Les entrepreneurs revoient alors à la baisse le niveau de leur production et embauchent moins de travailleurs potentiels, ce qui a une conséquence directe sur le chômage.

Keynes considère que l’équilibre de plein emploi est une hypothèse improbable, d’une part il relève que le retour ? l’équilibre sur le marché du travail par la baisse des salaires réels est illusoire car les salaires nominaux sont rigides, tandis que les alaires réels ont tendance à s’élever en période de déflation. D’autre part, sur ce point Keynes observe que les salalres ne sont pas seulement un coût pour les entreprises mais aussi un revenu pour les ménages.

Dans ces conditions leur baisse à supposer même qu’elle se réalise risque d’affecter la demande donc de réduire les débouchés prévisibles pour la production et d’aggraver risque d’affecter la demande donc de réduire les débouchés prévisibles pour la production et d’aggraver le chômage. Tout au long de l’exposé on a pu remarquer que c’est la emande effective reflétant le niveau de recettes attendues, qui dicte les chaix de production des entrepreneurs et le niveau de l’emploi qui lui sera affecté.

Autrement dit il apparait clairement que les décisions des entrepreneurs sont au cœur des caractéristiques de la production et de l’emploi, ces derniers ne procèdent donc pas d’un mécanisme marchand. En effet, à Porigine des crlses, notamment celle des années 30, Keynes décèle une insuffisance de la demande intérieure en ce qui concerne la consommation et l’investissement, ce qui provoque une réduction des débouchés et un accroissement du hômage. Dans ces conditions, il importe pour Keynes d’agir pour rétablir le plein-emploi.

Cette action ne peut pas selon lui passer par la baisse des salaires réels dans la mesure où cette baisse est soit improbable soit nocive puisqu’elle a un effet dégressif sur la demande. pour stimuler l’activité et rétablir le plein-emploi, l’Etat doit relancer la demande. Comment ? par les investissement publics qui auront un effet multiplicateur sur le revenu et par la baisse des taux d’intérêts, bien que cette baisse ait un effet plus aléatoire compte tenu des anticipations pessimistes ou non des entrepreneurs.