Torture et Conditionnement

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La torture physique Il y a d’innombrables façons de faire mal et il n’est pas possible de les répertorier toutes. Néanmoins, les techniques suivantes sont les plus utilisées : Les coups portés sur tout le corps, de préférence sur les parties les plus sensibles : gifles, coups de poing, coups de pied ; coups assénés à l’aide de bâtons, de barres de fer, de fouets, de câbles électriques, de matraques L’immobilisation dans des positions douloureuses : ligotage ou menottage serré ; maintien prolongé sans bouger debout, accroupi, sur un pied, sur la pointe des pieds

Les suspensions des heures durant par les poignets, par les pieds, to neKtÇEge par les genoux Les décharges électri es PACE 1 les organes génitaux, lare d’électrodes, de matr Les brûlures par des métaux chauffés, des acides n particulier sur reilles à l’aide ouillants, des Les mutilations, l’arrachage des ongles, la fracture des dents, provoquées par toutes sortes d’outils contondants (pinces, marteaux, couteaux… Les suffocations par immersion (dans de l’eau souvent souillée de produits chimiques, d’essence, d’urine), par intromission de hiffons dans la bouche et le nez, par introduction de la tête dans des sacs plastiques L’exposition prolongée à des extrêmes de chaleur ou de froid L’ingestion de produits c Swipe to vlew next page chimiques, de matières fécales, de drogues La torture psychologique Les sévices corporels laissent des traces physiques qu’un examen médlcal peut déceler.

Afin de ne pas laisser de marques visibles, témoignages des violences infligées qui pourraient un jour se retourner contre eux, les tortionnaires ont recours à d’autres méthodes, apparemment moins barbares, apparemment moins estructives de l’intégrité des corps Ces techniques sont parfois qualifiées de torture « blanche » ou même « propre » [À noter qu’en matière de torture, l’usage d’euphémismes est courant pour tenter de minimiser la violence des actes commis ou de contourner les lois interdisant le recours à la torture.

On parlera ainsi de « pressions physiques modérées de « mesures d’inconfort » ou de « position de stress »l, sans doute parce qu’elles ne salissent pas les mains des tortionnaires. Avant de détailler ces pratiques, il importe de rappeler que D’apparence moins « moyenâgeuse », ces procédés infligent des souffrances tout aussi intolérables que les méthodes physiques auxquelles elles sont souvent associées [Comme toute catégorisation, celle-ci est discutable.

Quoi qu’il en soit, les différences entre tortures physiques et tortures psychologiques sont souvent bien faibles]. Les victimes ont souvent raconté avoir plus de mal à les supporter. Les séquelles des tortures psychologiques perdurent plus que les traumatismes corporels. Elles sont un agent plus ef PAG » OF d