Theorie de la separation des pouvoirs

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Dans quelle mesure, peut on parler d’une véritable séparation des pouvoirs, et si cela est le cas, est -elle totalement imperméable? l) La théorie de la séparation des pouvoirs selon to Wen « ext MONTESQUIEU. A/Le pouvoirs Montesquie empêche le pouvoir citoyens. Il découvre en Angleterre où qui S. v. p page la séparation des e gouvernement qui ège les libertés des nisation politique) nt dans une séparation entre les différents pouvoirs politiques. La théorie de la séparation des pouvoirs repose sur la séparation des fonctions gouvernementales entre des organes politiques indépendants les ns des autres.

Montesquieu propose de distinguer le pouvoir légisaltif (le pouvo pouvoir de faire les lois), le pouvoir exécutif (de faire exécuter les lois) et le pouvoir judiciaire (de juger de l’application des lois). Ces pourvoirs ser ont à la fois spécialisés et indépendants les uns des autres. Ils ne doivent pas être concentrés dans les mêmes mains car on se méfie d’un pouvoir puissant: on recherche un gouvernement modéré.  » Ce principe trouve sa justification à deux niveaux. D’abord au niveau théorique: la souveraineté appartient la nation, mais celle-ci ne peut l’exercer càd se gouverner elle-même.

Pour MONTESQUIEU, le pouvoir politque doit donc être exercé par un corps de représentant de la nation, mais si l’organe groupant ces représentants dispose de la totalité du pouvoir il risque de confisquer la souveraineté pour s’identifier au souverain. La séparation permet de répartir l o;exercice de la souveraineté entre plusieurs organes dont chacun ne peut avoir la prétention de représenter la nation dans son entier. B/ e but recherché par MONTESQUIEU: combattre l’absolutisme.

En fait, ce que Montesquieu propose c’est un recette de bonne politique destinée à réaliser le gouvernement modéré idéal. Selon lui: « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. Il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites » (L’esprit des lois 1748). Il faut donc limiter le pouvoir SI ‘on veut protéger la liberté des citoyens contre la tyrannie il faut que « 2 OF s le pouvoir si I ‘on veut protéger la liberté des citoyens contre la tyrannie il faut que « le pouvoir arrête le pouvoir Séparés, istribués, les pouvoirs vont alors se limiter les uns les autres.

C’est ce que les américains appellent « un système de freins et contrepoids » (cheks and balances). Mais la séparation des pouvoirs ne doit pas être perçu comme un isolement des pouvoirs qui à travers des conflits inévitables aboutirait à la paralysie de l’état. En effet chaque pouvoir ne peut agir sans le concours des autres, les pouvoirs doivent collaborer par « le mouvement nécessaire des choses « « il sont forcés d’aller de concert h. Ainsi pour fonctionner pleinement, ils do ivent collaborer les uns avec les autres.

En pratique en effet leur attribution est incomplètes (celui qui vote ne peut l’appliquer, celui qui l’applique ne peut la voter). Et si chacun dans son domaine peut décider, statuer, il peut aussi s’opposer aux décisions de l’autre, c’est la fameuse « faculté d’empêcher » laquelle Montesquieu attachait beaucoup d’importance. Il. Les limites de la théorie de la séparation de pouvoir La théorie de Montesquieu suppose une certaine indépendanc e entre les trois pouvoirs.

Mais Rousseau, lui, n’admet pas le démembrement de l’exercice de la souveraineté entre des pouvoirs indépendants. Ce rejet est partagé par d’autres écoles de pensée, notamment par les tenants de la doctrine marxiste. Même lorsque 3 OF s par d’autres écoles de pensée, notamment par les tenants de la doctrine marxiste. Même lorsque la théorie de la séparation des pouvoirs est entièrement consacrée, notamment dans les démocraties occidentales contemporaines, il faut admettre qu’elle souffre de limites de plus en plus banalisées.

A]Les limites quand à l’autonomie du pouvoir judiciaire. Sauf dans « les régimes de modèle anglo-saxons le pouvoir judiciaire n& rsquo;a jamais été onsidéré comme égal aux autres pouvoirs. L’autorité judiciaire ne peut incarner l’image de pouvoir protecteur de l’individu et de la liberté que dans la mesure où son indépendance, surtout par rapport au pouvoir exécutif, est assurée. B/Les limites quand à l’effectivité de la séparation. Aucune démocratie moderne ne peut prétendre à une application détaillée de la séparation des pouvoirs.

La primauté du pouvoir exécutif, évolutive et irréversible depuis la fin de la Ile Guerre Mondiale a été consacré pour faire face à de s exigences inédites (complexité de la gestion nterne, des relations internationales La pratique des décrets- lois sous la Ille et la IVe république en France notamment va jeter les premières bases de cette primauté de l’organe l’exécutif, qui sera consacrée par la constitution de 1958, pour répondre officiellement à un impératif de rationalisation du régime parlementaire.

Lorsque le gouvernement est issu d’une majorité parlementaire qui le sout 4 OF S régime parlementaire. Lorsque le gouvernement est issu d’une majorité parlementaire qui le soutien, la séparation de Hexécutif et du législatif est vidée de sa substance. C’est à l’opposition parlementaire qu’incombe la charge de contrebalancer le gouvernement. La mise en place d’une juridiction constitutionnelle contribue à préciser les contours de cette agression de la théorie de la séparation des pouvoirs.

Conclusion) Pour conclure, Aprés avoir été pensée par Aristote, la séparation des pouvoirs a été élaborée par John Locke, puis Montesquieu. Montesquieu partait d’un idéal où ces trois pouvoirs seraient distincts et seraient en mesure de s’arrêter les uns les autres: « le pouvoir arrête le pouvoir ». Ce n’est donc pas de séparation es pouvoirs dont il parlait mais de distinction des pouvoirs.

L’équilibre des pouvoirs ainsi conçu a toutefois été interprété par les constitutionnalistes et les constituants en termes de séparation – souvent rigide- des pouvoirs. On désigne parfois informellement la presse, et par extension tous les médias, de quatrième pouvoir, dans la mesure où elle peut parfois servir de contre-pouvoir face aux trois autres à condition qu’ils ne soient pas réunis contre elle.