Th Orie Quantitative De La Monnaie 1
Rivère Anne séance n04 Buchet Ophélie Conférence de M. Albert Théorie quantitative de la monnaie Pourquoi cette théorie ? Contexte d’apparition Qui est à l’origine de cette théorie ? La théorie trouve l’un de ses plus anciens fondements avec J. Bodin, mercantiliste français (XVIè siècle) en énonçant que la hausse du niveau général des prix s’explique par un gonflement de la ma par les classiques Ric or 4 dichotomique » (oppo nt Sni* to View Les néoclassiques Fi quantitative de la ma est ensuite reprise ation de « théorie ère monétaire) t la théorie
Irving Fisher, dans Le pouvoir d’achat de la monnaie (191 1), énonce l’équation de la théorie telle qu’elle est appréhendée aujourd’hui. En quoi consiste t-elle ? Formule mathématique – La fonctlon de demande de monnaie (Md), selon les Néoclassiques, est une fonction croissante du niveau d’activité de l’économie, c’est à dire du niveau général des prix (P) et du volume de transaction (T). Par contre, elle est décroissante de la vitesse de circulation de la monnaie (V) (nombre de fois où une unité monétaire est utilisée à différentes transactions).
La formule de cette fonction est : Or, l’équilibre sur le marché monétaire fait que l’offre de monnaie mise en évidence par Irving Fischer (1867-1947): Explication littéraire Toute augmentation de la quantité de monnaie offerte (Mo) entraîne une augmentation des prix (P) car la vitesse de la monnaie (V) est constante (la demande de monnaie ne varie pas) et le volume de transaction (T) est à son maximum en raison du plein emploi des facteurs de production.
Ce qu’elle implique (les enjeux) Les variations de la masse monétaire se répercutent entièrement sur le niveau des prix, donc le taux de croissance du niveau des rlX est égal à celui de la masse monétaire. L’inflation est ainsi un phénomène strictement monétaire. L « équation de Fischer étant toujours vérifiée, deux hypothèses viennent la compléter : d’une part, on suppose que la masse monétaire est une variable exogène, dont le niveau est fixé par les autorités.
D’autre part, on suppose que la vitesse de circulation de la monnaie et le volume des transactions sont constants. La portée de cette théorie ? Prolongements Dans une autre version, soutenue par A. Marshall et C. Pigou, on explique l’inflation monétaire par l’effet d’encaisse réelle es individus : l’encaisse réelle que tout agent souhaite détenir en permanence dans son revenu se définit comme le rapport entre la masse monétaire (M) et le niveau général des prix (P).
Si M augmente, l’agent se trouve en présence d’une encaisse réelle supérieure à l’encaisse désirée : il va donc dépenser cette encaisse excédentaire et provoquer de ce fait une inflation (hausse de P) qui rétablit MIP à son niveau de départ. Critiques La théorie repose sur des hy othèses bien déterminées telles que la constance de la vite tion de la monnaie, du ue la constance de la vitesse de circulation de la monnaie, du revenu réel, du niveau de production et du volume de transaction. Or, ces hypothèses sont relativement discutables et peu vérifiées.
Cette théorie est une des premières explications de rinflation et c’est pour cela qu’elle a une portée non négligeable. Seulement, d’autres théories de l’inflation ont été mises en évidence depuis. Samuelson distingue par exemple deux autres types d’inflations : l’inflation par la demande au par les coûts (lorsque le salaire augmente plus que la productivité par exemple). La prlncpale critique est keynésienne. pour lui, la demande de monnaie obéit à trois types de motivations : un motif de précaution, un motif de spéculation et un motif de transaction.
De plus : Les taux d’intérêt déterminent le coût de détention d’encaisses peu ou pas rémunérées. En effet, il y a un coût d’opportunité à posséder des encaisses non rémunérées tandis qu’elles pourraient l’être si elles étaient placées sur le marché financier. Keynes met en évidence le fait que plus les taux d’intérêt augmentent plus les agents ratlonnels ont tendances à placer eurs encaisses monétaires plutôt que de les conserver en liquidité.
Donc la demande de monnaie dépend directement du taux d’intérêt, valeur ignorée par les Néoclassiques dans la théorie. De plus, Keynes introduit la notion de spéculation boursière. Si les agents anticipent une variation du taux d’intérêt, ils modifieront leur demande (appelée spéculative) de monnaie. La fonction de demande de monnaie Keynésienne est alors différente de celle des Néoclassiques présentée ci dessus puisqu’elle tient compte, en plus, des taux d’intérêt et de la demande spéculative.