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Bernard Bouillon METHODE de GUITARE nitiation Accompagnement, Folk AVANT-PROPOS La présente méthod l’optique de la musiq folk. Au préalable, un cha constitution, son ach OF47 p g e la guitare, dans rument lui-même, sa son entretien, ses accessoires. Peu de méthodes en effet pensent à donner ces explications et ces conseils, comme si un musicien ne devait pas s’intéresser à son instrument, et n’avait pas besoin de le connaitre.

Contenu de la méthode elle-même L’accompagnement d’abord : dans cette optique, elle s’adresse aux débutants. Principaux accords, principaux rythmes et arpèges utilisables sur les hansons françaises. Le style folk ensuite : c’est-à-dire l’utilisation de la guitare comme instrument soliste, se suffisant à lui-même, dans un style particulier venu d’Amérique. En fait, nous verrons que « le » style folk comprend encore plusieurs façons de jouer, selon qu’on et nous devrons forcément y faire référence pour donner des explications.

Bien entendu, il est impossible d’être exhaustif, et l’accompagnement lui-même peut se révéler d’une grande complexité, particulièrement dans les rythmes sud-américains, ou en Jazz, styles que nous n’abordons pas ici. Quant au répertoire folk, il est ussi extrêmement riche, les tablatures abondent dans les ouvrages ou sur Internet. L’auteur : Animateur guitare au Centre Albert Camus de Lens pendant 10 ans. Membre de groupes Folk et Country Music à la fin du XXème siècle et au début du XXIème : La Grande Folque, Lysaa, Sandwich-Express ; mandoline, guitare, pedal-steel guitar.

Dit Mandoline Kid quand il était plus jeune. Participation à de nombreux stages de guitare et de mandoline. pub : Les pages qui suivent ont été réalisées il y a quelques années avec le logiciel NewDeal Office 98 (NDO 3. 2), idéal comme PAO. Transférées en rtf, elles ont été reprises et actualisées avec OpenOffice, qui permet aussi d’enregistrer en pdf. Avertissement : Cette méthode s’adresse à ceux qui savent lire, qui distinguent la main droite de la gauche, et connaissent le nom de leurs doigts.

Pour les bébés musiciens, les parents pourront servir de relais. 2 2 ,’ différents. En voici quelques exemples. 1) La guitare classique C’est l’image la plus courante, parce que c’est la forme la plus ancienne (Introduite en Espagne par les Arabes au IXème siècle, mais elle a bien évolué depuis) ; et aussi parce que le restige du classique, musique savante, étouffe les formes concurrentes, du moins dans les dictionnaires et encyclopédies, et souvent dans l’enseignement.

Voici ses caractéristiques • La caisse de résonance est relativement petite ; le chevalet est assez près de l’extrémité ; • Le manche est large et plat ; il se rattache à la caisse au niveau de la 12ème case (correspondant à l’octave) ; • La tête est évidée, pour laisser passer les mécaniques qui tendent les cordes, et qui sont placées sur les côtés ; ces mécaniques sont groupées par trois sur un même montant : si 1 casse, on en change 3 ?? Les cordes sont douces, elles sont en nylon (3 aiguës), et nylon fileté de métal sur les 3 cordes graves ; elles sont enfilées dans le chevalet, attachées par un noeud.

Il existe de nombreuses marques pour les modèles économiques, mais les modèles professionnels sont construits par des luthiers, à la main. 2) La guitare folk Cest celle qui nous intéressera surtout dans cette méthode. La conception en est plus récente (XIXème siècle, perfectionnée au XXème), et elle est américaine : on ne s’étonn 3 41 de très grande qualité sont construits par des luthiers, mais souvent pour les marques en question, et portant leur nom : Martin, Gibson, Guild. La caisse de résonance est grande, et le chevalet apparaît plus centré ; cette forme donne des basses puissantes ; il existe des modèles ? petite caisse, qui ont d’excellentes aiguës, et d’autres avec des formes plus bizarres (ex : « jumbo ») ; – Le manche est assez étroit, et il est bombé, ce qui permet dutiliser le pouce pour jouer des notes basses ; il se rattache à la caisse au niveau de la 14ème case, et est donc plus long que le manche classique ; – La tête est pleine, et les mécaniques sont attachées par en- dessous ; elles sont ndividuelles (il y en a six) ; – Les cordes sont métalliques : acier (2 aiguës), et acier fileté de bronze le plus souvent sur les 4 cordes les plus graves ; elles sont donc plus dures ; il existe plusieurs « tirants » (épaisseurs, tension) ; elles sont fixées dans des trous verticaux percés dans le chevalet, tenues par des chevilles (en plastique, ou en os, parfois en bois, et les éléphants ne recommandent pas l’ivoire).

La gu•tare folk est construite pour être puissante, en particulier dans un certain style où il s’agit d’accompagner un banjo, une mandoline, un violon, etc. et de pouvoir sortir un solo. La photo ci-dessous est celle de la Martin D45, le modèle de haut de gamme : 3) La guitare électrique 4 ,’ Interdits sur une électrique ou sur une acoustique (dite « sèche »). En réalité, le jeu du musicien est très différent. – Il n’y a pas de vraie caisse de résonance, le corps de la guitare est plein et plat – Le son est produit par des micros (2 ou 3), constitués de bobinages de cuivre autour de petits aimants (un par corde, pour un micro) ; ils transforment les vibrations des cordes en signaux électriques, qui sont transmis ? un amplificateur.

Les sons peuvent être considérablement modifiés par l’électronique ; – La forme du corps nia en principe guère d’importance, et on en voit de très biscornues ; pourtant, elle joue sur la nature du son (les connaisseurs apprécient la « rondeur » procurée par des guitares assez massives) ; – Le manche est fin et bombé, pour permettre un jeu facile et rapide ; – Les cordes sont nécessairement en acier, pour que leurs vibrations puissent être captées par les micros ; elles sont fines, souples, pour permettre certains effets Les plus réputées sont produites par les grandes marques américaines, Gibson et Fender urtout ; certaines marques japonaises (Yamaha, Ibanez… ) peuvent pratiquement rivaliser en qualité, et il existe aujourd’hui de nombreux modèles venus d’Asie (Corée, etc. ).

On peut toujours acheter des pièces de qualité pour modifier un instrument de niveau inférieur. 4 4) Autres modèles Il existe encore d’autres tv s ,’ s différents. l’électrique – Elle possède souvent au moins un micro ; – Elle possède aussi une caisse ou une demi-caisse de résonance, qui joue beaucoup sur la nature du son ; souvent, un « pan coupé » permet de monter plus haut dans les notes aigués ; au lieu d’une rosace ronde, elle ossède des ouvertures en « OUIes » ; – Les cordes, en acier, sont plus dures que sur une guitare électrique normale, car on n’utilise pas les effets « blues ». Les plus réputées sont souvent encore les Gibson. La gu tare-dobro : Dobro est en réalité une marque, celle des Dopera Brothers, qui inventèrent en 1920 ce modèle puissant à résonateur métallique, et même à caisse métallique, utilisé à l’origine par les bluesmen noirs pour jouer en plein air, et à l’occasion… se défendre! On en joue d’ailleurs, assez souvent, en Blues, au « bottleneck », qui est à l’origine un goulot de outeille (ça ne coûte pas cher, mais ça coupe! ), remplacé avantageusement par un tube en verre ou en métal, un tronçon de guidon de vélo par exemple ; on en sort des grssés harmonieux oh! combien, surtout quand ils sont bien joués. En Country Music, on utilise le dobro à caisse de bois, avec parfois des effets hawaïens assez sirupeux, et en Blue-Grass avec virtuosité. 6 ,’ d’une guitare (dessin réalisé sous NewDeal) : A l’intérieur se trouvent des barrages et des renforts, mais nous ne pouvons pas décemment déshabiller une guitare. On remarquera que la table dharmonie est faite en bois tendre, ésineux : c’est elle qui produit l’essentiel du son, les éclisses et le fond (en bois dur) servant surtout à le renvoyer. La qualité de chaque pièce est pourtant importante. Ainsi, le sapin utilisé doit avoir poussé régulièrement, sur un versant ombragé de montagne ; le meilleur palissandre est celui de Rio, difficilement trouvable. Le chevalet et la touche utilisent le bois le plus dur, l’ébène. Et il doit y avoir aussi peu de métal que possible (il vaut mieux que le chevalet ne soit pas boulonné). La marque OVATION a pourtant inauguré une autre conception : a forme de la caisse a été étudiée sur ordinateur ; la caisse est arrondie sur l’arrière, et construite dans une matière synthétique dont on fait… des pales d’hélicoptère ; sur le modèle de haut de gamme (Adamas), la table est en carbone, matière ayant subi un traitement de chaleur et de pression qui aurait pu aboutir à la transformation en diamant industriel s’il s’était prolongé… Autant dire que, la table étant très dure, le son est très puissant, mais très sec, et que ces guitares trouvent surtout leur son en électroacoustique. Marcel Dadi jouait (très bien! sur ce genre de guitare, qu’il vendait aussi d’ailleurs.

Ill – L’ACHAT D’UNE GUITARE 1) Les précautions à prendre Pour ceux qui disposent d’ ,’ ité (voir le chapitre précautions à prendre pour ceux qui disposent d’un budget limité (voir le chapitre suivant pour l’éventail des modèles), il est nécessaire d’être un peu méfiant, et de connaître les défauts possibles d’une guitare économique : on n’en change pas tous les quinze jours, et il faut parfois « traîner » un mauvais instrument des années, ce qui gâche le plaisir et motive peu pour apprendre. Le manche Il doit d’abord être droit. Il suffit de le regarder dans le sens de la longueur pour s’en assurer. Sil est trop souple (bois tendre ou mal séché), il plie sous la tension des cordes, ou vrille du côté des basses, qui tirent plus que les aigués. Parfois, les cordes sont beaucoup trop hautes, et il faut appuyer très fort pour faire un accord.

Dans d’autres cas, elles sont trop basses, et la guitare « frise » quand on en joue (les cordes claquent). Un simple réglage du chevalet peut suffire, mais si c’est le manche qui est en cause, il vaut mieux passer à un autre modèle. A partir d’un certain prix, le manche comporte une tige métallique ntérieure qui permet de le redresser, s’il part trop en avant ou trop en arrière : ceci doit toujours être effectué très doucement et avec les plus grandes précautions, sinon crac!… Cest en principe un travail de spécialiste. Mais quand le manche est tordu, il n’y a pas de miracle. Il faut aussi passer la main tout le long pour vérifier que rien n’accroche, et que les barrettes ne dépassent pas.

Le chevalet : Sur les modèles bon marché, il a tendance à se décoller, d’autant qu’il est parfois fixé rapidement a 8 ,’ marché, il a tendance à se décoller, dautant qu’il est parfois fixé apidement avec une pâte au néoprène, qui ne vaut rien pour le bois. Là encore, on peut vérifier en le regardant bien par l’arrière. Sil vous saute à la figure au bout de quelques mois, un bricoleur minutieux peut le recoller : il faut gratter la pâte au néoprène avec une lame à rasoir, poncer un peu, et recoller avec de la colle à bois, en utilisant SI on peut un serre-joint. Il est possible aussi de le boulonner, quand la guitare ne mérite guère mieux, en perçant deux trous proprement (à la perceuse uniquement), et en rajoutant une rondelle ou un petit renfort par-dessous pour que le boulon ‘abîme pas la table.

Attention : ceci ne vaut que pour les modèles bon marché qui relèvent de la menuiserie plutôt que de la lutherie ! Les mécaniques Elles doivent pouvoir tourner facilement. Certaines sont dures, et souvent fragiles en même temps : réalisées par exemple en plastique chromé. On peut être sûr de devoir les changer dans les mois qui suivent ; mais quoi, pour certains, l’important, c’est de vendre, non? Si la guitare est de type classique, on en change trois d’un coup, et même six pour ne pas dépareiller! Sur une guitare folk, où les mécaniques sont individuelles, on rouve à partir d’un certain prix des mécaniques scellées à bain d’huile : pratiquement inusables.

Les grandes marques s’équipent avec des Grover (USA), mais les meilleures sont les Schaller (Allemagne) ; le Japon fabrique aussi de bonnes imitations, moins chères. 8 Si la guitare en vaut la pei 4,’ Si la guitare en vaut la peine, il est donc possible de changer les mécaniques, dont les formats sont souvent standard. En règle générale : Se faire accompagner si possible par quelqu’un qui s’y connaît. Ne pas se montrer trop timoré envers le commerçant : rien n’interdit de demander à essayer lusieurs modèles, même identiques : il y en a toujours un qui possède moins de défauts, ou qui sonne mieux, allez savoir pourquoi. Il faut ESSAYER. Prendre son temps ; écouter, faire écouter un copain. Le son doit être suffisamment clair, avec des basses et des aiguës.

Ne pas seulement se fier à une marque, surtout si c’est celle d’un importateur qui grave son nom partout ; pas plus qu’à une décoration tapageuse qui sert surtout à couvrir les défauts (ex : un gros vernis rouge) ; ? moins que ça ne soit pour accrocher au mur, et à condition que ça suive avec la tapisserie. 2) Question de budget Il est délicat de donner des fourchettes de prix fiables. En période de stabilité monétaire, on peut espérer que les prix seront valables un certain temps.. Petit budget : L’adolescent qui racle le fond de son livret d’épargne où Mémé dépose quelques sous depuis des années va pouvoir s’acheter une guitare gentiment appelée « d’étude ». Certains catalogues disent : « débutant », puis « amateur » (un peu mieux). Nous dirons simplement « guitare d’accompagnement », car ce sont des instruments qui ne peuvent servir à rien d’autre. En cherchant bien, on en trouve encore à 100 €, dans les s sous plastique p 0