Tartuffe Acte IV scène

essay A+

Elmire décide de cacher Orgon sous la table et de fai lui porte afin qu’Orgo reprises, tousse pour ce qu’elle va dire est On trouve donc du c Swap next page sentiments qu’il s, Elmre, à plusieurs ur le prévenir que r ce que dit Orgon. étition : elle tousse plusieurs fois. Le comique de situation, est quant à lui accentué lorsque Tartuffe dit à Elmire « Vous toussez fort, Madame au vers 1498. Elle continue son piège jusqu’à faire croire qu’elle a le rhume. Tartuffe lui propose même du jus de réglisse pour y remédier : « J’espère que çavous dérange pas mais.. emain les p’tites prennent leur vélo, viennent avec nous en balade :)Vous plaît-il un morceau de ce jus de réglisse ? C’est un rhume obstiné, sans doute ; et je vois bien Que tous les jus du monde ici ne feront rien. » Le comique de situation continue lorsqu’Elmire dit Sv. ‘ipe to « Ouvrez un peu la porte, et voyez, je vous prie Si mon mari n’est point dans cette galerie. » aux vers 1521/1522. Elmire se montre presque perverse dans son jeu en demandant à Tartuffe de vérifier qu’Orgon n’est pas caché dans la pièce d’ côté pour écouter alors qu’elle ra elle-même caché sous la table.

Plus tard dans la scène, on peut repérer aussi du comique de situation lorsque Tartuffe critique Orgon alors que ce dernier entend tout. On trouve aussi du comique de mots tout au long de la scène ; Elmire répond aux tirades de Tartuffe par des questions et des interjections comme « Quoi ? on voit aussi une abondance de ponctuation. Cela montre l’embarras d’Elmire, ce qui peut faire rire le lecteur. 2) Quel est l’enjeu est la forme des deux discours ? Les deux personnages parlent principalement sous formes de tirades.

A travers ces tirades, Elmire et Tartuffe ont tous deux des buts. Ici, on peut faire le rapprochement avec la scène 3 de l’acte III : Tartuffe fait une déclaration à Elmire. Une utilise le lexique de l’amour, des sentiments, et religieux. En effet, il utilise les mots Ciel, vœux, béatitude, félicité, âme, foi La religion justifie l’amour qu’il porte à Elmire même s’il est dévot. On a donc ici une argumentation. On trouve même des exemples et des vérités générales qui appuient son raisonnement : « Moins on mérite un bien su convaincre ma flamme. Il utilise donc les pronoms « on, nous » mais aussi le « je » ce qui montre l’argu 2 flamme. » II utilise donc les pronoms « on, nous » mais aussi le « je » ce qui montre l’argumentation. Ici, on a une sorte de double argumentation ; non seulement Tartuffe justifie l’amour qu’il lui orte, mais il veut qu’elle le prenne en pitié pour la faire adhérer sa thèse : « pour moi, qui crois si peu mériter vos bontés » (v. 1463), « Je doute du bonheur de mes témérités » (v. 1464).

Il veut qu’Elmire le plaigne. Là encore on peut voir toute l’hypocrisie de Tartuffe. Il sait sy prendre pour mentir. A travers ses tirades, Elmire aussi fait une argumentation. Au début de la scène, elle contredit Tartuffe. Elle énonce une vérité pour justifier son raisonnement : Toujours notre pudeur combat Et sur notre pudeur me ménager bien peu. » Cependant cette vérité ne s’applique pas ici : elle ment. Elle fait croire à Tartuffe qu’elle a des sentiments pour lui également, pour le piéger.

Elle lui parle d’un « libre aveu » qu’elle lui fait. A la fin de la scène, elle lui fait même croire qu’elle lui accordera tout, qu’elle cède. Elle lui donne raison dans sa dernière tirade. Elle joue le jeu, cependant ses répliques la trahissent. On voit qu’elle est embarrassée. Elle tourne court à la conversation en disant « II m’importe » au vers 1527. Mais on peut dire quand même qu’ici Elmire remporte l’avantage. Elle arrive à piéger Tartuffe, elle se montre plus maligne que lui.