tartuffe acte 2 scene 4

essay A+

Le Tartuffe de MOLIÈRE Développement des clés d’analyse Acte Il Par Françoise Rullier-Theuret Petits Classiques Larousse -1 de Molière Acte Il, scène 4 Clefs d’analyse Petits Classiques Larousse -2- Swip page c p h moi, de prendre cet époux ; vers 698 : Le choix est glorieux , et vaut bien qu’on l’écoute ; vers 700 : Vous n’aurez pas grand- peine à le suivre, je crois ; vers 702 : Moi, je vous l’ai don né pour vous plaire, Madame ; vers 715-716 : et votre cœur / N’a jama is eu pour moi de véritable ardeur ; vers 720 : Et je sais où porte r et mes vœux et ma main ; ers 725-726 : Et j’en sais de qui l’âme ] consentira sans honte à réparer ma perte ; vers 730-731 : Un cœur qui no us oublie engage notre gloire , Il faut à l’oublier mettre aussi tous nos soins. Petits Classiques Larousse -3 Examiner la symétrie des ré pliques de Mariane et de Valère : longueur, sujet, effets de répétitions. Avant Pintervention de Dorine , les répliques de Valère comme celles de Mariane sont courtes et symétriques. Parfois vers à vers (stichomythie). Ils se répondent du tac au L’enchaînement des répliques se fait par reprises de mots. Vers 695 : Non / Non ; vers 695696 : Que me conseillez-vous ? / Je vous conseille / Vous me conseillez ; vers 700-704 : le suivre / le donner / le Fai 2 OF s complexe Je me consolerai »).

Les deux personnages persévèrent tous les deux dans le mauvais sens. L’un n’est pas plus rais onnable que l’autre. L’enchaînement des arguments est le suivant : Mariane : Vous m’avez cons eillé d’épouser Tartuffe. Valère : Évidemment, vous ne m’aimez pas. Mais je saurai me consoler. Mariane : Je voudrais que cela fût déjà fait. Petits Classiques Larousse -4- Deux amants entêtés Relever ce qui montre que 3 OF s voici qui par orgueil mal placé prétend accepter Tartuffe Je prétends le faire ; la perte n’est pas bien grande ; au contraire, pour moi, c’est ce que je souhaite ; oui, fort bien, oui, tant mieux ; à la bonne heure ; adieu monsieur. Examiner la stratégie proposée par Do rine.

Souligner le fait que cela ne constitue pas une solution mais un m oyen de gagner du temps : on n’a encore aucune idée de la façon dont on va pouvoir sortir de cette situation bloquée. Il faut feindre de consentir (vers 798) afin de ne pas provoquer quelque décision rréparable prise sous empire de la colère. Gagner du temps en feignant la maladie, en ayant recours à toutes les superstitions imaginables (rêves, circonstances censées porter malheur), ne pas se montrer en compagnie de Valère, demand er l’aide de Cléante et surtout celle d’Elmire. Mais tout cela ne constitue pas une soluti on. On sait que Cléante est peu efficace. Feindre la maladie ?

On vient de voir à quel point Orgon se soucie peu de la santé de sa famille dès qu’il s’agit de s’ attacher Tartuffe. Quant à El mire, elle a été iusqu’alors 4 OF S écessaire. Pour le moment , on n’a donc pas beaucoup d’espoir. Détailler la progression de l’action da ns cette scène où l’on trouve en miniature trois petits actes : les amants vexés par le male ntendu, la brouille et la réconciliation. Mini-acte 1 (jusqu’au vers 706) : Malentendu autour de la formule « Je ne sais Y. Mini-acte 2 (jusqu’au vers 754) : Brouill e, on aggrave le mal comme à plaisir. Mini-acte 3 : Réconciliation sous l’égide de Dorine, puis examen de la situation et arrêt d’une stratégie. ? RETENIR Cette scène ne fait pas avancer l’action. Au ontraire, elle retarde l’arrivée de Tartuffe. Elle pose la ques tian du mariage de Mariane avec Tartuffe mais aucune véritable solution n’est encore envisagée : Dorine propose seulement de gagner du temps en faisant semblant d’obéir à Orgon Cette scène constitue une petite comédie à l’intérieur de la pièce : la comédie du dépit amoureux où les amants s’entêtent dans leur malentendu. On y trouve tous les éléments d’un sketch comique : symétr ie des répliques, ma lentendu à cause de quelques mots, situation qui s’envenime et intervention d’un tiers pour dénouer ce S OF s